Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Je rentre de balade avec le livre d'Antoine Redier " La guerre des femmes" (Histoire de Louise de Bettignieset de ses compagnes : Léonie Vanhoutte etc..). Leon Poirier (Le réalisateur de "Verdun, visions/souvenirs d'histoire") en a tiré un film : Soeurs d'armes - "Episodes inspirés par l'héroïsme de Louise de Bettignies, de Léonie Vanhoutte et de toutes les femmes admirables des pays envahis 1914-1918." (1937)
Je ne pense pas qu'il existe en DVD ...
Cordialement
Alain

Bonsoir,
Hélas non Alain, mais on peut voter pour:
http://dvdtoile.com/Film.php?id=35256&page=3
Cordialement,
Bernard

Bonsoir,

Pourriez-vous me donner les references exactes du livre d'Antoine Redier " La guerre des femmes" (Histoire de Louise de Bettignieset de ses compagnes : Léonie Vanhoutte etc..) car l'arrière-grand-mere lilloise de ma femme a appartenu au réseau Louise de Bettignies durant la 1e guerre.
et a passé plusieurs nuits comme otage à la citadelle.

Merci d'avance

François

Bonjour,
Antoine Redier " La guerre des femmes" (Histoire de Louise de Bettignies et de ses compagnes)
Editions de la vraie France, 92 rue Bonaparte Paris (VI°)
Edition originale 1924, réédité après-guerre ( 1946) avec un mot de l'auteur expliquant que les précédents exemplaires avaient été détruits par l'occupant.
Cordialement
Alain

Bonjour,

Merci beaucoup pour ces précisions

Cordialement

François

Bonjour à toutes et à tous,
Qui étaient Louise de Bettignies, Léonie et les autres... ?
Que relate le livre de Antoine Redier? ( Re- petits bonshommes rouges de confusion !).
Merci d'avance.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

Bonjour,
Aaaaaaaaaaarrrrrrrrgggggggggghh, l'Amandinois (Les Amandinois ) vont t'en vouloir !!! les " Lillos " aussi !! et peut-être bien tous ceux des régions occupées, où la culture d'après-guerre passe par les héros locaux, dont on avait vu passer les noms sinon les cortèges funèbres.
Mais c'est ce qui est formidable sur ce forum : quand on a habité presque dans la rue qui porte son nom, visité sa tombe au cimetière de St-Amand, on croit aussi que tout le monde sait, ben non !
Je crois que le plus simple est ce commencer par effeuiller le web
http://www.1914-1918.be/histoire_bettignies.php (toujours très bien documenté en Belgique)

http://beh.free.fr/npc/hcel/bettignies.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_de_Bettignies

Il n'y a pas eu que des homme héros de situations qu'ils n'ont pas cherché, il y a eu des femmes, et dans leur cas c'est plus "grand" encore, je ne me hasarderais pas à dire quelle l'ont cherché, mais elles auraient pu ne pas prendre leur part.
Alors espionnage ou pas, secours aux blessés et au démunis, et surtout détention dans les geoles de l'occupant, puis comme souvent fin tragique.
Quant au livre d'Antoine Rédier, que j'ai parcouru, mais pas lu , et il raconte les épisodes ci-dessus. Marie-Léonie Vanhoutte devenue Mme Antoine Redier en 1934.
Cordialement
Alain

Robin D, à la lecture de ces documents, on retrouve un cetain nombre de "familles" de Ch'nord

Bonjour à tous,
Depuis des années et des années je me bats pour inculquer à mes interlocuteurs qu'il y a eu une occupation terrible, des déportations de civils, des camps en Allemagne et en France occupée où la mort était quotidienne, etc.
Quand aux femmes dans la résistance, car il faut bien parler de résistance (transport de courriers clandestins, espionnage, passage de soldats pris dans la nasse, ou d'évadés, etc..) il faut considérer que dans la plupart des zones occupées il ne restait que des femmes !!!
Alors il ne faut pas oublier L. de Bettignies, L Vanhoutte, miss Calvell et tant d'autres...
Je pense que mon prochain livre traitera de cette occupation du Nord et de l'Est de la France.
Cordialement. JC Auriol.

Bonjour,
Juste une anecdote, je suis né après le 2° conflit (quand même !) mais mon père disait à chaque fois qu'on ne finissait pas notre assiette :"Toi, tu seras prisonnier civil !" ça avait l'air terrrrrible !
Il nous a expliqué plus tard qu'il avait connu un civil, prisonnier en Allemagne durant la première guerre (on tombait des nues !) et qui avait eu si faim qu'il regrettait tout ce qu'il avait laissé au temps où on pouvait manger à sa faim.
J'ai transmis l'expression, mais JC a raison : dur, dur de faire admettre les conditions de la première guerre .
Et sait-on que si la 2de GM est réputée pour ses 2 zones ( dont la "nono") , nous (eux vu la date) étions encore dans la "zone interdite "
Cordialement
Alain

Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Alain,
Merci pour ces précisions.
C'est vrai que les conditions d'occupation des départements envahis et la résistance de certain(e)s sont trop souvent méconnues. A commencer par moi.
Cordialement.
Jean RIOTTE.