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Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : mar. nov. 11, 2008 9:58 pm
par denis33
Bonsoir à toutes et à tous.

Peut-être un nouveau sujet qui j'espère va très vite s'enrichir...

Voilà en quelques lignes les régiments et services qui se trouvaient à Bordeaux juste avant la guerre.

Quartier général du général commandant le 18e C.A..
Directeur du service de l’intendance du 18e C.A..
Directeur du service de santé du 18e C.A..
Directeur de service vétérinaire du 18e C.A..
Général inspecteur des formations de réserve.
Général commandant la 35e D.I..
Général commandant la 70e brigade.

144e R.I. ( E.M. et 2 bataillons).
( 3 compagnies se trouvaient à Blaye et une à Royan)
58e R.A.C. (E.M. et 12 batteries).
18e escadron de train (E.M. et 3 compagnies).
18e section de secrétaires.
18e section de commis.
18e section d’infirmiers.
18e section de gendarmerie.
Direction du génie.
Hôpital.
Magasin de vivres.
Magasin général d’habillement et de campement.
Conseil de guerre.
Prison militaire.

Troupe coloniales.
7e R.I.C.
Annexe de dépôt des isolés.

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Le 2 août 1914 : l’ordre de mobilisation est lancé. Le 7e régiment d’infanterie coloniale tient garnison à Bordeaux (caserne Xaintrailles).
Il est commandé par le colonel Mazillier dont l’adjoint est le lieutenant-colonel Dudouis. Le 1er bataillon est sous les ordres du commandant Sévignac. Le 2e est commandé par le chef de bataillon Savy, le 3e par le chef de bataillon Bernard. Le 7 août 1914 le 7e R.I.C. s’embarque à la gare de la Bastide.


Extraits de la conférence « L’université de Bordeaux et la guerre »
de Paul COURTEAULT. Faite à l’Athénée le 4 mars 1918

« L’histoire de la participation de l’université de Bordeaux commence le 2 août 1914. Les locaux furent mobilisés en même temps que les maîtres et les étudiants. Le dimanche 2 août, à 5 h 00, le 2e bataillon du 7e colonial prenait possession des facultés des sciences et des lettres ; Il partit dans la nuit du 7 au 8, au milieu de l’émotion qui partout accompagna le départ des soldats à la frontière. Les coloniaux furent remplacés du 15 août au 1er septembre, par des bataillons de zouaves arrivant du Maroc et par des territoriaux de la région. Une compagnie du 144e R.I.T. et la 18e section des C.O.A.cantonnèrent à la faculté de droit ; la faculté de médecine hébergea le 344e R.I. et le dépôt commun du 144e R.I..

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Les hommes couchaient sur la paille, dans les vestibules, les couloirs, les amphithéâtres. Ils faisaient leur toilette et leur cuisine dans les cours. Un bœuf fut dépecé devant le tombeau de Montaigne. Les zouaves mirent dans nos paisibles locaux la note vibrante de leurs chéchias rouges et de leur clairon. Il leur arriva de danser dans l’institut de géographie…
Le 6 septembre 1914, les soldats cédèrent la place aux ministères. Le gouvernement venait d’arriver à Bordeaux. »

....

Bien cordialement.
Denis







Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : mar. nov. 11, 2008 10:41 pm
par Stephan @gosto
Bonsoir,

Denis, j'ai une carte-photo qui tombe pile-poil pour illustrer le début de cette nouvelle saga ! ;)
Je crois l'avoir déjà postée sur le forum... mais quand ? où ?...

Bref, la voici. Elle fut écrite le 2 août 1914 par un gars du 144e R.I. Très certainement apparaît-il sur cette photo... mais lequel ?...

Je la trouve très belle avec ces réservistes encore en "civil", devant les grilles de la caserne. Je trouve également que le court texte, dans sa simplicité, est très exactement à l'unisson de ce que beaucoup d'hommes pensaient en ces journées d'août 14...

Amicalement,

Stéphan

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Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : mer. nov. 12, 2008 3:38 pm
par francois mattart
Bonjour,
Tout ce qui concerne le 144 m'intéresse...
Plus particulièrement ce qui touche la 11ème Cie.
Très belle carte Stéphan, je peux en profiter ?
Amicalement,
François

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : jeu. nov. 13, 2008 2:17 am
par denis33
Bonsoir à toutes et à tous. ou plutôt bonne nuit...

Superbe cette photo Stéphan!!! Donnons lui un peu de "vie" avec ces quelques lignes qui viennent de l’ouvrage du colonel Didier « La IXe compagnie au feu » . Les quelques hommes représentés sur cette photo étaient certainement très proches de ces évènements…

1er août 1914

17 h 00 !… Le sergent Pailloud mon secrétaire du bureau de la place me remet en clair, à mon domicile, villa « la Crète », un télégramme reçu du commandant de la 18e région : « Le premier jour de la mobilisation est le 2 août ».
C’est la guerre !…
A l’instant même le tocsin sonne… Le glas des cloches est à peine éteint que la population entière est dans la rue.
Le parvis étroit de notre-Dame de Royan déborde d’une foule féminine consternée qui attend l’heure de la prière pour pénétrer dans la maison de Dieu.
La petite place de la Mairie, resserrée entre des grilles est pleine d’une foule masculine qui attend les nouvelles…
… A la caserne Champlain, la 9e compagnie, en carré, les officiers et sous-officiers an centre reçoit communication de l’ordre ; minute terriblement solennelle qui met à une rude épreuve les esprits et les cœurs de tous ces jeunes hommes jusque là parfaitement insouciants du terrible drame que peut représenter un conflit armé entre deux peuples dont la valeur guerrière est sensiblement égale.
Les rangs rompus, aucune explosion ; cadres et hommes vont à leur tâche pour exécuter un travail dont les moindres détails ont été prévus par un horaire qu’ils connaissent pour l’avoir plusieurs fois pratiqué dans des exercices de mobilisation.

2 août 1914
C’est à Bordeaux que la compagnie recevra ses réservistes qui porteront son effectif à 250 hommes et 4 officiers.
Pour l’instant, avec son effectif de paix et tout en se mobilisant, elle est employée à tous les détails de l’installation du personnel, artilleurs et sapeurs, qui va armer les défenses de l’entrée de la Gironde dont le lieutenant-colonel Noir va être le chef…

4 août 1914
Clique en tête, à 10 h 00, la compagnie quitte la caserne Champlain, et par la rue Gambetta se rend à la gare dont les abords sont peuplés d’une foule inquiète et bruyante de baigneurs que la mobilisation a surpris ici, et qui maintenant regagnent en hâte leurs foyers.
Dans un coin, près des portes d’entrée du hall, sont groupés les parents des soldats qui attendent que les rangs soient rompus pour embrasser une dernière fois leurs petits…
L’heure approche ; la compagnie qui s’est reformée en carré reçoit les dernières instructions au sujet de l’embarquement…
La 9e compagnie entre en gare ; les sections prennent place dans des voitures spéciales accrochées au train ordinaire. A midi, le train s’ébranle… Combien reviendront-ils ?…
Seize heures ! Bordeaux !… Le débarquement terminé la compagnie est dirigée sur « l’Olympia » où elle cantonne.

5 août 1914
Les réservistes sont versés dans les sections ; les cadres actifs, se multiplient pour amalgamer ces hommes différents d’âge et d’esprit, mais pleins de bonne volonté.

6 août 1914
Derniers préparatifs et rudes efforts de la mise au point, rien ne doit être négligé car on embarquera cette nuit.
Vers 22 h 00, le 3e bataillon, musique en tête, accompagné d’une foule de parents et d’amis, quitte ses cantonnements. Les hommes lourdement chargés, habillés de neuf, marchent avec gêne, surtout les réservistes. Les cuivres, malgré tout, font bomber les poitrines et redresser les têtes ; une certaine fierté illumine les visages.
Les wagons sont garés près d’un quai ; l’embarquement commence à 23 h 00 et est terminé à minuit. Tout s’est passé dans le plus grand ordre et surtout sans bruit : hommes, animaux et voitures ont pris place sans heurt.
Un long coup de sifflet et le train se met en marche dans la nuit… Nous roulons vers les frontières…


Bonne nuit...
Bien cordialement.
Denis







Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : ven. nov. 14, 2008 2:46 pm
par denis33
Bonjour à toutes et à tous.

Je mets mes "premières" recherches sur les officiers du 144e R.I. sur ce fil. (Peut-être qu'elles pourront être complétées, notamment par des portraits manquants). Les quelques portraits que j'ai pu trouvé viennent du journal "illustration" publié entre 1914 et 1919 et de quelques "livres d'or".



LISTE DES OFFICIERS MORTS POUR LA FRANCE DU 144e R.I.


Colonel

- GAUTHIER Joseph :1855 (Grenoble) - 1914 (Hôpital du Val de Grâce- Paris).

Lieutenant-colonel

- CLEMENS Albert : 1867 (Avignon) - 1918 ( ambulance 5/59 Compiègne).

Chefs de bataillon

- CANET Emile : 1879 (Limoges) – 1918 (ambulance de Chauny).

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Citation à l’ordre de la brigade :
« A montré de très belles qualités de bravoure, d’habileté et de décision. Le 18 juin, étant en 1ère ligne et entendant une fusillade d’une certaine importance devant ses tranchées, s’est résolument porté en avant avec 5 hommes pour se rendre compte des évènements. Trouvant l’ennemi en train de déborder la patrouille de l’aspirant Dubrocas, l’a énergiquement attaqué en flanc avec les 5 hommes et l’a contraint de se replier en abandonnant sur le terrain, avec tous ses papiers et tous ses insignes, le corps d’un sous-officier qui a fourni des renseignements précieux ».

Citation à l’ordre de l’armée du 28 avril 1917 :
« A la tête de son bataillon dont il exerce le commandement depuis quelques jours seulement, a témoigné à tout instant, du 17 au 19 avril 1917, les plus brillantes qualités militaires, d’allant, de ténacité et de courage, ayant la plus exacte compréhension d’une situation en certains moments très délicate. A fait donner à sa troupe avec enthousiasme le maximum d’effort et a obtenu les plus beaux résultats ».

Citation à l’ordre du 18e C.A. le 7 juin 1917 :
« Officier supérieur alliant aux plus belles qualités d’énergie et de courage, l’allant enthousiaste qui enlève la troupe. Doué d’un sens militaire avisé et d’un remarquable coup d’œil, a coopéré avec une habilité et un élan dignes d’éloges au succès d’une opération délicate, qui dans la nuit du 7 au 8 mai 1917, a assuré la réduction d’un centre de résistance ennemi, la conquête de tranchées allemandes et la capture de nombreux prisonniers ».

« Des éléments du 144e R.I. et en particulier du bataillon Giard, ont, de leur propre mouvement nettoyé des mitrailleuses allemandes qui prenaient nos troupes sous leur feu, et fait des prisonniers à l’ennemi » Général Marchand.

« Je viens de voir le 144e R.I. revenant du chemin des Dames, où il a fait son devoir. Officiers et soldats sont trempés, couverts de boue, mais ils marchent fièrement, ils en ont le droit. Je suis content du 144e R.I., dites le lui » Général Hirschauer.

Chevalier de la légion d’honneur :
« Officier courageux, intelligent, actif et plein d’entrain, commande parfaitement la compagnie. Est sur le front depuis le début de la campagne et a pris part à tous les combats livrés par le régiment ».

Capitaines

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- DUCOURT Jean : 1887 (Cestas) – 1918 (Lagny).
Chevalier de la légion d’honneur :
Capitaine à titre temporaire (réserve) au 15e régiment de dragons, détaché au 144e R.I..
« Brillant officier. Chargé de remplir une mission particulièrement délicate au cours des
combats des 16, 17 et 18 avril 1917, a fait preuve des plus belles qualités militaires. S’est
prodigué partout et toujours, communiquant son courage et son énergie à tous ses soldats,
repoussant cinq contre-attaques allemandes et donnant un appui efficace aux unités
voisines ».

ETCHEVERRY Ernest : 1877 (Hasparren) – 1914 (Thuin).

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- FOURCANS Léon : 1877 (Denguin) – 1917 (Craonnelle).
Chevalier de la légion d’honneur :
« Méritant par ses services avant la guerre et les titres qu’il s’est acquis au cours de la campagne. Une blessure, une citation ( a déjà reçu la croix de guerre) ».

- LARRIEU François : 1895 (Châteauroux) – 1918 (Lagny).

- MARRAUD des GROTTES Jean : 1881 (Ingrandes) – 1918 (Renansart).

- OLIVIE Jean : 1870 (Port-Sainte-Marie) – 1914 (moulin de Vauclerc).
Chevalier de la légion d’honneur :
« A dans toutes les circonstances de la lutte, fait preuve d’activité, d’énergie, de courage au
feu ; a dirigé sa compagnie avec une intelligence éclairée, l’a maintenue sous le feu avec la
plus grande énergie, soutenant le moral de ses hommes et donnant l’exemple de plus grand
mépris de la mort ».

Citation à l’ordre de l’armée :
« Brillante conduite devant l’ennemi, tombé glorieusement dans une attaque ».

- PUCHEUS-REY Jean : 1880 (Lembeye) – 1914 (moulin de Vauclerc).

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- ROUX Camille : 1873 (Nouméa) – 1914 (Lobbes).

- ROTH Marcel : 1882 (Belfort) – 1918 (Lagny).

- SARGET Pierre : 1873 (Paris VIe) – 1918 (hôpital n° 51 de Villeblevin).

-SEDILLOT Emmanuel : 1881 (Paris XVe) – 1914 (Lobbe-Charleroi).
....

Bien cordialement.
Denis

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : ven. nov. 14, 2008 4:11 pm
par francois mattart
Bonjour Denis,
Merci pour ces renseignements dont je suis friands. :bounce:
Je n'ai pas de portraits mais quelques photos de tombes oui.
Cordialement
François

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : sam. nov. 15, 2008 9:07 pm
par denis33
Bonsoir à toutes et à tous.

Suite... (Pour beaucoup, hélas je suis pauvre en informations...)


Lieutenants et sous-lieutenants

ARNAUD Ernest : 1892 (Bayac) - 1918 (Bray-Saint-Christophe).

BARITAUT Jean : 1887 (La Réole) - 1918 (Lagny).

BEAUFORT Charles : 1896 (Sete) - 1918 (Lagny).

BENSE Jean : 1893 (Aïnhise-Mongelos) -1917 (Craonnelle).
(Merci à Peyo pour le déchiffrage)

BODIN Pierre : (Rien trouvé).

CAPEYRON Pierre : 1887 (Bordeaux) - 1914 (Craonnelle).

Citation à l’ordre du corps l’armée :
1er mars 1915.
« Brillante attitude au feu dans divers combats. Tombé glorieusement au cours d’une reconnaissance » signé Général Marjoulet.

Croix de guerre étoile et croix de chevalier de la Légion d’honneur posthume (22 septembre 1919).

Tombé au champ d’honneur sur les pentes du plateau de Craonnelle le 12 octobre 1914.

Au moment de la déclaration de guerre, il est trois fois lauréat de la faculté de droit de Bordeaux. Avocat, Docteur en droit.

Voilà ce qu’écrit le commandant Besson du 2e bataillon à son propos à son père :
« Il ne m’est pas possible de vous donner des indications bien précises sur les circonstance de la mort de votre fils. Les hommes qui étaient avec lui sont tous restés couchés sur le champ de bataille et je n’ai pu avoir d’eux, et de lui, aucun renseignement. Selon toutes probabilités, il a été tué sur les pentes du plateau de Craonnelle en se dirigeant vers le village où il avait reçu l’ordre de se porter pour se mettre en liaison avec le bataillon qui l’occupait. Depuis cette malheureuse affaire, dans laquelle j’ai perdu ce que mon bataillon avait de meilleur, nous avons quitté le point de la ligne de bataille et nous avons eu la douleur d’y laisser en partie les dépouilles de ceux qui y étaient tombés le 12 octobre.
Il y a quelque temps, le 2e étranger a pu progresser vers Vauclerc ; on a trouvé le corps du lieutenant Capeyron, on a renvoyé au colonel le portefeuille sans aucun autre objet et sans aucune autre indication sur le lieu de la sépulture qui est probablement Craonnelle… ».

Le sous-Lieutenant Capeyron reçut son 2e galon, le 6 octobre 1914 en récompense de sa bravoure au feu ; six jours après, il tombait en se portant à l’attaque de Vauclerc à la tête de ses hommes.
C’est le colonel Betbeder du 144e R.I. qui donna l’ordre d’attaque au lieutenant. Laissons lui la parole « Le 12 octobre, la 70e brigade recevait l’ordre de se porter à l’attaque de Vauclerc, autrement dit de Craonne. Le 2e bataillon de mon régiment recevait l’ordre d’appuyer l’attaque du second régiment de la brigade (57e R.I.) et d’assurer la liaison avec le 3e bataillon qui se trouvait à Craonnelle. Ce fut le lieutenant Capeyron qui avec 8 ou 10 hommes, futchargé de cette mission. Il quitta sa compagnie vers six heures par un brouillard intense qui dura jusqu’à huit heures. Dès que les allemands se rendirent compte de notre attaque, ils firent pleuvoir sur la colonne un déluge d’obus de toute nature, qui nous obligèrent à nous terrer sans pouvoir avancer. Le lieutenant Capeyron ne put remplir sa mission et aucun officier de son bataillon ou du bataillon avec lequel il devait rentrer en liaison ne l’a vu de la journée. Dès la tombée de la nuit, son chef de bataillon a envoyé des patrouilles à sa recherche ; j’ai également donné l’ordre au bataillon de Craonnelle de le retrouver ; aucune recherche n’a donné de résultat. Il semble donc que, à la faveur du brouillard, il s’est avancé en cheminant entre les deux bataillons sans les voir, qu’il les a dépassés pour tomber soit sur une tranchée, soit sur une patrouille ennemie. Il peut avoir été fait prisonnier, ce dont je doute , car il n’était pas homme à se rendre, ou bien il a été tué. Comme nous n’avons aucune preuve de sa mort, j’ai dû le porter disparu… Depuis le 23 août, au combat de Thuin jusqu’à celui de Vauclerc, il avait montré une audace, un sang froid qui faisaient l’admiration de tous. Estimé de ses chefs, il était aimé de ses hommes… ».

CLEDES Marcel : 1888 (Coursan) - 1914 (Chevry).
Citation à l’ordre de l’armée :
« A la tête de sa section, s’est emparé d’une tranchée ennemie et s’y est maintenu contre des attaques réitérées et violente, appuyées par une puissante artillerie et de nombreuses mitrailleuses ».

COUPEAUD Marius : 1891 (Vibrac -16) - 1914 (Lobbes- Hôtel-Dieu).

D’ESPOURRIN Emile : 1895 (Mirande) – 1918 (Lagny).

De CARDENAU de BORDA : ? (Bordeaux) – 1914 (Pontavert).

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...

Bonne soirée.
Bien cordialement.
Denis

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : lun. nov. 17, 2008 10:15 am
par francois mattart
Bonjour Denis,
Merci pour ces nouveaux rensignements.
Je découvre enfin des nouvelles du Lieutenant De Floris.
Des détails sur sa mort ainsi que sur son lieu de décès.
Dans le livre de Mr Rocafort ( Avant l'oubli ) il était mentionné "Disparu".
Pas de sépulture à Lobbes mais je sais maintenant que son corps a bien du partir quelque part.
Merci
Très cordialement
François
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Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : jeu. nov. 20, 2008 3:41 pm
par francois mattart
Bonjour,
Pour revenir sur la carte-photo de Stéphan, voici un Labat Emile mort à Lobbes.
Son corps y est toujours.
C'est peut être lui qui a écrit cette carte...
J'épluche encore néanmoins chaque fiche au nom de Labat du 144 sur MDH.
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Cordialement
François

Re: Les Bordelais dans la Grande Guerre

Publié : jeu. nov. 20, 2008 4:12 pm
par Stephan @gosto
Bonjour François,

Je crains que l'on ne sache jamais quel aura été le sort de ce Labat... Si, au moins, il avait laissé son prénom sur la carte...
Tu peux utiliser cette carte pour ton blog, bien sûr !

Amicalement,

Stéphan