couvre-casque Adrian ?

[cawete]

Bonsoir

En passant à la libraire, j'ai vu le n°1 d'une nouvelle collection hachette et comme c'était le premier à 1,99 euros, qui de plus concernait Verdun, je l'ai acheté même si je n'aime pas ce genre de série.

Bon, je ne parlerai pas du texte que je n'ai fait que survoler (généralités) mais la figurine m'a interpellé : outre le bleu très foncé de l'uniforme, le casque est recouvert d'une housse brun clair.

Dans aucune photo je n'ai vu ce genre de protection ou camouflage -- et certainement pas en 1916 à Verdun

Voir ici : http://www.hachette-collections.com/obj ... BE_Adwords

Pourquoi faire simple (casque bleu) quand on peut faire compliqué et ..... faux

Qu'en pensez-vous

Bonne soirée

José

[Piou-Piou]

Bonsoir José,

Je viens de voir la figurine, le casque Adrian pouvait effectivement être recouvert d'une housse de toile pas de cuir, j'imagine qu'il est compliqué de reproduire à l'identique la ressemblance de la toile.
Il y a des spécialiste de figurine sur le forum qui pourront peut-être donner une explication.

Cordialement.
Phil.

[gerard28]

bonjour

il existe aussi des housses blanche marquée 1917

gégé

[Gilles ROLAND]

Bonjour,

Apparemment, l’utilisation du couvre-casque a duré jusqu’à fin 1916

Trouvé sur la toile

Le couvre casque :

Dès la mise en service massive du casque Adrian, il apparaît que la couleur employée n'est pas appropriée pour la guerre de tranchée. La réflexion des rayons du soleil sur le vernis bleuté du casque le rend facilement repérable. De nombreux cas de soldats repérés et tués par les guetteurs allemands alors qu'ils sont au créneau sont constatés. Pour éviter au maximum d'être ainsi repérés, les soldats badigeonnent leur casque de boue.
Début 1916, il est décidé de distribuer aux troupes un couvre-casque de tissu, mais sa couleur définitive ne fait pas l'unanimité. Si certains officiers estiment que la couleur la meilleure serait le kaki, qui se confond avec la terre des tranchées, d'autres pensent au contraire que sa teinte semble devoir être celle du drap des capotes.
Kaki ou bleu clair, les couvre-casques ne sont utilisés que pendant le premier semestre 1916.

Le casque Adrian 2eme type :

Le 3 juin 1916, sur demande du général Joffre, les casques en service reçoivent par mesure d'ensemble, une peinture terne destinée à en dissimuler la visibilité.
Les casques en cours de fabrication subissent quant à eux une transformation. Cuits plus longtemps durant la chaîne de montage, ils prennent une teinte qui tend à devenir gris fer au lieu de gris-bleu. Cela a pour résultat de les rendre plus mats et donc moins luisants au soleil.
Dès que l'opération de repeinture est terminée et que les nouveaux casques commencent à sortir des usines (fin 1916), il n'est plus fait usage des couvre-casques en tissu. Etant souvent malpropres, ils présentent les mêmes inconvénients que le badigeonnage à la boue (interdit le 15 octobre 1916) que sont les risques d'infection des blessures. Faits constatés à mainte reprise.
Dès septembre 1916, l'intérieur du casque n'est plus constitué d'une seule pièce. Chacune des 7 dents est cousue sur un bandeau séparé.

http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/u ... casque.htm

Cordialement

Gilles ROLAND

[cawete]

Bonjour

Merci pour ces renseignements - je ferai donc cadeau à un ami d'une figurine réelle

Bonne journée

José

[gerard28]

bonsoir

bonjour

[Daneck]

Bonsoir,

sur une carte de ma collection, écrite le 24 juin 1916 à Verdun, on voit clairement les couvre-casque portés par les signaleurs du 414ème Régiment d'Infanterie.

http://photos1418.blogspot.fr/2013/08/l ... me-ri.html

Daneck

[p Lamy]

Bonjour,

comme le modèle présenté par Gégé, les couvres-casques que l'on trouve le plus souvent sont de teinte bleu clair...très délavée. Et cela apparaît souvent en couleur très claire, presque blanche, sur les photos.
Pour les casques, ils ont été repeints d'une couleur plus mate et plus foncée et au pinceau dans les corps de troupe selon l'instruction de Joffre, on en trouve ainsi beaucoup ayant cette seconde couche de peinture.

Cordialement.
P. Lamy