Forum PAGES 14-18

Mon grand-père a été fait prisonnier le 9 novembre 1917 au lieu dit: le bois de chaume (forêt communale de SIVRY)(VERDUN),est parti au camp de FRANCFORT sur L'ODER en Prusse Orientale.Je ne sais pas le nom du camp,je sais simplement qu'il travaillait dans une usine! y avait-t'il plusieurs camps dans cette ville?
J'aimerais savoir le nom de ce camp et dans quelle usine il travaillait? son nom:
DUBOL Isidore ,Georges,Victor
133 ème RI régiment des Lions,5è compagnie.Matricule 15265

Libéré le 19 janvier 1919.
Merci.

Bonjour,
Tout d'abord il faut savoir que les PG en Allemagne ont connu de 2 à 5 camps, plus les divers Kommando ou chantier de travail.
Concernant ce soldat j'ai trouvé qu'il a été au camp de Dyrotz venant de Döberitz et puis le 2/11/18 à Frankfurt venant de Döberitz...
Si vous désirez des infos sur ces camps n'hésitez pas.
CDLT.
J. Claude

Bonjour
- Le camp n'est pas mentionné sur sa fiche matricule ?
-Pour trouver la fiche matricule lire le memento du forum dans l'onglet Combattants de la grande guerre / recherche , vous y verrez comment aller consulter les Journaux de Marche des Régiments, chercher une décorations au Journal officiel...
viewtopic.php?f=86&t=13825

-Vous pouvez le chercher dans les archives de la Croix Rouge Internationale / première guerre mondiale
https://grandeguerre.icrc.org/fr
lien vers la page "DUBOL" :
https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/S ... ires/DUBOL

-Comme vous le dit J. Claude dans la première réponse, il y a peut-être deux fiches qui correspondent à Georges Isidore , dont une peut-être avec une erreur de n° de régiment.
Vous verrez les fiches comportent souvent des "codes" le plus souvent "P " (prisonniers français) ou "+" ( décédé) suivis de chiffres. Vous "survolez "ou "cliquez" sur la fiche pour "plus de renseignements sur la personne" et là vous pourrez entrer la cote, vue sur une des fiches par exemple "P 73450" . Cela vous permet d’accéder à d'autres documents; des listes fournies par les autorités allemandes à la Croix Rouge...
En général le nom du camp y figure en haut avec la date de création de cette liste, et en face des prisonniers des indications d’Etat civil de régiment, le lieu de capture, ou le camp précédent...
lien vers la "P 73450" , Doberitz venant de Dirotz
https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/Z ... _0051.JPG/
Il y a donc une autre fiche a étudier (P 87094 =>Frankfurt), si vous avez besoin de plus d'aide...faites signe!

Cordialement
AD-Line

Bonjour
Un premier
Camp de Döberitz (Doeberitz) situé au nord, dans le Brandebourg, à 6 Km à l'Ouest de Berlin, sur les terrains de la place d'armes de Dallgow-Döberitz.
3 images sur le site Chtimiste
http://www.chtimiste.com/album/Camps%20 ... index.html
Salutations
Michel

Bonjour,
Voici ce que j'ai publié sur les camps:

DÖBERITZ

Camp bâti sur une hauteur appelée « Galgenberg » ou le mont du pendu. C’était un ancien et énorme camp militaire, entouré de vastes champs de manœuvre. Il était établi sur une terre aride en sable jaune. Devant les baraques des tables et bancs fixés au sol, permettaient aux captifs de manger leur pitance.
20 000 prisonniers dont 12 000 en Kommando et un millier de civils.
Kommandant : Oberst Alberti.
Lazarett : bâti en planches à 500 mètres du camp. Les médicaments faisaient défaut et les infirmiers de toutes nationalités étaient peu dévoués.
Journal : La Gazette de Döberitz. Le titre est issu d’un concours lancé dans le camp. Plusieurs centaines de réponses avaient été comptabilisées. Le journal était très apprécié par les captifs au travail en Kommando, qui ainsi restaient en contact avec les amis restés au camp.
Anecdotes : à proximité du camp se trouvaient un « Flugplatz » terrain d’aviation, et une station de télégraphie sans fil.
Livres :
Bouillon E : Sous les drapeaux de l’envahisseur, 1930.
Steen T : Négociations pour les prisonniers de guerre, 1918.

re bonjour,
Voici pour Dyrotz:

DYROTZ

Peu de renseignements sur ce camp si ce n’est 7 000 prisonniers et environ 200 civils.
Kommandant : Hauptmann Nelius.
Lazarett : les malades graves rejoignaient l’hôpital de Döberitz.
Journal : L’Écho de Dyrotz Illustré.
Anecdotes : les punitions consistaient en l’emprisonnement dans une cellule obscure. Les punis restaient dans ces Kachot durant plusieurs semaines avec un peu de pain et d’eau. Les nombreux Kommando se trouvaient dans des usines de produits chimiques, c'est-à-dire de la production pour la guerre, ce qui était formellement interdit par les conventions internationales. Des témoins parlent de travail au benzol, de la préparation d’acide sulfurique avec du salpêtre. On a constaté un grand nombre de décès parmi les travailleurs obligés à la suite d’explosions chimiques. Au Kommando rattaché de Spandau, les ouvriers forcés travaillaient dans une usine à gaz.
Dans celui de Bütow, les captifs déchargeaient des wagons d’ordures venus de Berlin. Enfin près du camp les prisonniers travaillaient dans un potager dont les légumes étaient utilisés, soi disant pour nourrir les détenus. Particularité de ce camp, le Kommandant rendait le bain obligatoire et faisait peser les détenus mensuellement. Aucun témoignage ne précise l’utilité de cette pesée. Monument aux morts.

Merci J.Claude pour ces renseignements.


Oui,j'aimerais avoir des renseignements sur ces camps si cela ne vous dérange pas!je n'ai pas trop l'habitude pour chercher mais je vais essayer quand même!je ne savais pas que mon grand-père avait séjourné dans plusieurs camps? il parlait toujours de Francfort sur l'Oder! en Prusse Orientale!

Il disait qu'il avait travaillé dans une usine et qu'il n'avait pas eu faim et qu'il n'avait pas été maltraité!mais je n'avais que 15 ans lorsqu'il me racontait tout çà et c'est à l'occasion du centenaire de la grande guerre que je me suis penchée sur son histoire.Je possède tous ces documents à savoir:livret militaire,2 citations et deux croix de guerre.

Tout ça est très émouvant pour moi!

Je vous remercie.
Cordialement.
Micheline