Figaro - Remorqueur fluvial - Union normande
Publié : lun. avr. 08, 2019 9:02 pm
Bonjour,
Figaro, remorqueur fluvial construit en 1880 par les Chantiers de la Seine à Argenteuil.
77 tjb, 26,41 x 4,91 x 2,27 m, 2 machines compound, 300 cv, 2 chaudières, 2 hélices, 7 noeuds.
En 1912, immatriculé à Rouen, armateur Union normande, capitaine Predent.
Le Figaro a eu pour frères en construction, le Colibri (coulé à Paris en janvier 1914) et le Neptune.
Il existe une carte postale, montrant le Figaro, sortant de l'écluse de Suresnes. Le nom du remorqueur est écrit en grandes lettres blanches sur le couronnement. Cependant, cette vue est antérieure à son appartenance à L'Union normande, puisqu'on lit "Frétigny et fils" sur le pavois arrière. Il appartenait aux activités de la famille Frétigny, de longue date dans les activités fluviales, et qui seront reprises par Maria, Joséphine, Angelle Frétigny (1847-1924), à la mort de son père Joseph Ferdinand Frétigny (1812-1889). Elle va ensuite créer la Société séquanaise de transports fluviaux, puis l'Union normande en 1905. Lors de la reprise, en 1889, elle avait déjà perdu son mari, Victor Borde (1849-1884), exploitant de carrières et victime du choléra, et avait commencé à travailler avec son père, Joseph Ferdinand Frétigny. Elle avait eu un fils, Gustave, Louis, Joseph, né le 31 mai 1874 à Rouen et une fille, Alice.
A la mort de sa mère, avec laquelle il travaillait, Gustave reprendra les affaires jusqu'à sa mort en 1948, en associant au sien le patronyme de sa mère.
Gustave Borde a été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 23 septembre 1923, remis par Louis Dubois, cardinal, Archevêque de Paris le 25 novembre 1923.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912,
Alain Naveteur et Robert-Jean Daubourg, Le remorquage, les cahiers du Musée de la batellerie n° 35, février 1996.
Franck Petit, La batellerie sur la Seine au XX ième siècle, l'histoire de l'Union normande (1905-1980), méro, 2016.
Base Léonore.
Cordialement.
Figaro, remorqueur fluvial construit en 1880 par les Chantiers de la Seine à Argenteuil.
77 tjb, 26,41 x 4,91 x 2,27 m, 2 machines compound, 300 cv, 2 chaudières, 2 hélices, 7 noeuds.
En 1912, immatriculé à Rouen, armateur Union normande, capitaine Predent.
Le Figaro a eu pour frères en construction, le Colibri (coulé à Paris en janvier 1914) et le Neptune.
Il existe une carte postale, montrant le Figaro, sortant de l'écluse de Suresnes. Le nom du remorqueur est écrit en grandes lettres blanches sur le couronnement. Cependant, cette vue est antérieure à son appartenance à L'Union normande, puisqu'on lit "Frétigny et fils" sur le pavois arrière. Il appartenait aux activités de la famille Frétigny, de longue date dans les activités fluviales, et qui seront reprises par Maria, Joséphine, Angelle Frétigny (1847-1924), à la mort de son père Joseph Ferdinand Frétigny (1812-1889). Elle va ensuite créer la Société séquanaise de transports fluviaux, puis l'Union normande en 1905. Lors de la reprise, en 1889, elle avait déjà perdu son mari, Victor Borde (1849-1884), exploitant de carrières et victime du choléra, et avait commencé à travailler avec son père, Joseph Ferdinand Frétigny. Elle avait eu un fils, Gustave, Louis, Joseph, né le 31 mai 1874 à Rouen et une fille, Alice.
A la mort de sa mère, avec laquelle il travaillait, Gustave reprendra les affaires jusqu'à sa mort en 1948, en associant au sien le patronyme de sa mère.
Gustave Borde a été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 23 septembre 1923, remis par Louis Dubois, cardinal, Archevêque de Paris le 25 novembre 1923.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912,
Alain Naveteur et Robert-Jean Daubourg, Le remorquage, les cahiers du Musée de la batellerie n° 35, février 1996.
Franck Petit, La batellerie sur la Seine au XX ième siècle, l'histoire de l'Union normande (1905-1980), méro, 2016.
Base Léonore.
Cordialement.