SARDINE n° 1 Vapeur français
Publié : dim. févr. 25, 2018 8:31 am
Bonjour à tous,
SARDINE n° 1
Vapeur français de 40 tx.
Non armé
Effectue une traversée Vigo – Bayonne
Capitaine MAUDUIT Auguste Dinan 6453
Rencontre avec un sous-marin le 8 Juillet 1918
Rapport du capitaine
Dans la nuit du 7 au 8 Juillet 1918, faisant route en convoi de 4 bateaux avec une mer assez forte et une nuit très noire, j’ai perdu le convoi. Suivant les instructions verbales que j’avais reçues, j’ai continué ma route.
Le Lundi 8 Juillet à 16h30, me trouvant à dîner, le matelot gabier François Chasseriaud, qui était à la barre, me signale un petit bateau à voile devant nous. A peine si on le distinguait à l’œil nu. Je monte sur la passerelle et l’aperçoit, sans pouvoir toutefois le reconnaître car je n’avais pas de jumelles.
Je faisais route à ce moment-là au S63E quand ce bateau à voile a tiré un coup de canon de gros calibre. Trois minutes après, un 2e coup est tombé à 2000 m devant nous. Il me confirmait que j’avais à faire à un sous-marin maquillé. J’ai viré de bord et fait route au large, vers le Nord, à 9 nœuds, en me maintenant dans le soleil pour gêner son tir, m’éloigner de lui et attendre la nuit.
Le sous-marin me poursuivit sans gagner sur moi et tira 7 coups de canon qui ne m’ont pas atteint. A la nuit tombée, voyant tout danger écarté, je repris ma route et suis arrivé à Saint Jean de Luz le 9 Juillet à 23h00.
Position de l’attaque à 20milles au Nord du cap de Penas. Le sous-marin était à environ 12 000 m.
Signé : MAUDUIT Maître de manœuvre.
Conclusion de l’officier enquêteur
Attaque à longue distance par un sous-marin sous voile.
Le premier maître Mauduit, sans armes et avec un personnel fatigué a fait tout ce qu’il pouvait faire et ne mérite que des félicitations.
Le sous-marin attaquant
N’est pas identifié.
Cdlt
SARDINE n° 1
Vapeur français de 40 tx.
Non armé
Effectue une traversée Vigo – Bayonne
Capitaine MAUDUIT Auguste Dinan 6453
Rencontre avec un sous-marin le 8 Juillet 1918
Rapport du capitaine
Dans la nuit du 7 au 8 Juillet 1918, faisant route en convoi de 4 bateaux avec une mer assez forte et une nuit très noire, j’ai perdu le convoi. Suivant les instructions verbales que j’avais reçues, j’ai continué ma route.
Le Lundi 8 Juillet à 16h30, me trouvant à dîner, le matelot gabier François Chasseriaud, qui était à la barre, me signale un petit bateau à voile devant nous. A peine si on le distinguait à l’œil nu. Je monte sur la passerelle et l’aperçoit, sans pouvoir toutefois le reconnaître car je n’avais pas de jumelles.
Je faisais route à ce moment-là au S63E quand ce bateau à voile a tiré un coup de canon de gros calibre. Trois minutes après, un 2e coup est tombé à 2000 m devant nous. Il me confirmait que j’avais à faire à un sous-marin maquillé. J’ai viré de bord et fait route au large, vers le Nord, à 9 nœuds, en me maintenant dans le soleil pour gêner son tir, m’éloigner de lui et attendre la nuit.
Le sous-marin me poursuivit sans gagner sur moi et tira 7 coups de canon qui ne m’ont pas atteint. A la nuit tombée, voyant tout danger écarté, je repris ma route et suis arrivé à Saint Jean de Luz le 9 Juillet à 23h00.
Position de l’attaque à 20milles au Nord du cap de Penas. Le sous-marin était à environ 12 000 m.
Signé : MAUDUIT Maître de manœuvre.
Conclusion de l’officier enquêteur
Attaque à longue distance par un sous-marin sous voile.
Le premier maître Mauduit, sans armes et avec un personnel fatigué a fait tout ce qu’il pouvait faire et ne mérite que des félicitations.
Le sous-marin attaquant
N’est pas identifié.
Cdlt