Artillerie Spéciale - Saint Chamond d'essais de la société FAMH
Publié : lun. janv. 22, 2018 7:52 pm
Bonjour,
Dans le sujet qui suit, qui concernait l'expérimentation d'un caisson chenillé submersible, caisson susceptible de supporter une travure de pont, un char Saint Chamond était utilisé comme source
électrique des moteurs du Saint Chamond caisson.
viewtopic.php?f=34&t=66881
Ce Saint Chamond se révèle être le même que celui déjà présenté dans cet autre sujet.
viewtopic.php?f=34&t=52890&p=403365&hil ... ne#p403365
Ces deux événements (Givors et St Etienne), qui se situent tous les deux en Novembre 1918 montrent,
bien le même char. Si ce Saint Chamond n'est pas identifié, il possède des caractéristiques qui
permettent de penser qu'il pourrait s'agir d'un char jamais livré aux Armées.
Le blindage, avec renforts verticaux, sur les jointures de plaques, montre un char de la série 62669/62800.
(Voir ci-dessous, pour l'organisation et l'évolution des blindages des chars Saint Chamond) :
viewtopic.php?f=34&t=52776
Les chars de cette série étaient, normalement, tous équipés du canon de 75 mm Modèle 1897.
Le char des essais de Givors, comme celui de Saint Etienne est équipé d'un canon de 75 mm St. Chamond.
S'agit-il donc d'un 401e chars construits et conservé par FAMH pour expertise ou d'un char non livré à Cercottes, en accord avec le Service Automobile ?
Les Groupes Saint Chamond devaient initialement être au nombre de 20, chaque Groupes devant être équipés de 20 chars. Sur cette base, les 400 chars Saint Chamond trouvaient parfaitement leur place.
Dans les faits, après la décision d'utiliser 48 chars Saint Chamond, en chars dépannage, les 12 Groupes
de chars à 15 St Chamond ne représentaient plus qu'un total 180 chars.
Il restait, donc du char disponible pour :
- compenser les pertes,
- disposer de chars "à cannibaliser" en pièces de rechange.
Ce char étant équipé d'un canon de 75 mm Saint Chamond, il peut donc s'agir d'un des exemplaires
compris entre le 62551 et le 62615. il existe, dans cette série, 26 chars non identifiés et, s'il s'agit
bien d'un des chars de cette série, les candidats sont donc nombreux . . .
Les photos prises à Givors ne montrent pas entièrement l'avant du char.
Il est impossible de dire si, au moment des essais de pontage, le char était aussi équipé du support
de chenillette, visible sur la photo faite à Saint Etienne.
Le camouflage, partiellement modifié, sur la photo prise à Saint Etienne, est bien le même que
celui du char photographié à Givors.
La photo à Saint Etienne a été prise le 9 Novembre 1918. Il est donc probable que le camouflage
du char a été abimé à Givors, et qu'il a paru nécessaire de le "retoiletter" un peu, avant de le
présenter au public.
Ce qui reste surprenant, concernant la présentation de ce Saint Chamond à Saint Etienne, c'est que
cette photo soit, à l'heure actuelle, la seule qui semble avait été diffusée . . . .
Il reste probablement des encore des greniers à fouiller à Saint Etienne.
Bonne soirée - Michel
Dans le sujet qui suit, qui concernait l'expérimentation d'un caisson chenillé submersible, caisson susceptible de supporter une travure de pont, un char Saint Chamond était utilisé comme source
électrique des moteurs du Saint Chamond caisson.
viewtopic.php?f=34&t=66881
Ce Saint Chamond se révèle être le même que celui déjà présenté dans cet autre sujet.
viewtopic.php?f=34&t=52890&p=403365&hil ... ne#p403365
Ces deux événements (Givors et St Etienne), qui se situent tous les deux en Novembre 1918 montrent,
bien le même char. Si ce Saint Chamond n'est pas identifié, il possède des caractéristiques qui
permettent de penser qu'il pourrait s'agir d'un char jamais livré aux Armées.
Le blindage, avec renforts verticaux, sur les jointures de plaques, montre un char de la série 62669/62800.
(Voir ci-dessous, pour l'organisation et l'évolution des blindages des chars Saint Chamond) :
viewtopic.php?f=34&t=52776
Les chars de cette série étaient, normalement, tous équipés du canon de 75 mm Modèle 1897.
Le char des essais de Givors, comme celui de Saint Etienne est équipé d'un canon de 75 mm St. Chamond.
S'agit-il donc d'un 401e chars construits et conservé par FAMH pour expertise ou d'un char non livré à Cercottes, en accord avec le Service Automobile ?
Les Groupes Saint Chamond devaient initialement être au nombre de 20, chaque Groupes devant être équipés de 20 chars. Sur cette base, les 400 chars Saint Chamond trouvaient parfaitement leur place.
Dans les faits, après la décision d'utiliser 48 chars Saint Chamond, en chars dépannage, les 12 Groupes
de chars à 15 St Chamond ne représentaient plus qu'un total 180 chars.
Il restait, donc du char disponible pour :
- compenser les pertes,
- disposer de chars "à cannibaliser" en pièces de rechange.
Ce char étant équipé d'un canon de 75 mm Saint Chamond, il peut donc s'agir d'un des exemplaires
compris entre le 62551 et le 62615. il existe, dans cette série, 26 chars non identifiés et, s'il s'agit
bien d'un des chars de cette série, les candidats sont donc nombreux . . .
Les photos prises à Givors ne montrent pas entièrement l'avant du char.
Il est impossible de dire si, au moment des essais de pontage, le char était aussi équipé du support
de chenillette, visible sur la photo faite à Saint Etienne.
Le camouflage, partiellement modifié, sur la photo prise à Saint Etienne, est bien le même que
celui du char photographié à Givors.
La photo à Saint Etienne a été prise le 9 Novembre 1918. Il est donc probable que le camouflage
du char a été abimé à Givors, et qu'il a paru nécessaire de le "retoiletter" un peu, avant de le
présenter au public.
Ce qui reste surprenant, concernant la présentation de ce Saint Chamond à Saint Etienne, c'est que
cette photo soit, à l'heure actuelle, la seule qui semble avait été diffusée . . . .
Il reste probablement des encore des greniers à fouiller à Saint Etienne.
Bonne soirée - Michel