Conditions d'homologation d'une victoire.
Publié : lun. août 05, 2019 10:18 am
Homologation des avions abattus.
A la date du 13 juillet 1918 sous le N° 15707 l'Aide-Major Général Chef du Service Aéronautique au GQG écrit ce qui suit:
"La présente note annule et remplace les Notes 17266 du 19 mai 1917 et N° 2.091 du 3 juillet 1917.
1° Est considéré comme abattu tout appareil (avion ou ballon) descendu dans nos lignes ou détruit dans les lignes ennemies à l'exclusion de tout avion descendant normalement dans les lignes ennemies pour atterrir de façon plus ou moins précipitée par suite de panne ou de blessure de l'équipage.
2° Pour qu'un appareil soir homologué, il faut, en dehors des témoignages des combattant, une ou plusieurs confirmations écrite données par:
des pilotes ou observateurs spectateurs du combat
des pilotes ou observateurs ayant reconnu au sol, au point fixé par l'équipage victorieux, les débris d'un appareil.
des ballons,
des postes de guet de DCA,
des observatoires terrestres de toute nature,
et dans certains cas, par des déclarations d'aviateurs ennemis prisonniers
3° L'appareil abattu doit être compté à chacun de ceux qui ont contribué à l'abattre, c'est à dire:
a) pour les monoplaces aux pilotes qui par leur manoeuvre et par leur tir ont provoqué la chute de l'appareil.
b) pour les biplaces: au pilote et à l'observateur
c) pour les appareils à plus de deux passagers: au pilote et à ceux des observateurs ou mitrailleurs qui ont pris part au combat de façon effective et tiraient sur l'appareil au moment de sa chute.
4° Lorsque le nombre des équipages ayant contribué réellement à la chute de l'appareil est inférieur ou égal à 3, l'homologation est prononcée par le commandant de l'Aéronautique de l'Armée ou du détachement d'Armée, ou, lorsqu'il s'agit d'un groupe non affecté à une Armée, par le commandant de groupe sous les ordres duquel sont placés les équipages vainqueurs.
Lorsque les équipages vainqueurs dépendent de plusieurs Armés, ou de plusieurs groupes, l'homologation est prononcée par le commandant d'Aéronautique de l'échelon immédiatement supérieur (Groupe d'Armées, Escadre,...)
Lorsque plus de trois équipages sont en cause, l'homologation est prononcée par l'Aide-Major Général du service Aéronautique au GQG à qui est adressé un rapport détaillé du combat avec les propositions d'homologation correspondantes.
Cdlt
Claude
A la date du 13 juillet 1918 sous le N° 15707 l'Aide-Major Général Chef du Service Aéronautique au GQG écrit ce qui suit:
"La présente note annule et remplace les Notes 17266 du 19 mai 1917 et N° 2.091 du 3 juillet 1917.
1° Est considéré comme abattu tout appareil (avion ou ballon) descendu dans nos lignes ou détruit dans les lignes ennemies à l'exclusion de tout avion descendant normalement dans les lignes ennemies pour atterrir de façon plus ou moins précipitée par suite de panne ou de blessure de l'équipage.
2° Pour qu'un appareil soir homologué, il faut, en dehors des témoignages des combattant, une ou plusieurs confirmations écrite données par:
des pilotes ou observateurs spectateurs du combat
des pilotes ou observateurs ayant reconnu au sol, au point fixé par l'équipage victorieux, les débris d'un appareil.
des ballons,
des postes de guet de DCA,
des observatoires terrestres de toute nature,
et dans certains cas, par des déclarations d'aviateurs ennemis prisonniers
3° L'appareil abattu doit être compté à chacun de ceux qui ont contribué à l'abattre, c'est à dire:
a) pour les monoplaces aux pilotes qui par leur manoeuvre et par leur tir ont provoqué la chute de l'appareil.
b) pour les biplaces: au pilote et à l'observateur
c) pour les appareils à plus de deux passagers: au pilote et à ceux des observateurs ou mitrailleurs qui ont pris part au combat de façon effective et tiraient sur l'appareil au moment de sa chute.
4° Lorsque le nombre des équipages ayant contribué réellement à la chute de l'appareil est inférieur ou égal à 3, l'homologation est prononcée par le commandant de l'Aéronautique de l'Armée ou du détachement d'Armée, ou, lorsqu'il s'agit d'un groupe non affecté à une Armée, par le commandant de groupe sous les ordres duquel sont placés les équipages vainqueurs.
Lorsque les équipages vainqueurs dépendent de plusieurs Armés, ou de plusieurs groupes, l'homologation est prononcée par le commandant d'Aéronautique de l'échelon immédiatement supérieur (Groupe d'Armées, Escadre,...)
Lorsque plus de trois équipages sont en cause, l'homologation est prononcée par l'Aide-Major Général du service Aéronautique au GQG à qui est adressé un rapport détaillé du combat avec les propositions d'homologation correspondantes.
Cdlt
Claude
