Les « assiettes lumineuses » et le « 47-58 » des artilleurs ?
Publié : mar. nov. 12, 2019 5:37 pm
Bonjour à tous,
Je viens de lire un curieux mais intéressant témoignage d’un artilleur en 14-18 : « Le civil et l’armée ».
Curieux, car l’auteur, André Foucault (Pseudonyme d'André Chaignon), journaliste avant et après-guerre, classé service auxiliaire mais volontaire pour le front écrit constamment de façon alambiquée, ironique... sans parler des locutions latines. Cela rend la lecture du livre assez difficile, voire souvent impénétrable. L’auteur, intellectuel visiblement imbu de sa profession et de lui-même, utilise des expressions et tournures de phrases, peut-être en usage à l’époque, mais hermétiques pour moi.
Intéressant, car l’auteur, aspirant puis … lieutenant au 7e RAC, très observateur de son entourage, exerce sa critique sans retenue. Il a notamment une dent, voire plusieurs, envers ses collègues de l’active mais est élogieux pour ses canonniers bretons.
Néanmoins il a deux expressions que je ne suis pas arrivé à éclaircir :
• Page 85 et 86 : je cite « … la liaison marcherait cette fois avec des assiettes lumineuses et des fanions à bras. ». Alors que l’auteur était précédemment observateur d’artillerie en première ligne en Argonne pour les attaques, en septembre 15, il faisait la liaison avec les batteries à l’aide de téléphones. Plus tard, il fait état « des assiettes lumineuses ». Kcékça ?... S’agit-il de la liaison par signaux lumineux ? Rien dans le texte ne permet de l’expliquer et je n’ai rien trouvé sur la toile.
• Page 184 : je cite « Rassemblement à 4 heures en 47-58. ». L’auteur parle ainsi d’un ordre de départ quelque peu précipité. Je connais l’expression « en 5-7 » mais « en 47-58 » Kcékça ?... Rien dans le texte ne permet de l’expliquer et je n’ai rien trouvé sur la toile.
Nos spécialistes en artillerie et/ou journalisme… peuvent-ils m’éclairer sur ces 2 expressions ?
« Kcékça » c’est aussi une expression de notre journaleux, mais là je comprends.
André Foucault, auteur prolixe, a écrit d’autres ouvrages autour du même sujet. Je suis en train d’en lire un mais la lecture est tout aussi laborieuse. Aaaah !!! nos journalistes…
Bien cordialement,
Cyrille
Je viens de lire un curieux mais intéressant témoignage d’un artilleur en 14-18 : « Le civil et l’armée ».
Curieux, car l’auteur, André Foucault (Pseudonyme d'André Chaignon), journaliste avant et après-guerre, classé service auxiliaire mais volontaire pour le front écrit constamment de façon alambiquée, ironique... sans parler des locutions latines. Cela rend la lecture du livre assez difficile, voire souvent impénétrable. L’auteur, intellectuel visiblement imbu de sa profession et de lui-même, utilise des expressions et tournures de phrases, peut-être en usage à l’époque, mais hermétiques pour moi.
Intéressant, car l’auteur, aspirant puis … lieutenant au 7e RAC, très observateur de son entourage, exerce sa critique sans retenue. Il a notamment une dent, voire plusieurs, envers ses collègues de l’active mais est élogieux pour ses canonniers bretons.
Néanmoins il a deux expressions que je ne suis pas arrivé à éclaircir :
• Page 85 et 86 : je cite « … la liaison marcherait cette fois avec des assiettes lumineuses et des fanions à bras. ». Alors que l’auteur était précédemment observateur d’artillerie en première ligne en Argonne pour les attaques, en septembre 15, il faisait la liaison avec les batteries à l’aide de téléphones. Plus tard, il fait état « des assiettes lumineuses ». Kcékça ?... S’agit-il de la liaison par signaux lumineux ? Rien dans le texte ne permet de l’expliquer et je n’ai rien trouvé sur la toile.
• Page 184 : je cite « Rassemblement à 4 heures en 47-58. ». L’auteur parle ainsi d’un ordre de départ quelque peu précipité. Je connais l’expression « en 5-7 » mais « en 47-58 » Kcékça ?... Rien dans le texte ne permet de l’expliquer et je n’ai rien trouvé sur la toile.
Nos spécialistes en artillerie et/ou journalisme… peuvent-ils m’éclairer sur ces 2 expressions ?
« Kcékça » c’est aussi une expression de notre journaleux, mais là je comprends.
André Foucault, auteur prolixe, a écrit d’autres ouvrages autour du même sujet. Je suis en train d’en lire un mais la lecture est tout aussi laborieuse. Aaaah !!! nos journalistes…
Bien cordialement,
Cyrille