Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et à tous,
je mène actuellement une recherche sans rapport avec la Première Guerre Mondiale mais qui m'y ramène subrepticement.
Quelqu'un aurait-il des informations ou une piste de documentation ou d'archives sur la fourniture à l'armée de chevaux en provenance d'élevages d'Algérie juste avant ou pendant la guerre?
je cherche à voir si la guerre a été une opportunité pour des éleveurs de faire croître leur cheptel et d'en tirer des revenus nouveaux
d'avance merci
Bien cordialement

Bonsoir,

Les acheteurs militaires de chevaux en Algérie étaient rattachés :

— au Dépôt de Blida de la 6e Compagnie de remonte — annexe à Miliana ;
— au Dépôt de Mostaganem de la 7e Compagnie de remonte ;
— au Dépôt de Constantine de la 8e Compagnie de remonte.

Ces trois compagnies de remonte étaient rattachées au XIXe Corps d'armée.

Bonsoir,

Bonsoir,

Bonsoir à tous,

Bonjour,

J'ai trouvé une petite partie de votre question dans cette soutenance de thèse sur :

Le cheval barbe dans son destin franco-algérien (1542-1914)
Date de soutenance :
2017
Auteur : Blandine Husser

http://www.chartes.psl.eu/fr/positions- ... -1542-1914
Un chiffre :
"il est établi que l’armée français a perdu 40 % de ses chevaux au cours de la guerre. La seule première journée de la bataille de la Somme s’est soldée par une perte de 7 000 chevaux pour les anglais, pourtant bien plus attentionnés que les français envers leurs animaux."La guerre des équidés
par invitebcu1418 · Publié 18 août 2014 · Mis à jour 24 juin 2014
Je continue à chercher…

François

Re-bonjour,
Voici d'autres renseignements de la bibliothèque numérique des hauts de France "L'ARMARIUM"

"Sur l’ordre de mobilisation générale du 2 août 1914, les hommes sont appelés à leurs obligations militaires, et la réquisition des animaux, voitures et harnais est effectuée.
Les chevaux sont achetés aux habitants contre un prix fixé par le Ministère de la Guerre après avoir été triés selon leurs aptitudes et leur allure grâce à de simples exercices.
L’armée française avait à sa disposition 156 000 chevaux. Après 5 mois de combats, elle réquisitionne 730 000 équidés. En 1916 et 1917, ce sont 105 000 bêtes supplémentaires qui seront réquisitionnées. En tout, la France aura utilisé environ 1,88 millions d’équidés durant le conflit, dont 150 000 mulets."

"Il a finalement été établi qu'en France, 80% des chevaux utilisés pendant la Première Guerre mondiale ont péri. Certains en sont sortis traumatisés, d'autres sont devenus sourds à cause des obus."

"Au début de la guerre, les chevaux sont réquisitionnés dans les pays prenant part au conflit. Mais suite aux premières batailles et aux pertes importantes, les États en guerre doivent réquisitionner de nouveaux équidés. L'armée allemande se les procure dans les pays occupés. Les français et les britanniques doivent quant à eux en acheter de nouveaux.
Des chevaux et mules sont achetés en nombre en Amérique du Nord et du Sud. Ils sont d’abord inspectés par des vétérinaires puis transportés jusqu’en Europe. L’ensemble de ces opérations (examen vétérinaire, séparation avec le propriétaire ou avec les congénères, stress du convoiement par mer ou par train, entrainement pour le combat) entrainent la mort, un grand stress et un affaiblissement chez les bêtes avant même leur arrivée au front.
Tout au long du conflit, les britanniques sont reconnus comme ceux ayant pris le plus soins de leurs montures. Ils ont mieux organisés leur déplacements et ont pris des précautions qui ont ramenés les pertes subies à 1% durant les traversées. Les Français, moins bien organisés, ont perdu jusqu’à 4,9 % des effectifs."
Des chiffres éloquents qui font penser que les chevaux étaient pour une grande majorité réquisitionnés, et, qu'en raison des pertes importantes la France comme les Anglais ont été obligés d'aller chercher des chevaux
aus USA et au CANADA. Beaucoup étaient des chevaux sauvages.
Mon grand-père maternel incorporé fin 1916 au 4ème régiment de chasseurs à cheval écrivait dans une carte écrivait que les recrues montaient des chevaux canadiens, et, que ceux-ci étaient de "belles carnes".
Bonne journée.

François

Merci beaucoup Daniel et François,
voilà de la lecture et des séjours à Vincennes en perspective.

Bonsoir Dominique;
Bonsoir à tous,

Bonsoir à tous,