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Les regions militaires

Publié : dim. avr. 05, 2020 8:47 am
par Putine
Bonjour a tous ! :hello:

Ou on peut trouver de liste des commandants des regions militaires de la France ? Pourtant, sur la Grande guerre... :ange:

Bien amicalement
Igor

Re: Les regions militaires

Publié : dim. avr. 05, 2020 3:16 pm
par michelstl
Bonjour
La région militaire est un grand commandement territorial dont la fonction principale est de préparer et conduire la mobilisation et de soutenir les forces stationnées ou en transit sur leur territoire.
Le corps d'armée qui a le même numéro que la région militaire de stationnement est un grand commandement opérationnel. Force interarmes de 40.000 hommes dont la structure est normée, le CA a, en théorie, les moyens de combattre en totale autonomie.
En temps de paix, le général commandant le CA commande également la RM, les troupes, services et établissements militaires qui y sont stationnés. Il est responsable de l’exécution des mesures de mobilisation. En temps de guerre, il commande le CA; le général-adjoint le relève dans le commandement de la RM.
http://www.musee-du-genie-angers.com/fp ... che-29.pdf

Salutations
Michel

Re: Les regions militaires

Publié : lun. avr. 06, 2020 5:23 am
par Putine
Michel, merci !! :ange:

Re: Les regions militaires

Publié : mer. avr. 08, 2020 4:37 pm
par michelstl
Bonjour

Voici tout de même les chefs des C.A. (cueillette Wikipedia)

1er Corps d’armée Lille (E.M : 1re et 2e D.I)
. . . . . . 20 novembre 1913 : général Franchet d'Espérey
. . . . . . 3 septembre 1914 : Général Deligny
. . . . . . 25 février 1915 : général Guillaumat
. . . . . . 17 décembre 1916 : Général de Riols de Fonclare
. . . . . . 25 janvier 1917 : Général Muteau
. . . . . . 19 avril 1917 : général Lacapelle
. . . . . . 11 février 1919 : Général Nollet
. . . . . . 1er août 1919 - 4 juin 1929 : Général Lacapelle

2e Corps d’armée Amiens (E.M : 3e et 4e D.I + 3e D.C)
. . . . . . 31 janvier 1914 : général Gérard
. . . . . . 24 juillet 1915 : général Herr
. . . . . . 10 août 1915 : général Duchêne
. . . . . . 29 décembre 1916 : général Buat
. . . . . . 2 janvier 1917 : général de Cadoudal
. . . . . . 11 juin 1918 - 20 mars 1919 : général Philipot

3e Corps d’armée Rouen (E.M : 5e D.I)
. . . . . . 20 juin 1914 : Général Sauret
. . . . . . 25 août 1914 : Général Hache
. . . . . . 23 décembre 1915 : Général Nivelle
. . . . . . 21 avril 1916 - 12 février 1919 : Général Lebrun
. . . . . . 12 mai 1919 - 23 août 1921 : Général Naulin

4e Corps d’armée Le Mans (E.M : 7e et 8e D.I)
. . . . . . 3 février 1911 : Général Boëlle
. . . . . . 17 juin 1915 : Général Putz
. . . . . . 19 décembre 1917 - 28 décembre 1918 : Général Pont
. . . . . . 11 février 1919 - 20 février 1919 : Général Paulinier
. . . . . . 21 mars 1919 - 24 octobre 1925 : Général Vuillemot

5e Corps d’armée Orléans (E.M : 9e D.I + 7e D.C)
. . . . . . 26 décembre 1912 : Général Brochin
. . . . . . 23 août 1914 : Général Micheler
. . . . . . 7 juillet 1915 : Général Hallouin
. . . . . . 16 octobre 1916 : Général Baucheron de Boissoudy
. . . . . . 1er mai 1917 - 14 janvier 1919 : Général Pellé

6e Corps d’armée Chalons sur Marne (E.M : 12e, 40e et 42e D.I + 4e et 5e D.C)
. . . . . . 24 avril 1914 : Général Sarrail.
. . . . . . 30 août 1914 : Général Verraux.
. . . . . . 15 novembre 1914 : Général Herr.
. . . . . . 24 juillet 1915 : Général Paulinier.
. . . . . . 17 décembre 1916 : Général de Mitry.
. . . . . . 17 avril 1918 : Général Duport.

7e Corps d’armée Besançon (E.M : 14e et 41e D.I)
. . . . . . 8 novembre 1910 : général Bonneau
. . . . . . 14 août 1914 : général Vautier
. . . . . . 17 novembre 1914 : général de Villaret
. . . . . . 2 février 1915 : général de Bazelaire
. . . . . . 4 juin 1918 : général Massenet
. . . . . . 27 mars 1919 - 10 avril 1923 : général Nudant

8e Corps d’armée Bourges (E.M : 15e et 16e D.I + 8e D.C)
. . . . . . 1er novembre 1913 : général Sarrail
. . . . . . 24 avril 1914 - 11 octobre 1914 : général de Castelli
. . . . . . 12 octobre 1914 : général Piarron de Montdésir
. . . . . . 8 mai 1915 : général Cordonnier
. . . . . . 3 août 1916 - 11 novembre 1918 : général Hély d'Oissel
. . . . . . 8 août 1919 : général Boyer

9e Corps d’armée Tours (E.M : 17e et 18e D.I + 9e D.C)
. . . . . . 29 avril 1913 : général Dubois
. . . . . . 13 mars 1915 : général Curé
. . . . . . 14 mai 1916 : Général Horace Fernand Achille Pentel
. . . . . . 29 octobre 1916 : général Niessel
. . . . . . 22 août 1917 : général Hirschauer
. . . . . . 17 décembre 1917 : général Mangin
. . . . . . 6 juin 1918 : général Garnier-Duplessis

10e Corps d’armée Rennes (E.M : 19e et 20e D.I)
. . . . . . 1er mai 1913 : général Defforges
. . . . . . 11 novembre 1914 : général Wirbel
. . . . . . 10 septembre 1915 : général Anthoine
. . . . . . 24 mars 1917 : général Vandenberg
. . . . . . 20 septembre 1919 - 30 octobre 1920 : général Baucheron de Boissoudy

11e Corps d’armée Nantes (E.M : 21e et 22e D.I)
. . . . . . 10 avril 1914 : général Eydoux
. . . . . . 10 février 1915 : général Baumgarten
. . . . . . 4 juin 1916 : général Mangin
. . . . . . 19 décembre 1916 : général Muteau
. . . . . . 25 janvier 1917 : général de Maud'Huy
. . . . . . 3 juin 1918 : général Niessel
. . . . . . 19 juillet 1918 - 11 février 1919 : général Prax

12e Corps d’armée Limoges (E.M : 23e et 24e D.I + 10e D.C)
. . . . . . 18 août 1913 : général Roques
. . . . . . 5 janvier 1915 : général Descoings
. . . . . . 12 mai 1916 : général Nollet
. . . . . . 25 octobre 1916 : général Nourrisson
. . . . . . 29 mars 1918 - 15 mai 1919 : général Graziani1

13e Corps d’armée Clermont-Ferrand (E.M : 25e et 26e D.I)
. . . . . . 30 octobre 1913 : Général Alix
. . . . . . 15 avril 1915 : Général Alby
. . . . . . 6 octobre 1916 : Général Demange
. . . . . . 19 mars 1917 : Général Vandenberg
. . . . . . 24 mars 1917 : Général Linder
. . . . . . 13 mai 1919 : Général Lacapelle
. . . . . . 1er août 1919 : Général Linder

14e Corps d’armée Lyon (E.M : 27e et 28e D.I + 6e D.C)
. . . . . . 1er novembre 1913 : Général Pouradier-Duteil
. . . . . . 24 août 1914 : Général Baret
. . . . . . 31 août 1916 : Général Duport
. . . . . . 2 septembre 1916 - 21 septembre 1921 : Général Marjoulet

15e Corps d’armée Marseille (E.M : 29e et 30e D.I)
. . . . . . 20 juin 1914 : Général Espinasse
. . . . . . 31 octobre 1914 : Général Heymann
. . . . . . 2 avril 1916 : Général de Maud'Huy
. . . . . . 25 janvier 1917 : Général de Riols de Fonclare
. . . . . . 25 décembre 1918 - 2 octobre 1924 : Général Monroë dit Roë

16e Corps d’armée Montpellier (E.M : 31e et 32e D.I)
. . . . . . 30 octobre 1913 : Général Taverna
. . . . . . 7 novembre 1914 : Général Grossetti
. . . . . . 13 janvier 1917 : Général Herr
. . . . . . 30 avril 1917 : Général Corvisart
. . . . . . 26 août 1918 - 29 janvier 1924 : Général Deville

17e Corps d’armée Toulouse (E.M : 33e et 34e D.I)
. . . . . . 1er novembre 1913 : général Poline
. . . . . . 21 août 1914 : général Dumas
. . . . . . 20 mai 1917 : général Henrys
. . . . . . 11 décembre 1917 : général Graziani
. . . . . . 29 mars 1918 : général Buat
. . . . . . 10 juin 1918 : général Claudel
. . . . . . 27 octobre 1918 - 17 juin 1919 : général Hellot

18e Corps d’armée Bordeaux (E.M : 35e et 36e D.I)
. . . . . . 21 octobre 1912 : Général de Mas-Latrie
. . . . . . 4 septembre 1914 : Général de Maud'Huy
. . . . . . 30 septembre 1914 : Général Marjoulet
. . . . . . 20 juin 1916 : Général Hirschauer
. . . . . . 22 août 1917 - 25 novembre 1920 : Général d'Armau de Pouydraguin

19e Corps d'armée - implanté dans la 19e région militaire et comprenant les départements:
. . . . . . 'Alger, Oran et Constantine

20e Corps d’armée Nancy (E.M : 11e et 39e D.I + 2e D.C)
. . . . . . 11 août 1913 : général Foch
. . . . . . 29 août 1914 : général Balfourier
. . . . . . 17 septembre 1916 : général Claret de la Touche
. . . . . . 19 février 1917 : général Mazillier
. . . . . . 19 juillet 1917 : général Berdoulat
. . . . . . 19 février 1919 - 9 novembre 1920 : général Paulinier

21e Corps d’armée Toul (E.M : 13e et 43e D.I)
. . . . . . 13 janvier 1914 : général Legrand-Girarde
. . . . . . 12 septembre 1914 : général Maistre
. . . . . . 1er mai 1917 : général Pont
. . . . . . 1er septembre 1917 : général Degoutte
. . . . . . 10 juin 1918 : général Naulin
. . . . . . 11 février 1919 - 3 janvier 1921 : Général Jacquot

Gouvernement militaire de Paris Paris (E.M : 6e, 10e D.I + 1re D.C)
. . . . . . 1912-1914 - général Victor-Constant Michel
. . . . . . 1914-1915 - général de division Joseph Gallieni
. . . . . . 1915-1916 - général Michel Maunoury
. . . . . . 1916-1918 - général Auguste Dubail
. . . . . . 1918 - général Adolphe Guillaumat
. . . . . . 1918-1919 - général Charles Emile Moinier
. . . . . . 1919-1923 - général Pierre Berdoulat

Corps d’armée colonial Paris (E.M : 1re, 2e et 3e D.I.C 1) - Brest - Paris - Toulon
. . . . . . 04/09/1911 - 13/04/1914: Général Vautier
. . . . . . 13/04/1914: Général Lefèvre
. . . . . . 22/01/1915: Général Gouraud
. . . . . . 29 avril 1915 : Général Berdoulat
. . . . . . 19 juillet 1917 - 15 octobre 1924 : Général Mazillier

Salutations
Michel

Re: Les regions militaires

Publié : mer. avr. 08, 2020 4:56 pm
par garance.
Mon Dieu que d'étoiles...
merci pour cette belle synthèse

Re: Les regions militaires

Publié : mer. avr. 08, 2020 5:35 pm
par ALVF
Bonsoir,

Oui, mais je crois que la question d'Igor concerne les généraux, commandant de Région Militaire pendant la Guerre et, là, la réponse est beaucoup plus difficile et à rechercher hors "Wikipedia".
En effet, plusieurs commandants de Région Militaire sont des généraux "limogés" mais dont les "fautes" ne sont pas jugées trop graves et surtout où "on" manque par trop d'arguments pour les mettre à la retraite.
Parmi, ceux-ci, le général Pouradier-Duteil, commandant du 14e Corps d'Armée, limogé le 24 août 1914 sur le rapport tendancieux de l'infâme capitaine Pichot-Duclos, "jeune turc" et officier de liaison de Joffre. Le général Pouradier-Duteil est nommé commandant de la 13e Région Militaire à Clermont-Ferrand en septembre 1914.
La liste des généraux, commandants de Région Militaire pendant la guerre n'est pas facile à établir, elle existe certainement au SHD.
Cordialement,
Guy François.

PS: si quelqu'un est choqué par l'expression "l'infâme capitaine Pichot-Duclos", qu'il le dise et je publierai la justification de cette phrase qui vise certes son comportement d'agent de liaison du GQG mais surtout ses agissements lors de la bataille de la Somme où il a commis personnellement ce que juridiquement l'on appelle un meurtre.

Re: Les regions militaires

Publié : mer. avr. 08, 2020 5:50 pm
par michelstl
Bonjour ALVF
et tous et toutes
Oui, mais je crois que la question d'Igor concerne les généraux, commandant de Région Militaire pendant la Guerre
Merci... Oui, bien conscient, étant donnée ma précision à mon premier encart, et ma phrase «Voici tout de même les chefs» quand je ne venais qu'augmenter, fournissant référence pouvant être et/ou se rendre utiles...

En effet, pour avoir chercher à gauche et à droite, pas facile de retrouver ces commandants de Régions Militaires du temps de la GG.
Salutations
Michel

Re: Les regions militaires

Publié : jeu. avr. 09, 2020 4:02 am
par Putine
Bonjour a tous ! :hello:

Merci bien pour vos explications et pour vos aides ! :ange:
Surtout merci a M. Guy François ! :jap:

Bien amicalement
Igor

Re: Les regions militaires

Publié : ven. avr. 10, 2020 2:27 pm
par garigliano1
Bonjour à tous

Ceci est une parenthèse qui est un peu hors du sujet traité mais qui fait suite à l'intervention de ALVF concernant Pichot-Duclos.

Pichot-Duclos a 2 affaires à son"actif" :

1-le cas du soldat Serre passé en Conseil de Guerre Spécial (il s’agit d’ailleurs du dernier Conseil de Guerre Spécial connu ayant conduit à une exécution). Ce cas est sur Mémoire des Hommes. Ce jugement souffre d’une erreur manifeste : pièce 2 le commandant Picot-Duclos ordonne la constitution du Conseil de Guerre Spécial ; pièce 1, le rapport est signé de sa main ; pièce 3, la présidence du procès est assurée par Pichot-Duclos. Tout ceci est complètement illégal, voir ce que nous avons écrit sur cette affaire dans notre article sur l’année 1916 (cohorte du mois de mars). Comme pour le fusillé Bersot, Picot-Duclos n’avait pas le droit d’ordonner la mise en jugement et de présider le Conseil de Guerre Spécial.

https://prisme1418.blogspot.com/2016/08 ... t-les.html

Ce jugement a eu lieu le 15 mars 1916 au cours de la période de l’exceptionnalité du recours en grâce : pas de recours en révision, pas de recours en grâce sauf si un juge en a fait la demande ou si le dossier a été adressé au général de division, et que ce dernier l’a transmis au Président de la République ce qui n’a pas été le cas.

Les appréciations des chefs de Pichot-Duclos sont « diverses » :

En 1900
Officier très travailleur et très bien doué, est de nouveau cette année candidat à l’Ecole de Guerre et réussira probablement. Manque un peu trop de modestie et ne profite pas toujours de l’ascendant qu’il a su prendre sur ses camarades du détachement de Coulommiers pour les conseiller sagement.

En 1916
Chef autoritaire, d’une autorité qui a besoin parfois d’être calmée, d’une activité inlassable.

En 1918
J’étais prévenu à l’endroit de Pichot-Duclos. Sa personnalité ne lui a pas créé que des amis.

Ces quelques commentaires donnent une vision du personnage.

2-le cas du soldat Vocanson, exécuté sommaire

Nous venons de publier un article au sujet de ces exécutés sommaires. Dans chacun de ces cas, il faut prendre bien soin de distinguer la cause et ses conséquences.

Il faut replacer ces cas dans le contexte historique, à savoir le courrier de Joffre du 1er septembre qui rappelle les mesures de répression à mettre en œuvre contre les soldats qui se débandent et qui se livrent au pillage : l’article 229 du code de justice militaire et l’article121 du règlement sur le service en campagne, fourni par l’exécutif qui autorise l’exécution d’un militaire au combat.


Le contexte de cette affaire est assez bien connue : Un misérable fut surpris dépouillant le corps du sous lieutenant Rousset tandis que cadres et chasseurs rendaient de pieux devoirs aux morts.
Il avait déjà fait main basse sur le portefeuille, arraché en brisant la chaîne un petit médaillon rivé au cou contenant le portrait d’une fiancée… j’appris ces sinistres détails pendant qu’en manche de chemise je me rasais au bivouac, une seule joue barbouillée de savon. Le brave capitaine Temporal terminant son récit par ces mots : « Du reste le voici » ; je vis en me retournant un chasseur laissé libre de ses mouvements encadré de 4 camarades qui me présentaient les armes immobiles comme des statues. Je l’avais à peine interpellé en lui annonçant le châtiment qui l’attendait à bref délai que, pris de peur, il s’enfuit à toutes jambes. M’emparant d’une carabine de son escorte, pendant que mon ordonnance se saisissait d’une autre et le sommait de s’arrêter avant de tirer. J’ouvris le feu. Ce ne fut pas long : tombé, emporté, achevé quelques pas plus loin et enterré dans un trou d’obus, telle fut l’application du papier signé du Major Général que j’avais reçu dans mon courrier de la veille… » Le détroussage des cadavres est odieux : ces faits scandaleux se multipliant doivent être punis avec toute la rigueur des lois »


Si Vocanson avait été pris sur le fait en détroussant les cadavres par son capitaine, et que ce dernier l’avait exécuté immédiatement en application de l’article 121 par exemple, c’était dans le cadre juridique de « l’époque », certes contestable aujourd’hui, mais en vigueur au moment des faits. A partir du moment où Vocanson a été ramené à son unité, il aurait dû être traduit devant un Conseil de Guerre. Il n’aurait certainement pas échappé à une condamnation à mort en vertu de l’article 250 du Code de Justice Militaire mais il aurait pu s’expliquer.

En juillet 1916, le recours en révision est possible mais le conseil de révision ne juge que sur la forme. Le recours en grâce est également possible à condition qu’un juge le demande ou que l’officier qui a ordonné la mise en jugement fasse suivre le dossier au Président de la République (si aucun juge n’a signé de recours). Encore faut-il que la grâce soit accordée par le Président de la République. Cela fait beaucoup de conditions.

Pour Prisme, le cas Vocanson est à rattacher à un usage dévoyé de l’article 121. Comme dit ci-dessus, Vocanson aurait dû être traduit en Conseil de Guerre.

Comme pour le soldat Serre, Pichot-Duclos a outrepassé ses droits. Les appréciations de ses chefs confirment ses « dérapages » lourds de conséquences.

Cordialement

yves

https://prisme1418.blogspot.com/