L'artillerie automotrice, une invention française
Publié : jeu. sept. 20, 2018 10:39 pm
Bonsoir,
En 1917, le lieutenant-colonel Rimailho, Directeur du département "artillerie" de la société des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt à Saint-Chamond met au point le premier exemplaire de matériel d'artillerie automotrice sous la forme de l'obusier de 220 mm Saint-Chamond sur affût-chenille.
Cette invention ouvre la voie à l'artillerie automotrice sur chenille qui révolutionne l'emploi de l'artillerie.
Désormais, un canon, même lourd, peut progresser en terrain accidenté et être mis en batterie en quelques minutes. De même, une pièce d'artillerie peut changer de position en quelques instants et échapper ainsi à la contre-batterie de l'ennemi.
J'ai détaillé dans un article de la Revue "GBM" l'histoire complète de cette invention (N° 122 du 1er octobre 2017).
Il y a tout juste cent ans, l'obusier de 220 Saint-Chamond sur affût-chenille effectue des tirs sur les organisations allemandes du Front de Verdun et à l'ouest du Saillant de Saint-Mihiel prouvant le bien-fondé de ce nouveau concept et change de position pour chacun des tirs effectués du 28 juillet au 21août 1918. Le matériel parcourt plusieurs centaines de kilomètres sur le front, effectue des changements de positions en quelques minutes ce qui aurait demandé des heures, voire des jours, pour des matériels d'artillerie classique. Ce matériel lourd est même employé sur des terrains jugés impraticables pour l'artillerie de campagne.
Pour fêter ce centenaire du premier emploi de l'artillerie automotrice, je publie trois photographies inédites de ce matériel prototype de 220 mm de Saint-Chamond qui sera suivi de matériels de série établis aux calibres de 194 GPF et de 280 TR, arrivés, eux, trop tard pour la Grande Guerre.
Tout d'abord, les tirs d'essais du prototype à Bourges en mai 1918: (à suivre)
En 1917, le lieutenant-colonel Rimailho, Directeur du département "artillerie" de la société des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt à Saint-Chamond met au point le premier exemplaire de matériel d'artillerie automotrice sous la forme de l'obusier de 220 mm Saint-Chamond sur affût-chenille.
Cette invention ouvre la voie à l'artillerie automotrice sur chenille qui révolutionne l'emploi de l'artillerie.
Désormais, un canon, même lourd, peut progresser en terrain accidenté et être mis en batterie en quelques minutes. De même, une pièce d'artillerie peut changer de position en quelques instants et échapper ainsi à la contre-batterie de l'ennemi.
J'ai détaillé dans un article de la Revue "GBM" l'histoire complète de cette invention (N° 122 du 1er octobre 2017).
Il y a tout juste cent ans, l'obusier de 220 Saint-Chamond sur affût-chenille effectue des tirs sur les organisations allemandes du Front de Verdun et à l'ouest du Saillant de Saint-Mihiel prouvant le bien-fondé de ce nouveau concept et change de position pour chacun des tirs effectués du 28 juillet au 21août 1918. Le matériel parcourt plusieurs centaines de kilomètres sur le front, effectue des changements de positions en quelques minutes ce qui aurait demandé des heures, voire des jours, pour des matériels d'artillerie classique. Ce matériel lourd est même employé sur des terrains jugés impraticables pour l'artillerie de campagne.
Pour fêter ce centenaire du premier emploi de l'artillerie automotrice, je publie trois photographies inédites de ce matériel prototype de 220 mm de Saint-Chamond qui sera suivi de matériels de série établis aux calibres de 194 GPF et de 280 TR, arrivés, eux, trop tard pour la Grande Guerre.
Tout d'abord, les tirs d'essais du prototype à Bourges en mai 1918: (à suivre)