Re: Lieutenant indigène
Publié : mar. mars 20, 2007 4:00 pm
Bonjour à tous!
L'arrière grand-père de ma femme, Mohammed Aouach, portait le grade de "Lieutenant indigène" (comme on disait en ce temps là!) au 1er régiment de tirailleurs algériens de Blida. Il fut tué à l'ennemi le 18 juin 1918 pendant la bataille de Reims. Sa vie fut une véritable aventure: né à Médéa en Algérie en 1869, il s'engagea à 19 ans dans les tirailleurs. Après quatre années à Cherchell, il participa à la campagne de Madagascar, puis à la mission Foureau-Lamy où, pendant deux années, ils traversera l'Afrique, de l'Algérie au Congo, en passant par le lac Tchad, combattant les touaregs du fameux mercenaire Rabah! Il participa ensuite à la pacification du Maroc et des confins, puis un premier passage en France en 1915 où il combattra en Champagne et dans la Somme. Il repartira en 1917 pour la mission du Hedjaz qui le ménera jusqu'à Djibouti. Il reviendra en France en 1918, où il perdra la vie à l'âge de 49 ans. Il repose depuis, dans la Nécropole de Sillery, entouré de ses frères d'armes. Il était chevalier de la Légion d'Honneur, décoré de la croix de chevalier d'Anjouan des Comores, de la médaille coloniale avec agrafes "Mission saharienne", "Centre Afrique", "Maroc" et "Madagascar". Médaille du Maroc, Palmes académiques, Mérite agricole, Médaille des actes de courage et de dévouement, Médaille d'argent de l'Alliance française. Sur la photo ci-jointe, il pose avec notre arrière grand-mère, Marie-Gabrielle Martin, originaire de Gap dans les Hautes-Alpes, qu'il rencontra à Alger. Je viens de terminer l'écriture d'un livre qui parle d'eux. Ce roman s'intitule "Lieutenant indigène", publié aux éditions de La Découvrance.

L'arrière grand-père de ma femme, Mohammed Aouach, portait le grade de "Lieutenant indigène" (comme on disait en ce temps là!) au 1er régiment de tirailleurs algériens de Blida. Il fut tué à l'ennemi le 18 juin 1918 pendant la bataille de Reims. Sa vie fut une véritable aventure: né à Médéa en Algérie en 1869, il s'engagea à 19 ans dans les tirailleurs. Après quatre années à Cherchell, il participa à la campagne de Madagascar, puis à la mission Foureau-Lamy où, pendant deux années, ils traversera l'Afrique, de l'Algérie au Congo, en passant par le lac Tchad, combattant les touaregs du fameux mercenaire Rabah! Il participa ensuite à la pacification du Maroc et des confins, puis un premier passage en France en 1915 où il combattra en Champagne et dans la Somme. Il repartira en 1917 pour la mission du Hedjaz qui le ménera jusqu'à Djibouti. Il reviendra en France en 1918, où il perdra la vie à l'âge de 49 ans. Il repose depuis, dans la Nécropole de Sillery, entouré de ses frères d'armes. Il était chevalier de la Légion d'Honneur, décoré de la croix de chevalier d'Anjouan des Comores, de la médaille coloniale avec agrafes "Mission saharienne", "Centre Afrique", "Maroc" et "Madagascar". Médaille du Maroc, Palmes académiques, Mérite agricole, Médaille des actes de courage et de dévouement, Médaille d'argent de l'Alliance française. Sur la photo ci-jointe, il pose avec notre arrière grand-mère, Marie-Gabrielle Martin, originaire de Gap dans les Hautes-Alpes, qu'il rencontra à Alger. Je viens de terminer l'écriture d'un livre qui parle d'eux. Ce roman s'intitule "Lieutenant indigène", publié aux éditions de La Découvrance.
