Re: Fusillés pour l'exemple pour ......ivresse.
Publié : lun. déc. 24, 2007 6:19 pm
Bonjour le forum,
J'espère que cet article sera lu par le Gal Bach, et par Denis Rolland.
Je viens de découvrir 2 témoigages concernant des èxécutions pour ivresse ou ivrognerie répétée. Je ne pouvais imaginer qu'un soldat puisse être fusillé pour une cuite quand par ailleurs on le dopait à la gnole pour sortir des tranchées.
1er cas rapporté par le M.d. l. Sartel du 17 ième Dragons, en Artois en octobre 1914 : Un caporal du 4 ième chasseurs qui sert d'agent de liaison avec le 146 ième RI se saoule aprés avoir visité une cave , en attendant des ordres du commandant Pompey du 146 °. Celui ci le fait fusiller dans la matinée du lendemain.
2ième cas rapporté par Emile Vallat de Cavillargues ( Gard ) du 52 ième RI de Montélimar. Cela se passe à Méhéricourt prés de Rosiéres la veille du 2 juillet 1915 :un soldat de la 12 ième compagnie qui s'ennivrait ré gulièrement à l'arrière et qui par suite faisait du tapage était mis en prison jusqu'au départ aux tranchées. Ce phénomène étant répétitif, "ce mauvais soldat" aprés jugement fut fusillé sur le front des troupes et mourut courageusement. Ne faut il pas voir dans cette ivresse répétée et cette mort courageuse une sorte de suicide indirect dans le genre de celui qui se présentait de nuit devant sa sentinelle sans lui donner le mot de passe.F.B.
J'espère que cet article sera lu par le Gal Bach, et par Denis Rolland.
Je viens de découvrir 2 témoigages concernant des èxécutions pour ivresse ou ivrognerie répétée. Je ne pouvais imaginer qu'un soldat puisse être fusillé pour une cuite quand par ailleurs on le dopait à la gnole pour sortir des tranchées.
1er cas rapporté par le M.d. l. Sartel du 17 ième Dragons, en Artois en octobre 1914 : Un caporal du 4 ième chasseurs qui sert d'agent de liaison avec le 146 ième RI se saoule aprés avoir visité une cave , en attendant des ordres du commandant Pompey du 146 °. Celui ci le fait fusiller dans la matinée du lendemain.
2ième cas rapporté par Emile Vallat de Cavillargues ( Gard ) du 52 ième RI de Montélimar. Cela se passe à Méhéricourt prés de Rosiéres la veille du 2 juillet 1915 :un soldat de la 12 ième compagnie qui s'ennivrait ré gulièrement à l'arrière et qui par suite faisait du tapage était mis en prison jusqu'au départ aux tranchées. Ce phénomène étant répétitif, "ce mauvais soldat" aprés jugement fut fusillé sur le front des troupes et mourut courageusement. Ne faut il pas voir dans cette ivresse répétée et cette mort courageuse une sorte de suicide indirect dans le genre de celui qui se présentait de nuit devant sa sentinelle sans lui donner le mot de passe.F.B.