Forum PAGES 14-18

Bonsoir à tous,

Eichstâtt enfin du moins c'est ce que je lis, mais ne le trouve nulle part, donc j'ai un (gros) doute ! toute aide sera la bien venue.



J'avais bien l'adresse d'un site avec les noms germanisés des villes françaises et vice versa, mais j'ai dû encore faire le c..ouillon.

Help
Cordialement [:daniel ruis:1]
Daniel

Bonsoir à tous

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eichst%C3%A4tt

Bonne soirée richard

Bonsoir Daniel,

Il appartenait à quel régiment ou bataillon, cet homme ?

Merci

Amicalement

Gilles [:gilles roland]

Bonsoir à tous, merci Richard, Gilles pour votre aide.

Richard, je pense qu'il n'y a pas de doute il s'agit bien de cette ville de Bavière, il y avait bien un camp de prisonniers, donc ce gars est décédé en captivité.

Gilles, 21ème RI et dans les Vosges entre Janvier et Mai 18, sans doute blessé et prisonnier, envoyé donc au camp d'Eichstätt où malheureusement il y décèdera.

Je ne risquais pas trouver puisque cherchant dans le 67 et 68. A l'époque l'Alsace avait une sacrée étendue

Amicalement [:daniel ruis:1]
Daniel

Reprise du post pour confirmation. Cet homme est inhumé dans la nécropole nationale "Prisonniers de Guerre 1914-1918 " à Sarrebourg (57)

Bonjour à tous,
Bonjour Daniel,
Si cet homme a été fait prisonnier en Alsace, peut-être était-ce ce jour de mars :

"Dimanche 3 mars
A 5 heures du matin, après avoir torpillé avec des mines, les Boches exécutent un coup de main sur la 9e compagnie et prennent 4 hommes mais en laissent un ; c’est un lancier de la garde. Nous avons une dizaine de blessés qu’il faut aller chercher au fond de la vallée, à Sondernach. C’est très difficile car les boyaux sont couverts à cause de la pente et tortueux. Il y a également cinq hommes d’ensevelis dans une sape, le génie travaille immédiatement à les dégager l’après-midi et toute la nuit. Le travail est difficile, car la terre s’éboule à mesure et il faut coffrer pour pouvoir descendre jusqu’à sept mètres." (carnet de Charles Magnien, 21e R.I.).

Bien sincèrement,
Eric

Bonsoir à tous, Bonsoir Daniel
Un voisin girondin te confirme pour Eichstätt et vous conte "l'anecdote" relevée sur la correspondance suivie d'un prisonnier bordelais : Victor-Etienne Darracq.
Le 8 septembre 1914, il écrit à sa femme sur un entier postal représentant le Prince Luipold de Bavière (les cartes de camps de prisonniers n'existant pas encore) : "Bonne santé, pas inquiétude, bon espoir de retour".
Suivent dans les mois et années qui viennent des cartes envoyées du fort Prinz Karl d'Ingolstadt
Pour finir le 21 juillet 1918 par ce message du lager d'Eichstätt : "Ma chère Fernande aimée... ...rien de nouveau pour le rapatriement..."
Peut-on sourire... ou doit-on simplement méditer ?
Amicalement à tous

Bonsoir et merci à tous pour votre aide, la boucle est bouclée.

Amicalement [:daniel ruis:1]
Daniel