Bonjour à tous
Pour information, voici des extraits des ouvrages traitant de ce cas.
Prisme ne portera de jugement sur ces 2 extraits des ouvrages cités dans notre article.

- LE PARC- V1.jpg (260.5 Kio) Consulté 2286 fois

- LE PARC vu par herbin.JPG (228.48 Kio) Consulté 2286 fois
Néanmoins, le contenu de ces ouvrages porte à réflexion .
Dans notre article sur le soldat ROBERT paru en 2018, nous avions déjà constaté le même type de conclusion erronée postulée dans le 1er ouvrage édité en 2013.
Dans notre article intitulé « De la responsabilité du politique sur la question des fusillés », le général BACH avait réfuté l’hypothèse erronée mentionnée à la page 809 du même ouvrage édité en 2013. Cette l’hypothèse erronée avait d’ailleurs été intempestivement reprise par un historien médiéviste patenté, maître de conférences à la Sorbonne.

- graphique 14-18.jpg (128.2 Kio) Consulté 2286 fois
Sur ce sujet, le général BACH avait conclu :
ce n’est pas le niveau élevé des pertes qui a généré le plus de fusillés, mais l’absence de contrôle politique dans le fonctionnement de la Justice Militaire. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les chiffres de la dernière phase d’évolution de la JM du 20/04/1917 jusqu’à la fin du conflit qui ne regroupe que 10% de tous les fusillés de la guerre malgré la campagne défensive et offensive de 1918 dont les pertes sont aussi élevées que Verdun et la Somme réunis ( dixit rapport Marin )
A la page 15 de son livre sur les mutineries, Guy Pedroncini mentionne la fin de la période de l’exceptionnalité du recours en grâce au 15 janvier 1915. Ceci est vrai
mais uniquement des CdG permanents qui n’ont jugé et fait exécuté qu’une très petite partie de militaires français fusillés. Pour l’immense partie des fusillés, ce n’est que le 20 avril 1917 que la période de l’exceptionnalité du recours en grâce a pris fin, permettant au PR d’assumer seul la responsabilité de faire fusiller des soldats. Cette erreur de Pedroncini a été reprise par l’historien médiéviste cité ci-dessus à la page 20 de son ouvrage sur les fusillés puis récemment par des archivistes dans la rédaction des sources de la série 11 J au SHD.
Certains sites répertorient les fusillés présents sur MDH sans faire aucune distinction entre les exécutés sommaires, les abattus et les fusillés après passage devant un CdG ce qui « gonfle » artificiellement aux yeux des internautes non avertis, le nombre des militaires français condamnés à mort par un CdG puis fusillés.
Pour le lecteur lambda qui n’a ni le temps, ni les moyens, ni l’envie de faire des recherches, on ne peut que regretter ce bref résumé d’informations ou d’hypothèses erronées.
Sur la question des fusillés, Mémoire et Histoire sont suffisamment discordantes sans que des parutions récentes en rajoutent.
Comme le disait le général BACH, il faut privilégier l’expertise scientifique à la production hâtive de travaux.
Cordialement
Yves
https://prisme1418.blogspot.com/