Forum PAGES 14-18

bonjour à tous,


pour le titre,je l'ai fait... exprès


alors il s'agit d'une trouvaille du net:

un chercheur suisse a étudié l'enfance de ses voisins paysans français du Pays de Gex,cette bande de terre entre Jura et Genève,
sur ces décennies ayant couvert 3 guerres (1870-71,1914-18,1939-45)

ne vous fiez pas au seul titre de ce travail,car il évoque bel et bien cette enfance rude qui a été le lot de la plupart des soldats de 14-18.

même si je n'ai pas adhéré totalement à ce que l'auteur écrit,
---notamment en ce qui concerne "l'oubli " de l'amour/affection des parents/famille envers l'enfant (qui existait tout de même,malgré tout),ainsi que quelques opinions un peu étranges à mon goût ---
j'ai trouvé intéressant de lire le rapport de l'enfant à sa famille et à la société d'alors,ainsi que ces conditions de vie qu'on a peut-être (et tellement) de mal à imaginer de nos jours.

en lisant ces témoignages et cette analyse,je trouve qu'on réalise mieux combien il était difficile de faire et de penser autrement dans cette société figée de l'époque.

nul ne guérit de son enfance....et si c'était une des clés pour comprendre pourquoi et comment ces soldats de 14-18 ont été à la fois contraints et consentants à cette guerre qu'on a dit Grande...?
(nota:il s'agit d'une opinion toute personnelle)


c'est à lire ICI

"une enfance dans le Jura pendant la 2ème guerre " de Marc-André Cotton


amicalement,
Mireille

Bonsoir Mireille,

Peut-être faudrait-il aller un peu plus loin que ce curieux affrontement consentement/contrainte qui, comme chacun sait, nous a été servie par ces méchants journalistes ( ), mais il se trouve que moi aussi je souscris à tes lignes. La conclusion de l'article, rédigé par par François Cochet dans le dictionnaire de la GG, paru chez Bouquins, à ce débat a fait mon miel : "En monopolisant un temps l'audience, cette opposition, après avoir initialement présenté un intérêt, a fait perdre du temps à la communauté scientifique française qui travaille sur la Grande Guerre, en l'obligeant à se positionner pour ou contre l'un des concepts. Elle est aujourd'hui heureusement dépassée."

Mais cela est hors-sujet.

Bonne soirée,

Jérôme

Bonsoir,

Une contrainte consentie, en quelques sortes ?

... ou alors, carrément, osons-le : un consentement contraint ?



Bon, comme je le disais ici il y a quelques jours :

J'ai tout lu Péronne,
J'ai tout lu Craonne,
Et, ce faisant,
J'm'en suis jamais senti plus conne (c'est pour la pôvre rime)
Après.

Parfois, juste un peu mal à la tête. C'est tout.

Sur ce, bonne nuitée.

Stéphan

Salut Stéphan,

L'accumulation des prismes raison de tes migraines ? En tout cas, la remarque ne t'était pas destinée, car comme je le disais itou il y a qqs jours, cela est dommageable pour les chercheurs français qui doivent parfois (encore que...) adopter un point de vue "contre" un autre, voire se faire griller la politesse par des scientifiques d'autres pays qui ne rencontrent pas ces difficultés. Mais ce ne sont que des confidences que je rapporte et que je tiens d'une personne. Donc rien de scientifique là-dedans

Bonne soirée,

Jérôme

Bonsoir,

Parfois, juste un peu mal à la tête. C'est tout.

Stéphan

Salut Jérôme,

Moi, je pense que, parfois, la concurrence a du bon...
Mais je sais qu'en ce moment ce mot fait peur...

Après... leurs histoires de carrière ou d'exposition dans les médias... c'est leur affaire ! Nous, on récolte les bouquins, et c'est très bien !

Vivement qu'une troisième école fasse son trou !

Amicalement,

Stéphan

P.Mercadal

Faut pas dire du mal de mon copain de classe (Serge, à l'époque Lucien)

Louis