APARIMA Vapeur britannique
Publié : dim. juil. 05, 2020 8:40 am
Bonjour à tous,
APARIMA
Vapeur britannique (passagers et marchandises) construit en 1902 au chantier Wm Denny & Bros de Dumbarton.
5704 tx JB. Longueur 131 m Largeur 16,6 m Creux 8,53 m
2 machines à 3 cylindres à triple expansion. 3 chaudières 2 hélices 13 nœuds aux essais
2 mâts en acier et 6 cloisons étanches.
Armateur Union Steamship Co of New Zealand Ltd. Port d’immatriculation Londres.
Voici deux images de l’APARIMA


La perte d’APARIMA le 19 Novembre 1917
Le navire avait quitté Londres le 17 Novembre pour Barry Roads, sur ballast, affrété par le Gouvernement.
Capitaine Gerald Stokely DOORLEY
Equipage 112 personnes dont le pilote de la Manche. Officiers, élèves officiers et quartiers maîtres anglais, chauffeurs et stewards Lascars (Indiens).
Toute une classe de jeunes élèves de la Marine Marchande, venus de Nouvelle Zélande et d’Australie, avait embarqué sur APARIMA. La plupart d’entre eux disparaîtront lors du naufrage.
Pas de passagers
Equipé d’un canon de 4,7 pouces situé à l’arrière.
Rapports du capitaine et du 3e lieutenant Alfred Mowbray COOPER
Le navire se trouvait le 19 Novembre à 00h50 par 50°29 N et 01°58 W, à 6 milles dans le SW3/4W d’Anvil Point, et faisait des routes diverses (route moyenne au N85W) à 11 nœuds.
Mer belle, temps clair et nuit très noire, légère brise de WSW.
1 veilleur de chaque côté de la passerelle, 1 veilleur dans le nid de pie. Feux de route éteints.
Pas de sous-marin aperçu.
Une violente explosion se produit sur tribord arrière et le navire coule en moins de 5 minutes. Pas eu le temps de mettre les embarcations à la mer.
Le TSF a envoyé le signal « Sinking APARIMA ». Pas reçu de réponse.
Jeté à la mer dans un sac lesté tous les documents confidentiels (Mercantile code, Wireless instructions…)
Les naufragés montent sur les radeaux et les embarcations qui flottent.
26 rescapés sont repêchés par le vapeur norvégien GULHAUG et débarqués à St Helens. 16 autres sont récupérés par un patrouilleur. Les derniers sont arrivés à St Alban’s Head dans une embarcation.
Le 1er lieutenant a signalé la mort de l’élève Sydney Allison NEWTON, 17 ans, de Melbourne.
On déplore 55 disparus dont 26 Européens et 29 Indiens. Le pilote est parmi les survivants.
Note de l’officier enquêteur à St Alban’s Head
Il est très probable que le navire a été torpillé, car un sous-marin est arrivé dans la baie de Tor plus tard dans la journée.
Je considère que le capitaine a observé toutes les instructions. Après l’explosion il semble que la cloison étanche avec la machine ait été soufflée et l’eau a envahi très rapidement ce compartiment.
Le capitaine est un homme de qualité, très intelligent et capable.
Liste des disparus


Le sous-marin attaquant
C’était l’UB 40 du Kptlt Hans HOWALDT, un redoutable sous-marinier dont on trouve l’histoire sur ce lien https://uboat.net/wwi/men/commanders/130.html
Il recevra d’ailleurs la Croix pour le Mérite juste après le torpillage d’APARIMA.
L’épave d’APARIMA git par 40 m de fond environ, couchée sur tribord. Elle a été identifiée lorsque l’on a retrouvé la cloche du navire.
Cdlt
APARIMA
Vapeur britannique (passagers et marchandises) construit en 1902 au chantier Wm Denny & Bros de Dumbarton.
5704 tx JB. Longueur 131 m Largeur 16,6 m Creux 8,53 m
2 machines à 3 cylindres à triple expansion. 3 chaudières 2 hélices 13 nœuds aux essais
2 mâts en acier et 6 cloisons étanches.
Armateur Union Steamship Co of New Zealand Ltd. Port d’immatriculation Londres.
Voici deux images de l’APARIMA


La perte d’APARIMA le 19 Novembre 1917
Le navire avait quitté Londres le 17 Novembre pour Barry Roads, sur ballast, affrété par le Gouvernement.
Capitaine Gerald Stokely DOORLEY
Equipage 112 personnes dont le pilote de la Manche. Officiers, élèves officiers et quartiers maîtres anglais, chauffeurs et stewards Lascars (Indiens).
Toute une classe de jeunes élèves de la Marine Marchande, venus de Nouvelle Zélande et d’Australie, avait embarqué sur APARIMA. La plupart d’entre eux disparaîtront lors du naufrage.
Pas de passagers
Equipé d’un canon de 4,7 pouces situé à l’arrière.
Rapports du capitaine et du 3e lieutenant Alfred Mowbray COOPER
Le navire se trouvait le 19 Novembre à 00h50 par 50°29 N et 01°58 W, à 6 milles dans le SW3/4W d’Anvil Point, et faisait des routes diverses (route moyenne au N85W) à 11 nœuds.
Mer belle, temps clair et nuit très noire, légère brise de WSW.
1 veilleur de chaque côté de la passerelle, 1 veilleur dans le nid de pie. Feux de route éteints.
Pas de sous-marin aperçu.
Une violente explosion se produit sur tribord arrière et le navire coule en moins de 5 minutes. Pas eu le temps de mettre les embarcations à la mer.
Le TSF a envoyé le signal « Sinking APARIMA ». Pas reçu de réponse.
Jeté à la mer dans un sac lesté tous les documents confidentiels (Mercantile code, Wireless instructions…)
Les naufragés montent sur les radeaux et les embarcations qui flottent.
26 rescapés sont repêchés par le vapeur norvégien GULHAUG et débarqués à St Helens. 16 autres sont récupérés par un patrouilleur. Les derniers sont arrivés à St Alban’s Head dans une embarcation.
Le 1er lieutenant a signalé la mort de l’élève Sydney Allison NEWTON, 17 ans, de Melbourne.
On déplore 55 disparus dont 26 Européens et 29 Indiens. Le pilote est parmi les survivants.
Note de l’officier enquêteur à St Alban’s Head
Il est très probable que le navire a été torpillé, car un sous-marin est arrivé dans la baie de Tor plus tard dans la journée.
Je considère que le capitaine a observé toutes les instructions. Après l’explosion il semble que la cloison étanche avec la machine ait été soufflée et l’eau a envahi très rapidement ce compartiment.
Le capitaine est un homme de qualité, très intelligent et capable.
Liste des disparus


Le sous-marin attaquant
C’était l’UB 40 du Kptlt Hans HOWALDT, un redoutable sous-marinier dont on trouve l’histoire sur ce lien https://uboat.net/wwi/men/commanders/130.html
Il recevra d’ailleurs la Croix pour le Mérite juste après le torpillage d’APARIMA.
L’épave d’APARIMA git par 40 m de fond environ, couchée sur tribord. Elle a été identifiée lorsque l’on a retrouvé la cloche du navire.
Cdlt