Quelques artefacts-témoins
Publié : ven. août 27, 2021 6:02 pm
Bonjour à tous,
Voici une courte page d’histoire illustrée par quelques artefacts mis à jour récemment.
Le 16 avril 1917, suivant le barrage au-dessus de Vendresse, le RTM progresse rapidement et descend dans le ravin de Chivy, où des tirs de mitrailleuses lui causent des pertes.
L’intervention des postes de la compagnie Schilt 22/6 permettent de réduire celle située dans un abri souterrain: « les appareils Schilt entrent en action, mais leur emploi est rendu dangereux par le retour de flammes ; le nettoyage est fait à l’aide de grenades incendiaires. 200 à 250 Allemands se rendent et sont renvoyés à l’arrière en détachements ; un grand nombre est tué sur place, quelques-uns brûlent en véritables torches vivantes ».
Le 9e Zouaves, en soutien, prend cette photo qui illustre le retour des blessés et des prisonniers de ce sous-secteur :
Dans les semaines qui suivent le 16 Avril, les lieux sont réaménagés et deviennent un des points de soutien pour la bataille qui continue à quelques centaines de mètres de distance, autour de Cerny, des aménagement souterrains sont poussés activement à l’aide de perforatrices et sont dotés de d’électricité.
2021, des ravinements récents dans le sable, proche de l’abri souterrain ci-dessus mentionné, ont mis à jours quelques artefacts-témoins que voici :
Un casque, percé de part en part par un gros projectile qui a emporté des pans de métal et fêlé la coque.
Un reste de cartouchière allemande au marquage peu lisible d’un fabricant de Brême (Bremen). Les quelques cartouches de Mauser présentes couvrent la période de 1914 (sur lame en laiton) à 1916 (sur lame-ressort en acier).
Voici une courte page d’histoire illustrée par quelques artefacts mis à jour récemment.
Le 16 avril 1917, suivant le barrage au-dessus de Vendresse, le RTM progresse rapidement et descend dans le ravin de Chivy, où des tirs de mitrailleuses lui causent des pertes.
L’intervention des postes de la compagnie Schilt 22/6 permettent de réduire celle située dans un abri souterrain: « les appareils Schilt entrent en action, mais leur emploi est rendu dangereux par le retour de flammes ; le nettoyage est fait à l’aide de grenades incendiaires. 200 à 250 Allemands se rendent et sont renvoyés à l’arrière en détachements ; un grand nombre est tué sur place, quelques-uns brûlent en véritables torches vivantes ».
Le 9e Zouaves, en soutien, prend cette photo qui illustre le retour des blessés et des prisonniers de ce sous-secteur :
Dans les semaines qui suivent le 16 Avril, les lieux sont réaménagés et deviennent un des points de soutien pour la bataille qui continue à quelques centaines de mètres de distance, autour de Cerny, des aménagement souterrains sont poussés activement à l’aide de perforatrices et sont dotés de d’électricité.
2021, des ravinements récents dans le sable, proche de l’abri souterrain ci-dessus mentionné, ont mis à jours quelques artefacts-témoins que voici :
Un casque, percé de part en part par un gros projectile qui a emporté des pans de métal et fêlé la coque.
Un reste de cartouchière allemande au marquage peu lisible d’un fabricant de Brême (Bremen). Les quelques cartouches de Mauser présentes couvrent la période de 1914 (sur lame en laiton) à 1916 (sur lame-ressort en acier).