Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et tous,
Le mois dernier, on s'interrogeait ici sur les congés pour mariage.
Qu'en était-il pour le décès d'un proche ? Existait-il une directive, un règlement, une pratique ?
Avec mes remerciements anticipés.
Gérard.

Bonsoir.

Pour ce qui est des directives, je pense qu'ils existaient, mais je n'en connait pas la teneur.

Mais mon AGRP, en a beneficié.
Mobilisé dans la territoriale, il perd son epouse , dans un accident de cheval le 28 septembre 1917 (elle avait 37 ans).
Il optient une permission de courte durée qui lui permet juste d'assister à l'hinumation.
Il doit repartir aussitot, laissant son unique fille de 17 ans(ma Grand-mere) seule a la tête de la ferme familiale.
Voilà pour un cas.
Cordialement
Martial

Bonsoir,
En février dernier, je posais la question ci-dessus. je n'ai pas reçu de réponse. Je me réponds à moi-même...ayant trouvé dans le TRÈS excellent livre d'Edouard COEURDEVEY( "Carnets de guerre 1914-1918[...]" Paris: Plon (coll." Terre humaine"), 2008) un début d'information . L'auteur évoque le cas du soldat Rigal qui vient de recevoir une dépêche l'informant que son frère était à l'agonie à Paris :
" Il vient tout pâle demander une permission de vingt-quatre heures. Le lieutenant, un brave homme pourtant, le décourage doucement et refuse de transmettre la demande de permission. Un règlement féroce ne prévoit que la mort d'un père, d'une mère, d'un fils ou d'une épouse, qui soient des cas pouvant permettre d'accorder une permission. Le lieutenant sait que le colonel refuserait, et probablement lui rapellerait crûment le texte étroit" (p.270).

Donc il existerait bien un texte..
Cordialement.
Gérard.