Forum PAGES 14-18

Bonjour,

J'effectue des recherches sur le soldat Valentin et je m'interroge.
En effet, le soldat a rejoint le 115° régiment d'artillerie lourde à Nîmes le 31- 12- 1917, ensuite, ses dessins nous conduisent vers St Raphael et la Napoule dans le sud. Arrivé à Salonique, Il est affecté au 343° régiment d'artillerie lourde coloniale le 26-03-1918.

Je souhaiterais connaitre le port d'embarquement, le nom du bateau qui a emmené ce régiment, le lieu de cantonnement des soldats à Salonique
et si possible quelques éléments d'histoire sur cette période.

Merci de votre aide. Cordialement.

Bonjour,

Nous en sommes au même point.
Mon grand-père semble avoir eu le même parcours = il passe du 116° RAL au 115° RAL fin 1917 (après une blessure à Douaumont en septembre 17) et il embarque semble-t-il a Marseille en février 18 pour être incorporé dans l'armée d'Orient au 343° RALC.

Il me reste certains documents à explorer.

Je vous tiens au courant.

JM

Bonjour,

Nous en sommes au même point.
Mon grand-père semble avoir eu le même parcours = il passe du 116° RAL au 115° RAL fin 1917 (après une blessure à Douaumont en septembre 17) et il embarque semble-t-il a Marseille en février 18 pour être incorporé dans l'armée d'Orient au 343° RALC.

Il me reste certains documents à explorer.

Je vous tiens au courant.


JM

Bonjour,

Merci pour votre réponse, aussi les Poilus du 343e auraient combattu au coté des soldats italiens. Dommage que Valentin n'a pas dessiné cette période avec le port d'embarquement et le bateau.

Ci-joint une carte qui représente son éventuel parcours en Orient.

Cordialement. Gérard

Bonjour,

Le 343° R.A.L.C. est officiellement créé le 1° mars 1918, mais les "nouveaux" groupes et batteries qui le composent existaient en fait en Orient depuis 1916 pour la plupart et étaient administrativement rattachés avant cette date aux 104°, 106°, 121° R.A.L. et au 2° Régiment d'Artillerie Coloniale essentiellement.
Les effectifs envoyés en renfort au début 1918, provenant de différents régiments, étaient destinés à compléter les effectifs de ces Groupes (tués, blessés, manquants, malades, permissionnaires) et ont donc compté au 343° R.A.L.C. à leur arrivée en Orient mais ils n'ont pas fait mouvement avec le "nouveau" Régiment dont l'essentiel des effectifs était déjà présent en Orient, souvent depuis longtemps.
Il faut donc connaître avant tout la date d'affectation exacte et la batterie précise d'affectation des artilleurs que vous recherchez pour avoir une éventuelle possibilité de connaître le navire qui a amené ces renforts en Orient, ce qui n'est pas toujours simple car la majorité des archives de l'Armée d'Orient a disparu lors de la perte du batiment qui les transportait après la fin de la guerre!
Cordialement, GUY.

Bonjour,

d'abord, merci pour vos réponses.

J'ai de mon côté retrouvé des cartes postales de mon grand-père (cartes que je cherchais depuis longtemps connaissant leur existence) qui attestent qu’un grande partie du voyage, du moins en ce qui le concerne a été faite par la terre, donc sans aucun doute par chemin de fer.

Voici le parcours par carte postale en ma possession :

1- Castres – 14/11/1917 (sans doute dépôt après blessure) 116° RAL
2- Marseille – 3/2/1918
3- Nice - 8/2/1918
4- Pise et Livourne 9/2/1918
5- Rome – 10/2/1918
6- Tarente – 12/2/1918
7- Tarente – 14/2/1918 : embarquement sur le Timgad de la Compagnie Générale Transatlantique (cf. photo jointe = illustration de la carte dont le texte dit « vue du bâtiment qui nous transporte de l’autre côté des terres »)
8- Salonique – 18/3/1918 (sans savoir si le voyage s’est effectué par la terre ou la mer mais avec le texte suivant « Je suis à la veille de prendre la mer… », pour où that’s the question et semblant sous-entendre qu’elle n’a pas été prise de manière remarquable avant cela, ce qui pourrait signifier une traversée par la terre de la péninsule grecque après un débarquement sur la côte adriatique).

Quand on réfléchit bien, c’est vrai qu’il y a quand-même beaucoup moins de trains que de bateaux qui ont été coulés par des U-Boot et que c’est une des choses que l’Etat Major pouvait savoir facilement…, encore que…

J.M.

NB : je ne peux pas accéder à l'image que vous proposez

Bonjour,

Je ne sais pas si c'est bien l'info que vous cherchez mais le voyage de Tarente vers la Grèce se faisait par voie de mer. Un des trajets pour les permissionnaires de l'armée d'Orient était Itéa-Tarente par mer puis le train vers la France et inversement au retour.

Concernant le lieu de cantonnement des soldats, il s'agit du camp allié de Zeitenlick au nord-ouest de Salonique.

Cordialement.

Benoît

Bonjour,

Un petite info que je posséde, en 1915 l' AGP a embarqué sur " le Timgad" pour se rendre à en Grèce.
Il repose maintenant au cimetière militaire de Zeitenlick.
Dans les différents forums il est fait référence au front d'Orient ( MPF-santé-..)
Cordialement

Christine

Bonjour,

Le soldat Etienne André Valentin matricule: 3285 recherche aussi le bateau qui l'a conduit à Salonique passant du 115e RAL au 343e RALC le 26 mars 1918.
Fin 1916, les Poilus cantonnaient au camp de Harmankeni et en mars 19 au camp de zeitenlick.
A la bibliothèque" Pavillon du Roi" à Vincennes on découvre une bonne partie des historiques des régiments mais il n'est pas certain de trouver le nom du bateau.
Cordialement.

Bonjour,

En feuillettant les carnets de route du soldat Valentin, j'ai remarqué un croquis réalisé en Albanie. Mais ce pays est tout en longueur et cotoie aussi la Macédoine Serbe. Seule, l'année était notée sur ses dessins. Aussi, j'ai eu l'occasion de lire dans les journaux de l'association des Poilus d'Orient que certains soldats partaient d'Italie.

Merci pour tous ces renseignements et à bientôt.

Cordialement.

Bonjour,
En fouinant, j'ai découvert le recit rédigé par un artilleur: Jean Ernest TUCOO-CHALA

ces documents sont intéressant car ce soldat volontaire est parti de Nîmes vers Salonique au même dates que le canonnier VALENTIN.
Ses descriptions sont précises et décrivent avec certitude le déplacement entre la France et l'Orient, il site des villes comme:Cannes, Nice, Savone, Gène, Livourne, Rome, Tarente, Bralo et Salonique.

Aussi, quatre bateaux attendent au port de Tarente: le d'Entrecastreaux, le Vigilant, le Patrie et le Verdon.

aujourd'hui, nous restaurons l'exposition sur la grande guerre et nous ne savons toujours pas dans quel bateau Etienne André Valentin a embarqué. Je suis tout de même satisfait, car presque tous les morceaux de son histoire sont reccollés.

En mémoire de tous les Poilus d'Orient, je vous souhaite bonne lecture.

Cordialement.