Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Publié : ven. avr. 27, 2018 4:37 pm
Bonsoir à tous.
A tout seigneur tout honneur. C'est avec un grand plaisir que je rends un hommage tout particulier à un forumeur qui s'est dépensé sans compter (ni son temps ni ses kilomètres) pour me fournir un mine d'or de documents sur le colonel Paul Coquelin de Lisle, qui stagnaient dans les bas-fonds du SHD à Vincennes. Il m'a autorisé à donner son pseudo sur le Forum (85-08) de façon que je puisse bien "sourcer" mes dires. Il est très fort dans le domaine des archives et dans la chose militaire.
Comme il m'a envoyé environ 300 photos de documents originaux concernant tant le 232ème RI que la 255ème brigade d'infanterie qu'il commanda depuis le Bois Le Prêtre jusqu'à sa mort à Fleury-devant-Douaumont... j'ai de quoi faire. J'en viens au titre de mon message :
Paul de Lisle était, avec son état-major, dans le poste de garde de la poudrière (M8) en ce matin du 11 juillet 1916. Les Allemands avaient décidé une ultime attaque décisive sur Fleury. Pourquoi ? Parce que Fleury était sur une colline. Verdun n'était qu'à 4 km et devait être détruite par leurs canons surélevés. Les bombardements furent incessants pendant plusieurs jours. Les gaz asphyxiants et les lance-flammes aussi. A cela il faut ajouter que nos 75 tiraient trop court : double bombardement. Ni les signaux par les quelques fusées restantes ou par fanions n'eurent d'effets. On alla même jusque à assembler trois grands morceaux de tissus bleu-blanc-rouge déposés sur la pente pour avertir les artilleurs français.
En vain. Des coureurs envoyés en hâte, aucun ne revint. Aucun ravitaillement en munitions. Que restait-il à tenter ? Rien. (La suite à venir).
A tout seigneur tout honneur. C'est avec un grand plaisir que je rends un hommage tout particulier à un forumeur qui s'est dépensé sans compter (ni son temps ni ses kilomètres) pour me fournir un mine d'or de documents sur le colonel Paul Coquelin de Lisle, qui stagnaient dans les bas-fonds du SHD à Vincennes. Il m'a autorisé à donner son pseudo sur le Forum (85-08) de façon que je puisse bien "sourcer" mes dires. Il est très fort dans le domaine des archives et dans la chose militaire.
Comme il m'a envoyé environ 300 photos de documents originaux concernant tant le 232ème RI que la 255ème brigade d'infanterie qu'il commanda depuis le Bois Le Prêtre jusqu'à sa mort à Fleury-devant-Douaumont... j'ai de quoi faire. J'en viens au titre de mon message :
Paul de Lisle était, avec son état-major, dans le poste de garde de la poudrière (M8) en ce matin du 11 juillet 1916. Les Allemands avaient décidé une ultime attaque décisive sur Fleury. Pourquoi ? Parce que Fleury était sur une colline. Verdun n'était qu'à 4 km et devait être détruite par leurs canons surélevés. Les bombardements furent incessants pendant plusieurs jours. Les gaz asphyxiants et les lance-flammes aussi. A cela il faut ajouter que nos 75 tiraient trop court : double bombardement. Ni les signaux par les quelques fusées restantes ou par fanions n'eurent d'effets. On alla même jusque à assembler trois grands morceaux de tissus bleu-blanc-rouge déposés sur la pente pour avertir les artilleurs français.
En vain. Des coureurs envoyés en hâte, aucun ne revint. Aucun ravitaillement en munitions. Que restait-il à tenter ? Rien. (La suite à venir).