Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et à tous,

J'admets volontiers que le titre du message puisse surprendre. Comme vous pouvez l'imaginer, je ne suis plus de première jeunesse et j'ai trouvé ce forum par hasard à partir d'une photo trouvée sur Google Earth concernant la nécropole de Flirey, le bois de Flirey ayant été évacué devant des forces supérieures en nombre et sur le point d'être encerclé le 21 septembre 1914 par le 6ème bataillon du 346ème RI (73ème DI dite les loups de Bois-le-Prêtre) qui a été le régiment de mon père à partir de 1915.

Flirey est un nom apparaissant dans le journal des opérations du service de santé site Mémoires des Hommes.

Mon père (1895-1971) m'a eu tard en âge car je suis né en 1954.

Il a été Président de la Fédération Nationale des Médecins du Front jusqu'à son décès et, alors qu'il était chef de clinique en 1940, s'est engagé en tant que médecin commandant de régiment. Non fait prisonnier, il s'est déplacé au camp de Surgères pour reprendre ses activités civiles, les hostilités étant terminées.

Cordialement.

Bonjour Cosworth57200

soyez le bienvenu

un prénom en signature serait plus sympa pour s'adresser à vous
Agréables échanges

Amicalement
Francine

Bienvenue dans la tranchée un prénom peut-être

Aucun problème pour le prénom.

Jean-Michel

Francilien d'origine, mon parcours professionnel m'a amené à pas mal bouger au nord de la Loire et je demeure actuellement à Siltzheim qui est dans le Bas-Rhin et très proche de Sarreguemines.

Bien entendu, je suis disponible pour de riches échanges. Pour d'éventuelles rencontres, c'est plus compliqué vu un avc qui, sans être trop méchant en termes de capacités cognitives m'a précipité dans un fauteuil roulant.

A l'approche des commémorations du centenaire de la fin de cette guerre, j'envisage de rédiger un roman historique en honneur du groupe de brancardiers divisionnaires de la 73ème DI. Les faits seront bien entendu romancés mais les sources historiques, en particulier les JMO, permettent un suivi au plus près des réalités historiques.

Très cordialement.

Jean-Michel

Bonjour Jean-Michel,

Amateur de sport automobile si j'en juge par le pseudo?

Bonjour,

Pas plus que ça concernant le sport automobile mais j'ai eu un Sierra Cosworth gonflée à 275 chevaux et, comme je roulais souvent de nuit sur l'A4, il m'arrivait d'aller du péage de Reims à celui de Metz à plus de 200 de moyenne.

Maintenant ce serait impossible et très déraisonnable vu la nécessité d'un module adapté à la conduite hémiparétique.

En poursuivant mes travaux de recherche concernant le livre que je projette concernant le GBD de la 73ème DI, je me demande par quel miracle mon père a traversé l'enfer de cette guerre sans plus de blessures qu'un tympan crevé vu que les services de santé de la 73ème DI ont été décimés lors de l'accident du tunnel de Tavannes.

Concernant l'accident du tunnel de Tavannes, j'ai trouvé des infos importantes dans le JMO des services de santé de la 73ème DI. Ces services ont perdu 102 hommes dans cet accident, dont le médecin-major, 4 pharmaciens, 2 dentistes et 77 brancardiers. Une petite moitié de l'effectif global de ces services étaient à la ferme du cabaret (je n'ai pas encore repéré sur carte où elle était) et, après accident, ces services étaient réduits à 95 officiers et hommes

Cet accident a causé la perte d'environ 600 hommes, majoritairement des territoriaux, 70 % des cadavres étant non identifiables et tombaient souvent en poussière du fait de l'incendie qui a duré plusieurs jours. L'état-major de la 146ème brigade de la 73ème DI a été touché, son chef le colonel FLORENTIN faisant partie des disparus.

J'ai vu que le GBD 73 avait ouvert un JMO spécifique, les exemplaires de celui entre le 22/08/1915 et le 04/09/1916 ayant été détruits lors de l'incendie.

Ce nouveau JMO fait état du retour le 05/09/1916 au matin de 13 brancardiers survivants ayant échappé à la catastrophe.