Forum PAGES 14-18

Bonjour. Comme certains d'entre vous s'en souviennent peut-être, j'avais mis en vente, il y a quelques années, le livre "Souvenirs d'un artilleur", rédigés avec les lettres de mon grand-père, officier d'artillerie de montagne pendant la Grande Guerre.
J'espérais que le centenaire pousseraient des éditeurs à s'y intéresser mais non. Donc j'ai choisi de refaire une édition, mais numérique cette fois. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un texte en format .epub, qui doit être lu soit sur un "lecteur numérique" (Sony, Kobo... ), soit avec un logiciel de lecture téléchargé sur un PC.
Mon livre est donc à nouveau disponible, http://www.mitskin.com/fr/27-editions-partenaires.
J'espère que cela vous intéressera.
Cordialement,

Florence mesimages/231/mini/souvenirsdunartilleur.jpg

Bonjour,

Quel dommage que ce beau livre n'ait pas été réédité "sur papier"!
J'ai eu le bonheur d'acquérir un exemplaire du livre "Souvenirs d'un artilleur" et je ne me lasse pas de revenir périodiquement à ce texte où les analyses d'un "acteur" de cette guerre, écrites sur l'instant, sont si remarquables!
Cette fraîcheur de style et de ton nous rassure quand nous lisons les innombrables "navets" produits par des historiens "officiels", ayant pourtant 100 ans de recul sur les événements qu'ils relatent ou les "témoignages" sans grand intérêt en dehors du cercle familial dont les rayons des librairies regorgent.
Qu'un éditeur n'ait pas mis en valeur ce beau texte et que les belles photographies originales prises par Paul Bernier n'aient pas fait l'objet de reproductions en haute définition dans un "beau livre" est un véritable scandale!
A titre d'exemple, qui pourrait penser qu'un canon de montagne ait pu être mis en position devant les lignes françaises pour appuyer une attaque d'infanterie et que ce canon ait pu être photographié au moment de l'action à Verdun en 1916 (excusez du peu!). Cet épisode, choisi parmi bien d'autres, a d'ailleurs valu à Paul Bernier et à ses artilleurs une belle citation.
L'ensemble des témoignages sur le front français comme en Orient constituent un ouvrage de choix, illustrant de surcroît l'artillerie de montagne, si mal connue et pourtant employée souvent au plus près de l'infanterie.
Cordialement,
Guy François.

Ce sujet a été déplacé de la catégorie Pages vécues : récits & témoignages vers la categorie Forum Pages du bibliophile par Alain chaupin

Bonjour,

Quel dommage que ce beau livre n'ait pas été réédité "sur papier"!
J'ai eu le bonheur d'acquérir un exemplaire du livre "Souvenirs d'un artilleur" et je ne me lasse pas de revenir périodiquement à ce texte où les analyses d'un "acteur" de cette guerre, écrites sur l'instant, sont si remarquables!
Cette fraîcheur de style et de ton nous rassure quand nous lisons les innombrables "navets" produits par des historiens "officiels", ayant pourtant 100 ans de recul sur les événements qu'ils relatent ou les "témoignages" sans grand intérêt en dehors du cercle familial dont les rayons des librairies regorgent.
Qu'un éditeur n'ait pas mis en valeur ce beau texte et que les belles photographies originales prises par Paul Bernier n'aient pas fait l'objet de reproductions en haute définition dans un "beau livre" est un véritable scandale!
A titre d'exemple, qui pourrait penser qu'un canon de montagne ait pu être mis en position devant les lignes françaises pour appuyer une attaque d'infanterie et que ce canon ait pu être photographié au moment de l'action à Verdun en 1916 (excusez du peu!). Cet épisode, choisi parmi bien d'autres, a d'ailleurs valu à Paul Bernier et à ses artilleurs une belle citation.
L'ensemble des témoignages sur le front français comme en Orient constituent un ouvrage de choix, illustrant de surcroît l'artillerie de montagne, si mal connue et pourtant employée souvent au plus près de l'infanterie.
Cordialement,
Guy François.

Merci pour ce témoignage qui me touche beaucoup, à tous points de vue, comme éditrice et comme petite-fille de Paul Bernier. C'est grâce à des messages comme le vôtre que je sais que ce gros travail n'a pas été inutile. Merci encore.
Très cordialement,
Florence