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Re: Chronique de la Grande Guerre

Publié : mar. déc. 02, 2008 2:04 pm
par Yv'
Bonjour à tous,

Je ne crois pas avoir vu l'info sur le forum : le site Gallica a mis en ligne une partie de la "Chronique de la Grande Guerre" de M. Barrès. Il y aurait actuellement les tomes X à XII (couvrant la période 1/7/1917 - 7/8/1918).

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452435j

Et pour éventuellement ouvrir le débat, voici ce que l'on peut trouver comme commentaires sur internet (il s'agit d'une page du site Anovi qui n'est accessible qu'en cache via google) :

<< Ces écrits au nationalisme cocardier, plus tard réunis en quatorze volumes (!) dans les Chroniques de la Grande Guerre, lui valent d’être élu par Le Canard enchaîné chef de la "tribu des bourreurs de crâne", Romain Rolland lui préférant le surnom peu flatteur de "rossignol du carnage". >>


Cordialement.

Re: Chronique de la Grande Guerre

Publié : mar. déc. 02, 2008 3:06 pm
par Achache
Bonjour,
Merci Yv', pour l'info et le lien: je l'ai aussitôt mis dans mes "favoris": j'aime beaucoup Maurice Barrès... et ces tomes de sa Chronique me manquaient.
Et j'aime aussi beaucoup Romain Rolland... dont, à vrai dire, je partage beaucoup plus la "sensibilité".
Mais, sans vouloir susciter de polémique ni avoir l'air de donner des leçons, je vous rappelle quand même (très amicalement) que M. Barrès est très réprésentatif de toute une part de l'opinion de son époque, député, il n'a pas été élu par lui même..., il était aussi assez bien informé (même si, à nos yeux d'aujourd'hui il "déformait" ladite "bonne" information qu'il détenait...). Beaucoup de ces ancêtres dont le cher souvenir nous réunit ici sur ce Forum partageaient cette sensibilité qu'exprimait (si bien...) Barrès. Les respecter, c'est aussi respecter cesdittes opinions, - ce qui ne veut en aucun cas dire forcément les partager!...). Les jugements a posteriori risquent toujours d'être oblitérés d'anachronisme, grave faute pour l'historien, à mon avis. Bref, je pense qu'il vaut la peine (si on a le temps...), de lire ou parcourir Barrès, ne serait-ce qu'à titre d'information. C'est le travail (et la "déontologie") de l'historien que de balayer le plus largement possible dans la diversité des opinions et documents de l'époque qu'il étudie, et puis de "juger sur pièces", plutôt qu'a priori.
Bien à vous,
Achache.

Re: Chronique de la Grande Guerre

Publié : mar. déc. 02, 2008 4:34 pm
par Yv'
Bonjour Achache,

Merci pour votre réaction.
J'avoue, j'ai été un peu vite en besogne, emporté par l'enthousiasme d'annoncer ici une bonne nouvelle ! Car la mise en ligne d'un tel ouvrage est forcément une bonne nouvelle, qui ne peut que réjouir les historiens (amateurs, certes, mais historiens quand même) que nous sommes.
Pardonnez donc ma maladresse. Vous avez bien fait de remettre les pendules à l'heure, je vais de ce pas rendre mon message d'origine plus "neutre" :)

Bien cordialement,
Yv'

Re: Chronique de la Grande Guerre

Publié : mar. déc. 02, 2008 7:33 pm
par Achache
Bonsoir Yv'
Je ne pointais aucun "mal" dans la "vivacité" de votre première rédaction, et je ne prétendais en aucune façon remettre les "pendules à l'heure" -sinon à celle "de mon clocher"... qui n'est pas forcément l'étalon universel..., donc simplement partager mon opinion, de façon aussi sereine que possible (sereine mais "serrée": la "rigueur intellecteulle" fait partie de mon métier et de ma formation de "matheux" et de philosophe; et "on ne se refait pas"...). Vous avez parfaitement le droit d'avoir idées, attitudes, tempérament différents des miens...: j'aime cette maxime (dont j'ai oublié l'auteur ! l'âge est sans pitié !): "Si tu diffères de moi, loin de (léser ? diminuer ? -zut, je ne me rappelle plus, non plus, le terme exact!), tu m'enrichis"... ( ce serait du St Ex., que ça ne m'étonnerait pas);
et toutes mes excuses pour le tutoiement intempestif, mais il est dans la citation...
Bien à vous, -et... bonne lecture... de Barrès, peut être...
Achache.

Re: Chronique de la Grande Guerre

Publié : mar. déc. 02, 2008 10:09 pm
par carnot
bonsoir à tous,
et bien moi, je n'aime pas Barrès et toute cette clique de nationalistes ,tous ceux qui ont poussé à la Guerre pour sacrifier toute notre jeunesse et bien sur comme Barrès qui ne sont pas morts au champ d'honneur,comme ils disent.
et s'il faut proposer d'autres noms, Romain Rolland me parait bien mieux avec son au dessus la mélée.
et je propose un grand Barbusse, n'en déplaise à Cru et à ses amis américains.
Bon, c'est mon coup de gueule du soir (quand je vois Barrès,je vois ROUGE!!!!)
on n'est pas obligé d'apprécier.
bonne soirée à tous néanmoins
Bruno

Re: Chronique de la Grande Guerre

Publié : jeu. juin 11, 2009 9:41 pm
par IM Louis Jean
bonsoir à tous,
et bien moi, je n'aime pas Barrès et toute cette clique de nationalistes ,tous ceux qui ont poussé à la Guerre pour sacrifier toute notre jeunesse et bien sur comme Barrès qui ne sont pas morts au champ d'honneur,comme ils disent.
et s'il faut proposer d'autres noms, Romain Rolland me parait bien mieux avec son au dessus la mélée.
et je propose un grand Barbusse, n'en déplaise à Cru et à ses amis américains.
Bon, c'est mon coup de gueule du soir (quand je vois Barrès,je vois ROUGE!!!!)
on n'est pas obligé d'apprécier.
bonne soirée à tous néanmoins
Bruno
Bonsoir à toutes et à tous,

La magie d'internet! J'étais sur une recherche totalement étrangère à 14-18 et je retombe sur ce fil!

Pour apprécier vraiment toute la richesse d'un auteur il faut aussi mettre son oeuvre en perspective.
J'aime beaucoup la suavité du style de Romain Rolland ici:

<<27 décembre 1935

Cher camarade "Staline",

Je profite du passage d’Arossev pour vous faire remettre ce qui suit. Car je ne suis pas sûr que les lettres que je confie à la poste vous arrivent. Je vous en ai écrit deux, depuis trois mois, sans réponse.

Vous vous souvenez que dans l’entretien que vous avez bien voulu m’accorder, j’avais insisté sur les graves malentendus causés dans l’opinion d’Occident par le manque total d’informations exactes, même parmi les amis de l’URSS, et l’impossibilité pour eux d’obtenir de l’URSS des renseignements précis et sûrs pour répondre aux accusations dont celle-ci est constamment l’objet.Vous aviez reconnu le sérieux de mes observations et la nécessité de remédier au mal.Vous m’aviez dit (je cite textuellement) : « Certainement, si nos amis en Occident sont mal informés des motifs qui dirigent les actes du gouvernement soviétique et s’ils ne savent pas souvent quoi répondre à nos ennemis, cela signifie que nos amis ne savent pas aussi bien s’armer que nos ennemis. Cela signifie aussi que nous n’informons pas et n’armons pas assez nos amis. Nous tâcherons de corriger cela. »

Et plus loin : « II est possible que vous ayez raison. Certainement on pourrait réagir de façon plus énergique contre les bruits absurdes. »

Cher camarade, il s’est passé depuis ces paroles cinq mois. Rien n’a été fait pour « corriger cela » et pour « réagir ». Et le mal a considérablement grossi.

Vous ne pouvez imaginer la quantité et la gravité des questions dont nous, les amis de l’URSS, nous sommes presque journellement assaillis, et qui travaillent l’opinion publique du monde. Ce serait une dangereuse erreur de les sous-estimer et de se persuader que si l’on n’y répond pas, elles tombent dans l’oubli. Rien ne s’oublie, tout s’accumule, et cela finit par former une infection qui ronge les sympathies, même de centaines de gens qui semblaient le plus attirés par l’URSS. J’assiste, depuis six mois, à une désaffection croissante pour l’URSS parmi cette partie des intellectuels français, du corps enseignant, des instituteurs, des petits-bourgeois honnêtes, que nous avions réussi à gagner à la cause de l’URSS. Ils sont inquiets et désorientés parce qu’ils n’obtiennent pas d’explications à beaucoup de questions troublantes et de bruits calomniateurs contre l’URSS. Et nous, qu’ils interrogent anxieusement, nous ne pouvons leur répondre que par notre conviction personnelle - (ce qui est insuffisant pour convaincre les autres) - et non par des renseignements précis et sûrs.

Je ne reviendrai pas sur la question de la publication de mon entretien avec vous. Vous ne m’avez pas répondu à ce sujet ; mais, d’après ce que je crois savoir, vous ne jugez pas cette publication opportune. Je n’insiste pas. Mais si la publication de l’entretien est écartée, il n’en reste pas moins que les questions qu’il avait touchées, restent posées devant l’opinion publique, la tourmentent plus que jamais, et réclament impérieusement une réponse. Que cette réponse soit calculée soigneusement et mitigée, s’il le faut ainsi, mais de toute façon, il faut une réponse qu’on puisse opposer aux accusations et publier.

Je reprendrai ici deux de ces questions tourmentantes, et j’y ajouterai plusieurs autres qui agitent l’opinion.

Prime : en premier lieu, la loi sur le châtiment des enfants à partir de l’âge de douze ans. J’avais prévu l’émotion qu’elle soulèverait en Occident. Cette émotion dépasse mes prévisions. Les bruits les plus atroces sont mis en circulation. J’ai du écrire, en vain, une douzaine de lettres à des amis, pour m’efforcer de les tranquilliser. Leur inquiétude n’a pas été apaisée, et le flot de protestation monte. Les ennemis de l’URSS ont beau jeu. Un prélat très connu et malheureusement estimé, Monseigneur D’Hervilly, fait en Belgique et en France, dans les provinces, une série de conférences où il est allé jusqu’à dire que d’après la loi du 7 avril dernier, les enfants de douze ans étaient condamnés à mort pour « obstination religieuse » ! - II faut répondre. Je ne le puis pas avec termes de notre entretien : on me ferme la bouche. Mais, d’une façon ou de l’autre, que l’on réponde ! Sans dire les vrais motifs de la loi, n’est-il pas bien des moyens d’étouffer de si honteuses calomnies ! Et d’abord, qu’on fasse savoir que (comme vous me l’avez affirmé à la fin de juin) pas un enfant n’avait à cette date été condamné à mort !

Deuxièmement : pour le procès qui a suivi le meurtre de Kirov, je vous disais combien il serait essentiel de faire connaître au public étranger les charges écrasantes qui fait châtier les conjurés. On ne l’a point fait. Le résultat est qu’en Occident s’est répandue l’opinion que, selon les expressions de Léon Trotsky dans un récent article du 31 octobre, paru dans son organe de Paris La Vérité, « on s’est servi de l’affaire Kirov pour anéantir des dizaines de gens, manifestement dévoués à la Révolution, mais qui réprouvaient l’arbitraire et les privilèges de la caste dominante ». On ajoute que les accusations portées contre Zinoviev et Kamenev sont absolument sans fondement. Et Trotsky se fait le promoteur d’une demande de « Commission internationale, au dessus de tout reproche par sa composition, qui serait chargée d’enquêter sur les arrestations, procès, fusillades, déportations, en liaison avec l’affaire Kirov ».Trotsky, qui me prend à partie dans cet article, intitulé : « Romain Rolland remplit sa mission », me somme d’accepter cette proposition [8[N.B. : Dans une lettre-circulaire de Nathalie Trotski en date du 1er juin, on demandait que « Romain Rolland, André Gide, Bernard Show et d’autres amis de l’Union soviétique prissent sur eux l’initiative de créer une telle Commission, d’accord avec le gouvernement soviétique » RR].] et pensant que je m’y refuserai, insinue que mon refus sera la preuve de la peur que les amis du régime soviétique ont de faire la lumière sur cette affaire.

Troisièmement : (autres questions) : Je reçois de Tel-Aviv une lettre signée d’un écrivain Israélite, qui se dit révolutionnaire et admirateur de l’URSS, et qui lutte en Palestine contre la classe bourgeoise israélite, mais qui s’indigne contre un prétendu antisémitisme régnant en URSS et se traduisant par des reprécutions [sans doute répression N.d.l.R.] contre « les Juifs qui veulent parler leur langue ! » Cette langue hébraïque [9Il s’agit non pas de l’hébreu mais du yiddish, langue parlée par les Juifs d’Europe centrale et en Russie [N.d.l.R.].] serait décrétée par le gouvernement « contre-révolutionnaire » et pour cette raison, prohibée. J’ai entendu la même plainte de la part de jeunes juifs en Suisse.

Quatrièmement : Barthélémy de Ligt, l’antibelliciste hollandais connu, qui jouit d’un grand public international, m’a adressé une lettre ouverte où il parle de persécutions atroces contre les Doukhobors [10Les Doukhobors (du russe Dukhobortsi, « lutteurs de l’esprit ») sont membres d’un groupe de chrétiens fondamentalistes né en Russie au XVIIe siècle, adepte de la non-violence et d’un socialisme agraire. Plusieurs milliers d’entre eux ont émigré au Canada à la fin du XIXe siècle [N.d.l.R.].], soi-disant innocents de toute action antisoviétique, et simplement poursuivis pour leurs convictions religieuses et leur refus de service militaire. (J’imagine que si des villages de Doukhobors ont été exilés, ce doit être plutôt pour activité antisoviétique, résistance et sabotage à la politique agraire, mais je n’ai pas de faits précis pour répondre).

Cinquièmement : je reçois des lettres d’antifascistes italiens, se répandant en clameurs d’indignation, parce que, prétendent-ils, le gouvernement soviétique aurait livré un de leurs compagnons antifascistes, Pétrini, à la police mussolinienne.

Sixièmement : on ressort de l’oubli un ancien procès qui aurait eu lieu à Moscou contre des prêtres polonais, dont un évêque, qui a été fusillé ; et les journaux répètent que ce fut amplement parce qu’il « croyait en Dieu » ! Il m’est évident que c’est absurde ; mais il faudrait pouvoir répondre par les vraies raisons de cette condamnation, qui sous la forme où elle est présentée, indigne même des libres-penseurs.

Septièmement : on ressort aussi de sa fosse Makhno [11Nestor Makhno (1889-1934), anarchiste ukrainien qui combattit les bolcheviks après avoir contribué à la défaite des armées blanches. Ses troupes étaient connues pour se livrer à de sanglants pogroms, mais Makhno lui-même a affirmé plusieurs fois combattre tout antisémitisme. Émigré en France, il meurt en 1934 [N.d.l.R.].] ; et depuis sa mort, une quantité de journaux, non seulement anarchistes, mais de lutte contre la guerre, d’objecteurs de conscience, même de tendances religieuses libres (comme le Journal de Marc Sangnier, qui est catholique antifasciste, très énergique dans le combat contre Mussolini et contre Hitler) vont répétant que Makhno était un héros, presque un saint, qui se sacrifiait pour le peuple, qui jamais n’a provoqué de pogromes, ni professé d’antisémitisme, mais qui était la victime des calomnies des bolcheviks. - J’ai demandé à plusieurs reprises à Moscou des documents sur Makhno (livres, brochures, etc.) ; je n’ai rien reçu.

Huitièmement : la femme de Trotsky lance de tous côtés des lettres circulaires, au sujet de son fils Serge, professeur dans une école technique de Moscou, qui vient d’être arrêté ainsi que sa femme. Elle proteste qu’ils sont absolument innocents, et que leur condamnation est un acte de vengeance contre leur père. Il faudrait encore ici pouvoir répondre par des faits.

J’arrête ici la liste de questions, qui me sont posées. Il en arrivera d’autres. Il faudrait pouvoir y répondre au fur et à mesure : car je le répète, elles font un mal extrême. Je vois quantité de braves gens, qui se détournent de l’action commune pour la défense de l’URSS et qui se rallient aux groupements divers, de plus en plus nombreux, qui, tout en combattant la réaction fasciste, attaquent en même temps la politique de l’URSS. Je reçois nombre journaux de cette tendance (il s’en fonde sans cesse de nouveaux) ; et j’ai le regret d’y voir les noms d’amis que j’estime et que je sais sincèrement révolutionnaires de cœur. Des couches très larges d’instituteurs, et par eux, de fils d’ouvriers, sont touchés par ces plaintes et ces accusations. Et, de l’autre côté des mers, les journaux des États-Unis et de l’Amérique de Sud presque entièrement gagnés à l’opposition anarchiste ou trotskyste, font un bruyant écho à ces nouvelles. - Il serait inconcevable qu’on laissât faire, sans réagir énergiquement.

Cher camarade, je ne demande pas être renseigné et informé personnellement. Il ne s’agit pas de moi ; et d’ailleurs, je suis trop âgé et éloigné de Paris, pour pouvoir assumer le rôle de centre d’informations. Mais ce centre d’informations reçues de l’URSS doit exister, doit être fondé, à Paris, en sorte que tous les amis actifs de l’URSS (et moi parmi eux) puissent y puiser et s’y armer, pour répondre par des faits aux attaques inlassables contre l’URSS. Les ennemis de l’URSS sont incomparablement mieux organisés et mieux armés. Ils sont munis d’informations de toutes sources, ils ont une presse nombreuse, des écrivains de valeur, mille moyens d’agir. Nous, vos amis, nous sommes complètement livrés. On ne répond pas de chez vous à nos appels. Les plus dévoués finissent par se lasser et par laisser atteindre par le découragement. Je ne citerai pas ici de noms ; mais je le pourrais, et parmi les meilleurs amis de l’URSS. Je vous presse instamment d’agir dans le sens même que vous avez dit que j’ai rappelé au début de cette lettre : « Nous n’informons pas et n’armons pas assez nos amis, m’avez-vous dit. Nous tâcherons de corriger cela. » Informez- les donc et armez-les ! Il faut fonder à Paris un centre permanent d’informations.

Romain Rolland>>

http://www.gabrielperi.fr/Lettres-de-Romain-Rolland-a

Barbusse est nettement moins suave et je préfère de loin Alain -ses carnets de guerre pour rester dans le thème du forum mais aussi ses Propos- où l'on perçoit la lutte entre l'observateur objectif, parfois cynique, et le théoricien de l'Idéal Humain.

Je n'apprécie guère le style outrancier voire pompier de Barrès malgré une belle langue; je n'apprécie pas en général les envolées extrémistes.

Cordialement
sesouvenir