Forum PAGES 14-18

Bonsoir

Je regardais l'introduction de l'ouvrage du général Bach (Les fusillés pour l'exemple) et j'y note la présence d'un poème sur les embusqués, assez virulent par ailleurs.
Je note notamment un passage:

"Comme quoi l'on veut défendre la France
Et se faire foute un moratorium
C'est pas verni, non, je l'imagine
Lorsque crânement on offre sa peau!
La voir mettre dans la naphtaline
Pour tout l'hiver dans un dépôt
C'est comme comme çà qu'ils sont dix-huit mille
Rien qu'à la 22e section
Troupeau de ratés, bandes d'inutiles
Dix huit mille belle demie portion
Monsieur se sent feiblard en guiboles
Monsieur a des ratés au coeur
Monsieur a mal aux roubignoles
Ah! Quel boulot, mon cher docteur
Ils exhibent tous des maladies
Qu'avant la guerre, on ne connaissait pas
..."

A quoi correspond exactement la 22e section? Les réformés, les exempts pour cause de maladies?

Merci d'avance de vos éclairages
Cordialement
Jérôme Charraud

Salut Jérôme,

Il s'agit de la fameuse 22e Section des Commis et Ouvriers Militaires d'Administration, sise au G.M.P.
Elle a la réputation d'y avoir maintenu au chaud quelques bataillons d'embusqués, notamment fils de bonnes familles à la santé "fragile", durant la guerre.

J'ai lu quelques récits cocasses là-dessus. Il faut que je retrouve ça.

Amicalement,

Stéphan

Re,

• Golen (de), H., "Scandales médicaux pendant la guerre", Maurice d’Hartoy Editeur, 1933. Il était à la 22e S.I.M. C'est un peu la même chose...

Je crois que Cocteau en fut également.

Amicalement,

Stéphan

Bonsoir

Re,

• Golen (de), H., "Scandales médicaux pendant la guerre", Maurice d’Hartoy Editeur, 1933. Il était à la 22e S.I.M. C'est un peu la même chose...

Je crois que Cocteau en fut également.
Amicalement,
Stéphan

Merci Stephan de cet éclairage. Je n'avais pas percuté.
Si je résume ce sont les casernes parisiennes de ma jeunesse, lorsque nous allions dans l'Est pendant que certains restaient à Balard, Mortier et autres lieux privilégiés.

Amicalement
Jérôme

Si je résume ce sont les casernes parisiennes de ma jeunesse, lorsque nous allions dans l'Est pendant que certains restaient à Balard, Mortier et autres lieux privilégiés.

Je sais pas. Connais pas.
Dans ma jeunesse à moi, histoire de ne pas chercher à m'embusquer au SIRPA, je me suis fait exempter. Euh... un militaire a fait cela pour moi. Je n'ai connu de l'armée qu'une semaine dans un HM à Versailles. Très chouette, d'ailleurs.

Amicalement,

Stéphan