Re: LA BUTTE DES ZOUAVES - QUENNEVIERES 1914-1918
Publié : ven. janv. 22, 2010 2:01 am
L'association "Patrimoine de la Grande Guerre", en partenariat avec la Mairie de Tracy-le-Mont, publie un ouvrage intitulé : La Butte des Zouaves - Quennevières 1914-1918. Première étude globale du Premier conflit mondial sur ce front, cet ouvrage, co-écrit par Didier Guénaff et Jean-Michel Nowak, apporte un certain nombre d'éclairages nouveaux sur ces sites historiques aujourd'hui grandement menacés...
La Grande Guerre sur le saillant de Quennevières ne se résume en effet pas seulement à la guerre des mines et à l'offensive Nivelle de juin 1915... C'est sur ce front que dès septembre 1914 Français et Allemands qui cherchent mutuellement à se contourner, s'engagent dans une incroyable course à la mer. C'est aussi ici que la guerre de mouvement dérape définitivement, aux lendemains de la bataille de la Marne, pour s'enliser dans une sordide guerre de tranchées... Front négligé par le haut commandement, après l'échec de l'offensive Nivelle en juin 15, il continue de captiver toute l'attention du commandement local qui y maintient une activité permanente. Chaque jour, les bombardements d'artillerie procèdent à leur moisson de nouvelles victimes. Secteur "calme" à haut risque, où patrouilleurs et nettoyeurs de tranchées français et allemands se livrent une guerre de plus en plus impitoyable, jusqu'au dégoût et au découragement... Les secteurs de Puisaleine et de Quennevières sont devenus inexpugnables à force de se fortifier. D'inextricables réseaux de tranchées, de boyaux, de galeries souterraines abritent des combattants aux aguets, aux nerfs tendus à l'extrême... La mort rôde constamment sur ce terrain propice aux embuscades. Le saillant de Quennevières devient alors un terrain d'expérimentation pour les armes de destruction massive : les Français inaugurent les attaques au gaz par nappes dérivantes sur ce front apparemment endormi... Apparemment seulement... Le répit du combattant français et allemand, sur ce front, c'est la relève... En 1917, les Allemands se replient soudainement et laissent le champ libre aux Français qui mesurent l'étendue des dégâts, qui ne sont pourtant rien. En 1918, les Allemands lancent leurs dernières offensives, qui contribueront à parachever la destruction et la ruine de ce front et de ces villages. En août 1918, après les derniers assauts allemands, les Français contre-attaquent. Le saillant de Quennevières voit déferler les vagues d'assaut des fantassins et des chars d'assaut soutenus par l'artillerie lourde et de campagne et par des essaims d'aéroplanes qui survolent le champ de bataille et harcèlent les Allemands désormais sur la défensive... Cette dernière offensive française constitue les prémices de la "guerre-"éclair" que perfectionneront et que mèneront 20 ans plus tard les nazis en Europe et en Russie... Les Allemands finissent pas renoncer et se replient, définitivement... Mais c'est un paysage de désolation qu'ils laissent derrière eux... Fermes, champs, villages ne sont plus que ruines et terrains dévastés, piégés et pollués par les gaz de combat et les cadavres... La physionomie de l'habitat et des fermes change... Avec la reconstruction, naissent des énigmes, comme cette Butte des Zouaves qui interroge aujourd'hui encore les historiens comme les riverains... Champ de bataille délaissé par le haut commandement français, il souffrira et souffre encore aujourd'hui de l'oubli dans la mémoire collective qui l'a refoulé, jusqu'à le menacer aujourd'hui de disparaître...
Cet ouvrage s'appuie non seulement sur les archives militaires françaises et allemandes mais aussi sur de très nombreux témoignages français et allemands, pour la plupart inédits...
Disponible en commande auprès de la mairie de Tracy-le-Mont, mais également sur le site de Tracy Environnement et sur celui de l'association "Patrimoine de la Grande Guerre" (messagerie). Vous pouvez également m'adresser un message privé sans omettre de préciser votre adresse mail, je vous ferais parvenir le bulletin de souscription avec tous les renseignements utiles pour vous le procurer. Cette ouvrage a été tiré à 500 exemplaires seulement. Il n'y en aura donc pas pour tout le monde.
Bonne nuit,
Jean-Michel.
La Grande Guerre sur le saillant de Quennevières ne se résume en effet pas seulement à la guerre des mines et à l'offensive Nivelle de juin 1915... C'est sur ce front que dès septembre 1914 Français et Allemands qui cherchent mutuellement à se contourner, s'engagent dans une incroyable course à la mer. C'est aussi ici que la guerre de mouvement dérape définitivement, aux lendemains de la bataille de la Marne, pour s'enliser dans une sordide guerre de tranchées... Front négligé par le haut commandement, après l'échec de l'offensive Nivelle en juin 15, il continue de captiver toute l'attention du commandement local qui y maintient une activité permanente. Chaque jour, les bombardements d'artillerie procèdent à leur moisson de nouvelles victimes. Secteur "calme" à haut risque, où patrouilleurs et nettoyeurs de tranchées français et allemands se livrent une guerre de plus en plus impitoyable, jusqu'au dégoût et au découragement... Les secteurs de Puisaleine et de Quennevières sont devenus inexpugnables à force de se fortifier. D'inextricables réseaux de tranchées, de boyaux, de galeries souterraines abritent des combattants aux aguets, aux nerfs tendus à l'extrême... La mort rôde constamment sur ce terrain propice aux embuscades. Le saillant de Quennevières devient alors un terrain d'expérimentation pour les armes de destruction massive : les Français inaugurent les attaques au gaz par nappes dérivantes sur ce front apparemment endormi... Apparemment seulement... Le répit du combattant français et allemand, sur ce front, c'est la relève... En 1917, les Allemands se replient soudainement et laissent le champ libre aux Français qui mesurent l'étendue des dégâts, qui ne sont pourtant rien. En 1918, les Allemands lancent leurs dernières offensives, qui contribueront à parachever la destruction et la ruine de ce front et de ces villages. En août 1918, après les derniers assauts allemands, les Français contre-attaquent. Le saillant de Quennevières voit déferler les vagues d'assaut des fantassins et des chars d'assaut soutenus par l'artillerie lourde et de campagne et par des essaims d'aéroplanes qui survolent le champ de bataille et harcèlent les Allemands désormais sur la défensive... Cette dernière offensive française constitue les prémices de la "guerre-"éclair" que perfectionneront et que mèneront 20 ans plus tard les nazis en Europe et en Russie... Les Allemands finissent pas renoncer et se replient, définitivement... Mais c'est un paysage de désolation qu'ils laissent derrière eux... Fermes, champs, villages ne sont plus que ruines et terrains dévastés, piégés et pollués par les gaz de combat et les cadavres... La physionomie de l'habitat et des fermes change... Avec la reconstruction, naissent des énigmes, comme cette Butte des Zouaves qui interroge aujourd'hui encore les historiens comme les riverains... Champ de bataille délaissé par le haut commandement français, il souffrira et souffre encore aujourd'hui de l'oubli dans la mémoire collective qui l'a refoulé, jusqu'à le menacer aujourd'hui de disparaître...
Cet ouvrage s'appuie non seulement sur les archives militaires françaises et allemandes mais aussi sur de très nombreux témoignages français et allemands, pour la plupart inédits...
Disponible en commande auprès de la mairie de Tracy-le-Mont, mais également sur le site de Tracy Environnement et sur celui de l'association "Patrimoine de la Grande Guerre" (messagerie). Vous pouvez également m'adresser un message privé sans omettre de préciser votre adresse mail, je vous ferais parvenir le bulletin de souscription avec tous les renseignements utiles pour vous le procurer. Cette ouvrage a été tiré à 500 exemplaires seulement. Il n'y en aura donc pas pour tout le monde.
Bonne nuit,
Jean-Michel.