Forum PAGES 14-18

Bonsoir à tous, quand un régiment occupe un secteur déterminée, qui construit le prolongement des tranchées dans l'urgence ? ex: la nuit quelques heures avant un assaut...

Merci

Laurent

Bonsoir à tous, bonsoir Laurent,
la section du génie qui accompagne, ou ceux qui vont dans quelques heures.......!
Amicalement
Florian

Bonsoir à tous, bonsoir Laurent,
la section du génie qui accompagne, ou ceux qui vont dans quelques heures.......!
Amicalement
Florian

Ok ! la troupe du génie c'est systématique ? ou le pauvre poilu avant l'assaut devait se taper le sale boulot du boyau qui accède à la tranchée vosine ?

Bonsoir,
non, on n'ira pas jusqu'à dire que, mais dans certains cas, il fut très certainement appeler à se démerd....... de lui même!
Mais cependant, le génie est présent et sert à cela, mais lors d'assaut trop rapide, le fantassins devait s'efforcer à prendre la pelle plus que le fusil.
Et puis tous dépend des conditions dans lesquels on se trouve, une zone dépourvue d'effectif du génie, ou éloignée d'eux, il faut parer au plus pressé, donc là, c'est l'infanterie qui joue ce rôle.
Le génie employé non seulement au préparation ou destruction de tranchée, était également aux écoutes.
Cela n'a pas dû être de tous repos, bien que l'on commence à parler à partir d'une certaine époque de la guerre de position.
Vauquois en est un bel exemple!
On parle souvent de l'artillerie et de l'infanterie, mais le génie a remplit de dangereuses missions, et l'on en parle jamais assez!
Amicalement
Florian

Ok merci pour la réponse

Laurent

Bonsoir à tous, quand un régiment occupe un secteur déterminée, qui construit le prolongement des tranchées dans l'urgence ? ex: la nuit quelques heures avant un assaut...

Merci

Laurent

Bonjour
Plus que la troupe du génie, les premiers terrassements étaient fait par les soldats eux mêmes. Une pioche pour trois et une pelle pour deux (chiffres au hasard!!!). Qui a le manche? moi j'ai le fer!
Plus sérieusement, il faut aussi compter sur les sapeurs de la CHR.
Chaque soldat, lors de son instruction, fait l'apprentissage du trou individuel. Chaque trou étant ensuite relié à gauche et à droite avec le voisin. Les préconisations étant le fonctionnement en binôme. Un couvre lorsque l'autre creuse, le premier rempart étant le paquetage.


Ensuite viennent les tranchées pour tireur assis, a genoux ou debout.

Stade supérieur, si on a le temps on fait donc intervenir le génie, si en plus on ne craint pas trop la mitraille, on peut utiliser la main d'oeuvre des territoriaux.
Stade ultime et optimale, les machines à creuser et les unités du Génie spécialisées en creusement de tranchées: Les compagnies Mascart-Dessoliers du 6e RG
(Wouah, y avait longtemps que je n'avais pas parlé d'elles)

S'il s'agit d'un assaut, il faut imaginer que bien souvent que la ligne de départ est déjà existante au moment de l'heure H. En réalité, tout dépend du contexte (guerre de tranchée ou guerre de mouvement).
Il faut penser que bon nombre de sapeurs du génie durant le début du conflit furent décimés à aller ouvrir les voies au travers des no man's land, juste avant l'assaut. Ce rôle me semblent il fut repris au fur et a mesure par les unités elles-mêmes.

Cordialement
Jérôme Charraud

Pour être plus précis dans le témoignage qui m'incitait cette question, j'ai trouvé dans un extrait d'un JMO un compte rendu qui fait part de cette info où des bataillons étatient séparés par le no man's land avant l'assaut...l'état major passe l'ordre de relier les deux bataillons par un boyau d'accés qques heures avant l'attaque mais le JMO ne précise en rien quelle Cie se charge de cette besogne.

Laurent

Bonsoir,
voilà le problème, c'est pratiquement du cas par cas, comme l'a si bien résumé Jérôme, c'est que malheureusement nos troupes du génie n'était des fois plus en état de fournir, où simplement parce que nos troupes allait plus vite que la musique!!
Dans ton cas, je crains fort que ce boyau de liaison ait été effectué à la hâte par les troupes qui étaient déjà bien fatiguées de l'assaut précédent.
Amicalement
Florian

Bonsoir,
voilà le problème, c'est pratiquement du cas par cas, comme l'a si bien résumé Jérôme, c'est que malheureusement nos troupes du génie n'était des fois plus en état de fournir, où simplement parce que nos troupes allait plus vite que la musique!!
Dans ton cas, je crains fort que ce boyau de liaison ait été effectué à la hâte par les troupes qui étaient déjà bien fatiguées de l'assaut précédent.
Amicalement
Florian

Bonsoir
Tou à fait d'accord, je dirais même que l'ont demandait bien souvent ainsi aux soldats de creuser ce qui allait être leur tombe.
L'ordre est donné au régiment, alors à lui de se débrouiller. Soit les deux bataillons creusent en se rejoignant, soit un creuse pour les deux. Si il en reste encore, les sapeurs du régiment peuvent aller aider et prêter main forte.

Cordialement
Jérôme Charraud

Tout cela conforte mon idée de départ...à cela dans mon témoignage j'ai oublié qu'il fallait ajouter: la pluie qui tombe depuis plusieurs jours et nuits ! de la boue en pagaille et un assaut sans soutien de l'artillerie.

Laurent