Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,

en relisant récemment "les oubliés de la Somme" de Pierre Miquel, je suis trés surpris du nombre d'erreur, inéxactitudes et approximations en tout genre: erreur sur les régiments, les faits, etc...
Ce n'est vraiment pas un ouvrage de référence, loin de là, et j'avoue avoir du mal à comprendre comment peut-on laisser passer autant d'erreurs... peut-être que la célébrité de ce monsieur y est pour quelque chose!

Bref, un livre sur la Somme que je ne recommande pas (celui de Denizot est beaucoup mieux à mon avis).

Sly

bonjour à tous,

Enfin on y arrive, je ne suis plus un des rares à oser dire ce qu'il en est de ces livres. Pour écrire moi même, je me suis depuis longtemps posé la question de savoir comment un écrivain (en histoire) pouvait produire autant de livres et de thèmes dans une année. Je sais que la part d'étudiants en histoire est colossale....
Cordialement. Jean Claude.

Bonjour,
On en a déjà débattu ici il me semble, avec des conclusions dans le même sens, et le bémol de la vulgarisation auprès des (nombreux) acheteurs. Depuis que j'ai été "pris" avec des photos inédites qui ne l'étaient pas, des légendes erronnées et une réponse à la remarque faite via son éditeur, je me méfie ( "C'est loin tout ça, il peut y avoir des erreurs" )
Cordialement
Alain

Bonjour à tous,
Pierre Miquel a 76 ans, je suppose qu'il n'est plus prof d'histoire du XXème siècle à la Sorbonne, mais durant ses années d'activité, il a certainement bénéficié du travail de recherche (d'écriture aussi ?) de certains de ses étudiants ou autres "travailleurs de l'ombre"... Car je me suis souvent posé la question... Comment faisait-il ? Il dormait 3 heures par nuit, mangeait en 5 minutes, ne prenait jamais de vacances ? Bon je suis tout de même content car un de mes premiers livres a été "La Grande Guerre", 1983. Mais depuis, je me suis posé des questions...
Alors si erreurs, inexactitudes et approximations en tous genres pour "Les oubliés de la Somme" (et d'autres), cela ne m'étonne pas.
Et puis suite à sa "Grande Guerre", j'ai comme l'impression que, bien qu'il en soit spécialiste (d'après ce que j'ai pu lire), il a senti le filon... D'où les suites...
Alors bon... Passons.
Cordialement,
Bernard

Bonjour,

Effectivement, Pierre Miquel ne fait pas dans le détail. Mais au vu du nombre de ses publications sur différents thèmes ; nombre d'entre nous, grâce à lui, ont certainement eu une première approche de la Grande Guerre lorsque celle-ci n'intéressait pas grand monde. Personnellement c'est mon cas et je suis heureux que son Chemin des Dames m'ait amené vers les fantassins de Nobecourt.

Bien cordialement.

Jean Maéso

Tout à fait,

c'est pour cela que j'ai écris "en relisant..." , le mérite de ce monsieur est d'avoir permis à nombre d'entre nous de nous mettre un pied à l'étrier, mais aprés... c'est une autre histoire !

Sly

bonsoir,
meme chose,moi j'aimais bien son mourir à verdun pour le coté vulgarisation pour moi le candide parfait!et puis lorsque vous l'écoutez à la tv,il était agréable à entendre.
voilà.
et puis après on lit autre chose
bonne soirée à tous
bruno

Re,
"le mérite de ce monsieur est d'avoir permis à nombre d'entre nous de nous mettre un pied à l'étrier, mais aprés... c'est une autre histoire !"
Tout à fait ! C'est ça. A nous ensuite de fouiller. Mais oui, ses ouvrages sont un bon point de départ. Il en est de même pour le cinéma, divers sujets ici sur... le sujet. Ou bien pour des docus TV ou radio. Le tout, c'est que les lecteurs, spectateurs, auditeurs, ne prennent pas ce qu'ils lisent, voient ou écoutent pour la vérité une fois pour toutes mais cherchent à en savoir plus, et de fil en aiguille, deviennent des malades comme nous. Les pôvres !
Cordialement,
Bernard
PS: Les dernières lignes de "La Grande Guerre":
J'ai bien aimé, j'ai été et je suis encore ému. Bien que la citation d'Apollinaire n'aie rien à voir avec la guerre.
..."Mais aussi l'espérance, déjà forte en 1918, de donner au sacrifice des hommes le sens d'un combat désespéré mais ardent contre l'injustice, l'agression, la domination, pour n'avoir pas à reprendre les armes. Et si la guerre "naît des passions", demander aux "christs inférieurs des obscures espérances" dont parlait le canonnier Apollinaire la force d'imposer la paix comme passion majeure. Tel était sans doute l'espoir de ces combattants déçus, vêtus de bleu horizon, si proches de nous, nos ancêtres, nos frères."
Oui car il n'y a pas que Jésus qui est mort pour un idéal humaniste (d'après mes souvenirs), il y a aussi les "christs inférieurs des obscures espérances"...
Des obscures espérances... Ah là là !... C'est fort ça ! Mais rien à voir avec ces mots d'Apollinaire et 14-18. Dommage. Mais merci Mr Miquel.

Coucou,
Correctif fait,
..."Mais rien à voir entre ces mots d'Apollinaire et 14-18."
Rien à voir "avec" bien entendu.
Passons.
Bernard