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Re: «La Ferme de Navarin», par Gisèle Bienne

Publié : mar. janv. 22, 2008 7:56 pm
par armand
Bonjour

Un livre intéressant sur les traces de Blaise CENDRARS avec Gisèle BIENNE

Je me suis rendue à la ferme de Navarin un dimanche d'hiver.
Je ne me trouvais pas dans le Transsibérien mais dans une voiture et je roulais au milieu de la route en me récitant du Cendrars.
J'avais quitté Reims et je montais vers « le front » où, à environ trente kilomètres au nord-est de la ville, se sont jouées les tristes opérations de la Grande Guerre qui nous occupent.
Avant Beaumont-sur-Vesle, j'ai bifurqué à gauche et suivi la direction de Verdun.
Des flocons de neige restaient en suspension dans l'air.
Le sol était gelé, les chemins déserts.
Une buse surveillait la plaine du haut d'un piquet.
Dans ces étendues monotones, les arbres malmenés par le vent semblaient les rescapés d'un désastre.
Je pensais à Verlaine qui s'était improvisé fermier non loin d'ici et avait si bien évoqué « l'immense ennui de la plaine, sa neige incertaine et ses lueurs cuivrées ». [...]

«La Ferme de Navarin», par Gisèle Bienne, Gallimard, coll. «l’Un et l’Autre», 130 p., 14,50 euros.

http://bibliobs.nouvelobs.com/2008/01/08/cendrars-1915

Ce n'est pas un livre d'histoire mais un livre d'atmosphére. Je me retrouve dans ce qui est rendu.

Image

Ce lieu marque mon histoire familial


Cdt
Armand

Re: «La Ferme de Navarin», par Gisèle Bienne

Publié : sam. janv. 26, 2008 12:17 am
par bernard berthion
Bonsoir,
la pancarte était mal située .
En fait, la ferme ne se trouvait pas du côté du monument de Navarin actuel mais de l'autre côté de la route, à la hauteur de la route périphérique de contournement du camp .
Quand cette route fut construite, les ouvriers militaires trouvérent les fondations de la ferme .
Cordialement BB