Les Gardes civiles indigènes de 1886 à 1918
Publié : ven. oct. 16, 2020 10:43 am
Bonjour
Les Gardes civiles indigènes de certaines colonies constituaient des forces de police essentiellement civiles mises à la disposition des administrateurs mais qui pouvaient être mobilisées en tout ou partie en cas de guerre ou de rébellion et passer alors sous autorité militaire.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... h/f14.item
L'arrêté du 6 août 1886 permet la création de milices provinciales du Tonkin.
Le cadre officiers comprenait un lieutenant ou sous-lieutenant, commandant la compagnie d'élite; un cadre sous-officiers européens de tous grades, à raison de un par 25 hommes.
Grades pour la troupe indigène : Pho-quan (adjudant), Dôi de 1ère classe (sergent), Dôi de 2e classe (sergent), Tho-lai (sergent-fourrier), Cai de 1ère classe (caporal), Cai de 2e classe (caporal), Bêp (1ère classe) et Linh (2e classe).
Les officiers et sous-officiers, détachés hors cadres, devaient contracter un engagement spécial de trois ans et portaient une tenue spéciale, du modèle de l'infanterie avec col, brandebourgs et parements couleur du fond, une rangée de sept boutons modèle de l'infanterie :
- pour les officiers, galons de grade en or, en soutache, formant le nœud hongrois, et grenades en or au collet.
- pour les sous-officiers, les grenades en drap bleu et galons du modèle adopté dans la Gendarmerie en France.
Ils recevaient les appellations suivantes :
- Inspecteur de 2e classe (lieutenant) ;
- Inspecteur de 3e classe (sous-lieutenant) ;
- Garde principal de 1ère classe (adjudant);
- Garde principal de 2e classe (sergent-major) ;
- Garde principal de 3e classe (sergent).
L'habillement des gradés et soldats indigènes était semblable à celui des milices de la Basse Cochinchine.
Garde indigène vers 1900 :
Les Gardes civiles indigènes de certaines colonies constituaient des forces de police essentiellement civiles mises à la disposition des administrateurs mais qui pouvaient être mobilisées en tout ou partie en cas de guerre ou de rébellion et passer alors sous autorité militaire.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... h/f14.item
L'arrêté du 6 août 1886 permet la création de milices provinciales du Tonkin.
Le cadre officiers comprenait un lieutenant ou sous-lieutenant, commandant la compagnie d'élite; un cadre sous-officiers européens de tous grades, à raison de un par 25 hommes.
Grades pour la troupe indigène : Pho-quan (adjudant), Dôi de 1ère classe (sergent), Dôi de 2e classe (sergent), Tho-lai (sergent-fourrier), Cai de 1ère classe (caporal), Cai de 2e classe (caporal), Bêp (1ère classe) et Linh (2e classe).
Les officiers et sous-officiers, détachés hors cadres, devaient contracter un engagement spécial de trois ans et portaient une tenue spéciale, du modèle de l'infanterie avec col, brandebourgs et parements couleur du fond, une rangée de sept boutons modèle de l'infanterie :
- pour les officiers, galons de grade en or, en soutache, formant le nœud hongrois, et grenades en or au collet.
- pour les sous-officiers, les grenades en drap bleu et galons du modèle adopté dans la Gendarmerie en France.
Ils recevaient les appellations suivantes :
- Inspecteur de 2e classe (lieutenant) ;
- Inspecteur de 3e classe (sous-lieutenant) ;
- Garde principal de 1ère classe (adjudant);
- Garde principal de 2e classe (sergent-major) ;
- Garde principal de 3e classe (sergent).
L'habillement des gradés et soldats indigènes était semblable à celui des milices de la Basse Cochinchine.
Garde indigène vers 1900 :