Re: Comité Hispano-Américain, pour populations civiles ?
Publié : dim. févr. 03, 2008 5:24 pm
Bonjour à toutes et tous.
Relisant "Histoire d’un village des Ardennes" pendant la grande guerre (par A. Vauchelet), j’en viens à m’interroger sur ce qu’était le "Comité Hispano-Américain" dont il est question dans ce document :
Merci d’avance.
Amicalement.
Mounette.
Relisant "Histoire d’un village des Ardennes" pendant la grande guerre (par A. Vauchelet), j’en viens à m’interroger sur ce qu’était le "Comité Hispano-Américain" dont il est question dans ce document :
Quelqu’un peut-il me dire quelle était cette organisation qui semblait s’adresser uniquement aux populations civiles ?...Malgré toutes les ruses et malgré la complaisance de quelques soldats, dès 1916, les vivres vinrent à manquer. Les habitants envisagèrent l’avenir avec angoisse. Plusieurs moururent de privations ou faute d’une nourriture appropriée à leur âge ou à leur état de santé. Deux femmes se pendirent de désespoir.
Heureusement, à partir du mois de juin 1916, le ravitaillement des pays envahis fut assuré par le comité Hispano-Américain. Ce fut le sauveur ! Et l’on ne dira jamais assez les services qu’il a rendus, les vies qu’il a sauvées ! Il était bien organisé, presque suffisant et, il faut le reconnaître en toute justice, généralement respecté par les Allemands.
Tous les mois ou tous les quinze jours, le maire, sous la conduite et la surveillance des soldats allemands, allait chercher le ravitaillement, d’abord à Dun-sur-Meuse, ensuite à Buzancy, puis à Briquenay. Il le distribuait, aussitôt son retour, aux habitants qui payaient comptant.
Vers juillet 1916, chaque personne recevait par jour 300 grammes de farine, du lard, du café, de la graisse, du sucre. On « touchait » aussi quelquefois des biscuits de guerre, du cacao, du lait condensé, des conserves.
Malheureusement, ce qui a toujours manqué, c’est le vin. On buvait de l’eau, du café au début, du café à l’orge ensuite. On recevait des succédanés, des produits divers comme la « makaline », la « torréaline ». Ce qui manquait le plus également, c’était le savon, le linge, les vêtements, les chaussures et les mille petites choses dont on a besoin journellement dans un ménage.
Les femmes faisaient des prodiges pour repriser, raccommoder, rafistoler, coudre, réparer vêtements, chaussures et coiffures….
Merci d’avance.
Amicalement.
Mounette.