Artillerie Spéciale - Le Canonnier Champion, du Saint Chamond M2 n° 62631, capturé vers Ploisy, le 19 Juillet 1918.
Publié : mer. avr. 22, 2020 5:32 pm
Bonjour,
Le 19 Juillet 1918, le Canonnier Henri Georges Champion, après la mise hors de combat de son char, est fait prisonnier devant Ploisy.
Ce char Saint Chamond M2, le n°62631, troisième char de la 1ère batterie du Groupa AS 35 (Groupement AS n° XI) est le seul de ce Groupe à avoir été engagé ce jour là.
L'équipage, commandé par le S-Lt Paul Boussard, comprenait:
- Brigadier Prudent Michelet (Sous-chef de char )
- Canonnier Georges Gustave Bouzigues (Mitrailleur avant)
- Canonnier Henri Georges Champion
- Canonnier Prosper Marie Corbes
- Canonnier Gustave Théodule Verger
- Canonnier Debreux
- Canonnier Bérard
Le JMO du Groupe AS 35, mentionne, à la date du 19 Juillet, tout l'équipage, comme porté disparu. . . . .
De fait, lorsque le char, détruit dans les lignes allemandes, sera retrouvé, le Brigadier Michelet et le Canonnier Bouzigues sont retrouvés morts à leurs postes de combat et le S/Lt Boussard sera découvert mort, par des soldats américains de la 1° Division d'Infanterie US, dans une ambulance allemande, abandonnée vers Ploisy.
La Fiche Matricule du Canonnier Corbes montre qu'il est évacué blessé, et si celle du Canonnier Verger ne donne que peu d'informations, il n'y est pas mentionné comme blessé ou prisonnier de guerre.
Pour finir, les Canonniers Debreux et Bérard, dont les prénoms ne sont pas connus, ne sont pas nommés dans la base de données des prisonniers de Guerre du CICR.
En l'absence de prénoms précis, la recherche de leurs Fiches Matricules n'est donc pas simple, ce d'autant que la transcription des noms, dans les documents militaires, est assez souvent incorrecte.
Il reste le cas du Canonnier Henri Georges Champion, qui a bien été fait prisonnier et qui s'est retrouvé, en Allemagne, au camp de Giessen, et dont la recherche de Fiche Matricule, semble être un vrai casse-tête.
Comme le précise son acte de naissance, il est né le 3 Mai 1898 à Angers, de père inconnu. Il porte donc le nom de sa mère Marthe Marie Louise Champion. La recherche de sa Fiche Matricule dans ce premier département est un échec. Il n'est pas répertorié dans les registres matriculaires du Maine-et-Loire.
Les documents du CICR concernant la capture d'Henri Georges Champion comportent deux demandes de recherches différentes :
La première d'un Mr Cuignache de Bar-le-Duc (dans la Meuse)
La seconde de Mme Champion, résident chez Mr Moreau, à Paris, dans le XIV° arrondissement.
Sur la base des documents du CICR, le département de la Meuse et Paris pouvaient donc être ceux, dans lesquels, le Canonnier Champion aurait pu faire son conseil de révision. La encore, il l n'en est rien ; pas de Fiches Matricules au nom de Georges Henri Champion pour la Meuse et la Seine ! !
Une dernière piste, l'acte de naissance de notre Canonnier précise qu'il s'est marié à Rouen en Août 1919 (ou 29) et que, c'est aussi à Rouen qu'il est décédé en 1962. La Seine Maritime aurait donc pu être sont lieu de résidence, avant son service militaire, mais, là encore, aucune Fiche Matricule à son nom dans ce département !
Il ne reste donc plus qu'à trouvé une autre piste pour, enfin, disposer de ce document . . . . .
A suivre - Michel
Le 19 Juillet 1918, le Canonnier Henri Georges Champion, après la mise hors de combat de son char, est fait prisonnier devant Ploisy.
Ce char Saint Chamond M2, le n°62631, troisième char de la 1ère batterie du Groupa AS 35 (Groupement AS n° XI) est le seul de ce Groupe à avoir été engagé ce jour là.
L'équipage, commandé par le S-Lt Paul Boussard, comprenait:
- Brigadier Prudent Michelet (Sous-chef de char )
- Canonnier Georges Gustave Bouzigues (Mitrailleur avant)
- Canonnier Henri Georges Champion
- Canonnier Prosper Marie Corbes
- Canonnier Gustave Théodule Verger
- Canonnier Debreux
- Canonnier Bérard
Le JMO du Groupe AS 35, mentionne, à la date du 19 Juillet, tout l'équipage, comme porté disparu. . . . .
De fait, lorsque le char, détruit dans les lignes allemandes, sera retrouvé, le Brigadier Michelet et le Canonnier Bouzigues sont retrouvés morts à leurs postes de combat et le S/Lt Boussard sera découvert mort, par des soldats américains de la 1° Division d'Infanterie US, dans une ambulance allemande, abandonnée vers Ploisy.
La Fiche Matricule du Canonnier Corbes montre qu'il est évacué blessé, et si celle du Canonnier Verger ne donne que peu d'informations, il n'y est pas mentionné comme blessé ou prisonnier de guerre.
Pour finir, les Canonniers Debreux et Bérard, dont les prénoms ne sont pas connus, ne sont pas nommés dans la base de données des prisonniers de Guerre du CICR.
En l'absence de prénoms précis, la recherche de leurs Fiches Matricules n'est donc pas simple, ce d'autant que la transcription des noms, dans les documents militaires, est assez souvent incorrecte.
Il reste le cas du Canonnier Henri Georges Champion, qui a bien été fait prisonnier et qui s'est retrouvé, en Allemagne, au camp de Giessen, et dont la recherche de Fiche Matricule, semble être un vrai casse-tête.
Comme le précise son acte de naissance, il est né le 3 Mai 1898 à Angers, de père inconnu. Il porte donc le nom de sa mère Marthe Marie Louise Champion. La recherche de sa Fiche Matricule dans ce premier département est un échec. Il n'est pas répertorié dans les registres matriculaires du Maine-et-Loire.
Les documents du CICR concernant la capture d'Henri Georges Champion comportent deux demandes de recherches différentes :
La première d'un Mr Cuignache de Bar-le-Duc (dans la Meuse)
La seconde de Mme Champion, résident chez Mr Moreau, à Paris, dans le XIV° arrondissement.
Sur la base des documents du CICR, le département de la Meuse et Paris pouvaient donc être ceux, dans lesquels, le Canonnier Champion aurait pu faire son conseil de révision. La encore, il l n'en est rien ; pas de Fiches Matricules au nom de Georges Henri Champion pour la Meuse et la Seine ! !
Une dernière piste, l'acte de naissance de notre Canonnier précise qu'il s'est marié à Rouen en Août 1919 (ou 29) et que, c'est aussi à Rouen qu'il est décédé en 1962. La Seine Maritime aurait donc pu être sont lieu de résidence, avant son service militaire, mais, là encore, aucune Fiche Matricule à son nom dans ce département !
Il ne reste donc plus qu'à trouvé une autre piste pour, enfin, disposer de ce document . . . . .
A suivre - Michel