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Charles-Philippe — Caboteur, Société Lechat, Philippe, Benoît & Cie, Nantes (1892~192x) — Arrai-sonneur auxiliaire (1916~1917).
Caboteur construit en 1892 à Nantes par la société A. Dubigeon & Fils (Adolphe DUBIGEON) [Siège social : Nantes, 1, boulevard Carnot] pour remplacer une goélette à vapeur du même nom jaugeant net 29,92 tx, qui avait été construite en 1872 pour le compte de la société Charles Philippe & Cie, établie à Nan-tes, place Launay. Initialement immatriculé au quartier de Nantes, f° 17, n° 349, au nom de la société Lechat, Philippe, Benoît & Cie, qui exploitait des établissements de fabrication de conserves, notam-ment de conserves de poisson ; signal distinctif : H.Q.W.S.
En 1914, caboteur ayant respectivement pour capitaine et pour chef mécanicien :
— Gaston Victor CARIC, né le 8 janvier 1873 au Palais (Belle-Île-en-Mer, Morbihan), au lieu-dit « Kersa-blène » (Registre des actes de naissance de la commune du Palais, Année 1873, f° 2, acte n° 3), décédé le ... à ... (...). Capitaine au cabotage (Brevet supérieur), inscrit au quartier du Palais, f° 205, n° 105 [Initialement, inscrit définitif au même quartier, f° et n° 716] ; classe 1893, n° 2.604 au recrutement de Lorient.
• Fils de Jean Marie Eugène CARIC, né vers 1845, maître au cabotage, et de Marie Batilde BRIÈRE, née vers 1845, sans profession.
• Époux de Fortunée Marie Laure LE MATELOT, née le ... à ... (...), avec laquelle il avait contracté mariage au Palais, le 21 février 1905 (Ibid.).
— Mathurin Louis Marie SAMOËL, né le 12 avril 1864 à Lorient (Morbihan), au 3, place Napoléon (Re-gistre des actes de naissance de la ville de Lorient, Année 1864, f° 41, acte n° 315), décédé le ... à ... (...). Mécanicien de service breveté, inscrit au quartier de Lorient, n° 2.297.
• Fils de Mathurin SAMOËL, né le 12 mai 1828 à Carentoir (Morbihan), postillon, et de Marie Françoise GOURVELLEC, née le 17 avril 1831 à Quimperlé (– d° –), sans profession ; époux ayant contracté ma-riage à Guidel (– d° –), le 8 février 1860 (Registre des actes de mariage de la commune de Guidel, Année 1860, f° 8, acte n° 20).
Bâtiment réquisitionné en 1916 et employé comme arraisonneur. Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :
— du 17 avril 1916 au 9 avril 1918 ;
— du 18 mai 1918 au 30 novembre 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 730.]
Transféré en 1921 sur un nouveau registre du quartier de Nantes, étant immatriculé f° 1, n° 1 ; signal distinctif : O.E.J.Q. Désarmé au Palais en Décembre 1928. Réimmatriculé le 9 mars 1929 au quartier d’ Auray, f° 123, n° 124 ; nouveau propriétaire indéterminé. En Août 1931, cédé aux fins de démolition à l’Entreprise Géré, de Saint-Nazaire (L’Ouest-Éclair, éd. de Nantes, n° 12.696, Mardi 11 août 1931, p. 6).
Caractéristiques générales. — Jauge : 75,41 tx jb et de 11,72 tx jn. Dimensions : 20,20 x 5,21 x 2,32 m. Propulsion : Machine compound comportant deux cylindres et développant 150 cv, construite par la société J. Voruz aîné (Jean-Simon VORUZ), de Nantes. Chaudière initialement éprouvée le 29 avril 1892 à Nantes ; changée dans ce port du 6 février au 21 mars 1909 par la Société anonyme des anciens éta-blissement Brissoneau & Lotz [Siège social : Nantes, 24, rue de la Brasserie]. Une hélice. Vitesse : ... nd.
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• L’Ouest-Éclair — éd. de Nantes —, n° 12.696, Mardi 11 août 1931, p. 6.
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