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Le garde-pêche Amiral-Ronarc’h fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 15 janvier au 21 décembre 1918.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 722.].

Ce bâtiment était affecté au Groupe de Bretagne de l’Escadrille de surveillance des pêches de Bretagne et Loire, commandée par le lieutenant de vaisseau Paul Charles Henri WERVERBERGH, embarqué sur le Torpilleur 299, chef d’escadrille.

Amiral-Ronarc’h — Dundée langoustier en bois à deux mâts, doté d’un vivier. Construit en 1914 par le chantier Émile BONNE, de Paimpol (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), pour le compte de Joseph DILER, marin-pêcheur domicilié à Douarnenez (Finistère). Francisé à Douarnenez le 4 août 1916, n° 78 ; immatriculé Dz 2142 dans ce quartier. Cédé le 10 décembre 1918 à Henri GONIDEC, marin-pêcheur domicilié à Douarnenez ; francisé le 12 décembre 1918. Cédé le 2 septembre 1919 aux consorts Joseph JEAN, armateur à Saint-Malo, Émile LENARD, commerçant à Saint-Malo, Auguste LE JONCOUR, commer-çant à Douarnenez, et Guillaume LE DOUARÉ, marin-pêcheur domicilié à Douarnenez, quirataires pour respectivement 10/24e, 6/24e, 4/24e et 4/24e ; francisé à Douarnenez le 2 septembre 1919, n° 76. Le 9 septembre suivant, cession par Joseph JEAN à Louis LE SAOUT de 4/24e de la propriété du bâtiment ; nouvelle francisation effectuée à Douarnenez le même jour, n° 78. Le 30 septembre 1921, cession par Émile LENARD à Eugène LE DOUARÉ des 6/24e qu’il détenait dans la propriété du bâtiment ; nouvelle francisation effectuée à Douarnenez le 18 novembre 1921, n° 161. [...]

Dimensions : 21,11 x 6,99 x 3,31 m. Jauge : 79,61 tx jb et 61,16 tx jn [Certificat de jauge délivré le 8 novembre 1914 par le vérificateur des Douanes de Paimpol.] — Jauge brute indiquée dans l’acte de francisation de 1918 : 80,10 tx jb.

Pratique la pêche à la langouste jusqu’en 1933, principalement sur les côtes de Mauritanie.

Source —> https://bagoucozdz.fr/BTfiche.php?id=113&lng=fr

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