Bonjour à tous,
Je recherche parmi les membres du forum, quelqu’un qui disposerait des premiers numéros de la revue « La Baïonnette », qui doit avoir commencé sa parution durant l’été 1915, afin de savoir quand et dans quels titres, le dessinateur de la Manche Willette y a produit ses premiers dessins.
Merci de votre aide par avance,
Patrick
Willette dans "La Baionnette"
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Re: Willette dans "La Baionnette"
Bonsoir Patrick,
D'autres textes et dessins de guerre d'Adolphe WILLETTE furent publiés dans un petit ouvrage intitulé : " 1914. Sans pardon ! à feu ! à poils ! et à sang ! " (P. DEVAMBEZ, éditeur, 1916, in-8° carré, sous cartonnage de rexine noire, façon cahier d'écolier. Tirage limité à 300 exemplaires, contresignés par l'auteur). Cet album était dédié à ses deux neveux, Robert WILLETTE, médecin au 118e Régiment d'artillerie, et Henri WINCKLER, sous-lieutenant du Génie.
Dans une longue préface manuscrite également intitulée " Sans pardon ! ", Adolphe WILLETTE indiquait qu'à la différence de la Ligue contre la licence des rues, il entendait protester " contre les crimes de lèse-humanité, contre les " outrages à la morale ", contre les " attentats à la pudeur ", contre les viols de femmes et d'enfants aggravés de tortures et suivis de meurtres que les officiers et les soldats du Kaiser ont commis, en masse, dans les rues des villes ou villages de Belgique ou de France, sous l'oeil bienveillant de leurs aumoniers des deux religions, sur l'ordre de leur pieux empereur et avec l'approbation de la Nation allemande." Et, poursuivait-il : " J'ai voulu, je veux que cet album exécuté durant que le canon couvre encore le corps des suppliciés, soit un scandale, un scandale permanent afin de lutter contre un oubli second et suivi, lui aussi, d'un criminel pardon : tous les actes qui me l'ont inspiré sont authentiques et sont inscrits, en caractères de sang, sur le Registre flamboyant dont la lecture sera faite le jour du Jugement Dernier ! ... Dies irae ! Ce jour là sera, je le crois, celui de la Résurection de la Chair et aussi celui de sa Réhabilitation. Maudit alors celui qui aura fait souffrir son frère dans sa chair."
De nombreux dessins coloriés à l'aquarelle illustrent les " atrocités " commises par les troupes allemandes que l'artiste entendait ainsi fustiger, faits de guerre dénoncés par des journaux de l'époque, dont sont reproduites en marge les coupures correspondantes.
Bien amicalement à vous,
Daniel.