Bonjour,
Il y a un article le concernant suite à la prise de la présidence de l’Aéro-Club de France dans l’Aérophile n°12 de décembre 1934.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... 0aérophile
Nous extrayons de sa biographie parue, ici, en Août 1921, quelques notes brèves. En 1907, il fut affecté au Génie, comprenant alors l'Aéronautique. La même année, il était breveté pilote aéronaute et exécuta en ballon libre une série d'ascensions. En 1912, le 7 Juin, il obtenait à Buc le brevet d'aviateur, n° 879, sur biplan M. Farman-Gnome, s'étant cependant familiarisé, auparavant, au vol mécanique sur monoplan Blériot.
Lieutenant de réserve, il partit comme observateur en avion aux premiers jours de la mobilisation.
Notons-le encore, tant ceci est un point d'histoire, il fut le premier à signaler le changement de direction des armées allemandes, ce qui permit d'apporter de si heureuses dispositions aux plans précédant la bataille de la Marne. Par la suite, il pratiqua, en avion, la liaison avec les autres armes, et tout spécialement avec l'Artillerie. Virtuose du réglage, il acquit en cette spécialité une maîtrise incontestable. Il appliqua la T.S.F. à l'avion, et la mit rapidement au point, en ce rôle, comme il collabora à la mise au point et adapta la photographie aérienne à la prise de plans et vues panoramiques.
Ces travaux ne l'empêchèrent pas de pratiquer longuement la liaison d'Infanterie. Capitaine en Novembre 1915, il commanda plusieurs escadrilles. Chef de bataillon en Mars 1918, il dirigea l'Aéronautique de la Ire Armée, et peu après, eut sous ses ordres tous les services aéronautiques en campagne. Dans de très difficiles circonstances, il s'est affirmé comme un chef de premier ordre, sachant improviser, mettre sur pied et organiser en pleine bataille des formations très importantes devenant chaque jour plus complexes. Il fournit ainsi. à l'armée Debeney des méthodes créant de précieux avantages, qui trouvèrent immédiatement leur application sur tous les points du front.
Démobilisé en 1919, et Colonel au cadre de réserve, André Wateau fut huit cité à l’ordre actuellement Grand-Officier de la légion d’honneur. Il a laissé aux armées un souvenir qui ne s'effacera pas. La haute estime que lui valent ses magnifiques services lui assurent la sympathie profonde de ses compagnons d’armes comme de ses très nombreux admirateurs.
Par ailleurs, notre nouveau président est titulaire de la Médaille d'or de l'Ae.-C.F. l'Ae-C. of U. S. A., est membre de la commission consultative des Officiers de réserve, membre de la Commission des transports aériens, président de la Commission sportive de l'Aéro-Club de France, vice-président d’honneur de l'Aéronautique-Club de France, président d’honneur des « Vieilles de l'Avia, membre d'honneur de association des Officiers de réserve de l’armée de l’air, membre d'honneur des «Anciens de l’aéronautique militaire», membre d'honneur des vieilles Racines», président de l'Union des combattants de l’air, membre du comité juridique international de l’aviation, vice-président de la Caisse de secours de l'Aeronautique, vice-Président de la Fédération aéronautique de France et membre de nombreux aéro-clubs français et étrangers. N'oublions pas de mentionner que le colonel Wateau est membre du comité « Roland Garros » lorsque ses loisirs le lui permettent, il ne manque pas de s’entrainer au Club que préside avec compétence et dévouement Mlle Suzanne Deutsch de la Meurthe.
Avant la guerre, Il ballonne le 12 février 1909 à Rueil : Ascension dans la matinée du ballon « Gay- Lussac » par A Watteau et F Chaleix. Atterrissage en soirée à Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire).
page 16 :
http://www.luftfahrt-bibliothek.de/date ... lane-1.pdf
Le 22 septembre 1912 avec M. Laurenceau
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6 ... rk=42918;4
Une de ses citations dans la guerre aérienne illustrée du jeudi 10 mai 1917 :
WATTEAU (André), capitaine adjoint tactique au commandant de l'aéronautique du 10 e corps d'armée:
Adjoint tactique, au commandant de l'aéronautique dans un secteur a dirigé d'une façon parfaite les observateurs d'artillerie et a contrôlé personnellement les résultats de destructions obtenus au cours de la préparation des attaques des 4 et 6 septembre et du 10 octobre 1916, effectuant les reconnaissances les plus délicates en des circonstances particulièrement difficiles et périlleuses.
Dans l’historique du 35e régiment d'aviation :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... rk=42918;4
Escadrille 218
Sous les ordres du capitaine Kahn, elle arrive à la bataille des Flandres (juillet, août et septembre).
Elle fait partie, durant trois mois, du secteur aéronautique, commandé par le capitaine Wateau, et gagne une nouvelle citation à l'Ordre de la Ire Armée et du même coup la Fourragère.
Après la guerre, il semble être toujours capitaine en 1920 (tout au moins pour les italiens), car il avait été vendu en 2012 sa Médaille de la Valeur Militaire italienne avec brevet du Ministère de la Guerre pour une médaille d’argent attribuée “motu proprio” le 14 septembre 1920 au capitaine d’aviation de la 10e armée française, Wateau andré, de précy (Oise), donné à rome le 31 décembre 1920.
Il a également un dossier au SHD :
WATEAU, André AI 1 P 19528 1 général de brigade aérienne 23/07/1883 Oise / Précy-sur-Oise
Bonne journée ...