Forum PAGES 14-18

Bonjour

Qui pourrait me renseigner de la qualité narrative et historique, bref de la valeur du témoignage de Pierre Grison, dans son ouvrage LA GRANDE GUERRE D'UN LIEUTENANT D'ARTILLERIE.

En bonus, quelle était son unité?

Cordialement
Jérôme

Bonjour Jérôme,

Pierre GRISON, engagé dans l'artillerie en 1910 , sous - lieutenant le 2 août 14, fait toute la Grande Guerre et termine sa carrière Lieutenant-Colonel, ce livre est très agréable à lire, en résumé, son journal pendant cette guerre, croquis, photos, correspondances alimentent cet écrit.

7/8/14 (vendredi) commande l'echelon de la 9ème batterie de 75,(20e régiment d'artillerie de campagne) ensuite à tête d'une batterie de 155 court, .....

ce livre est toujours en vente aux éditions l'HARMATTAN.
(mon exemplaire vient du pays du soleil LEVANT )

cordialement,

Fernande

Bonsoir Fernande
Merci pour l'information qui est finalement une confirmation, mais j'avais peur de faire une bourde en avançant une unité.
Il me semblait bien que Joel Guyonneau m'en avait parlé mais je n'étais pas sûr.
Je viens de passer commande (je ne pense pas que l'exemplaire viendra d'aussi loin)

Cordialement
Jérôme

Bien sûr que je t'en ai parlé. j ai été en contact téléphonique avec Marc GRISON qui a publié les carnets de son père. J'ai aussi fini par retrouver une toute petite trace de son cousin à la mode de Bretagne, le capitaine VIEL dont la nièce m'a écrit récemment pour me faire don des historiques de l'AD 18 et du 20E RAC qui appartenaient à Maurice Viel.
Ces 2 officiers se sont distingués en 39-40 mais n'ont pratiquement pas communiqué sur leur vécu. Dommage d'être né trop tard !
cdlt

Re, Joel

Le problème avec toi est que tu as rencontré tellement de monde, qu'à force je perd les pédales, et en plus je ne prends pas de notes.
Ce gâs là, y connait tout le 9e corps

Sans aucune rancune
Jérôme

Bonsoir Jérôme, bonsoir à tous,

Ouvrage de bonne qualité, qui tire dans le bon sens (colle à la réalité).

Rédigé en bon français, mais un peu laconique à mon goût en matière de faits historiques (certes cela vaut mieux que de raconter des bobards).

Difficile de comparer néanmoins celui-ci aux ouvrages de Lintier, qu'il est vrai on ne peut trouver à chaque coin de rue !

Bonne réception,
Cordialement,

Olivier

bonjour
je fais remonter ce sujet à la surface:
1 - vrai qu' on ne peut comparer le livre de Marc GRISON aux 2 livres de LINTIER, mais ce n'est pas l'essentiel. nous qui cherchons à revivre le parcours de nos aieux. Avec ce livre, je découvre le parcours de mon grand oncle jusqu'à la date fatidique du 11 mai 1916: 1 officier FREZOT et tous les servants de 2 pièces de la 7e batterie ensevelis, le 3e groupe (ce qu'il en reste) relevé la nuit suivante.
2 - j'ai contacté les descendants d'une vingtaine d officiers du 20e RAC, pour quel résultat !!!!
Donc MERCI à Marc GRISON pour cette publication indispensable qui m'accompagnera longtemps.
cdlt
jg

... j'ai contacté les descendants d'une vingtaine d officiers du 20e RAC, pour quel résultat !!!!

Dans quel sens faut-il lire votre propos ?
de l'indifférence polie de leur part ou de la motivation avérée ?
Ou un mélange des deux ?
cdt garance

bonjour
un résultat médiocre. la mémoire de ces hommes s'est perdue...
j envisage de créer une page web avec une galerie de portraits dénichés ici ou là.
Chez le même editeur, les lettres de Raoul BOUCHET publiées par son petit neveux: celui-ci, avant de publier, a recherché à Vincennes le jmo de la 3e batterie du 20e RAC.: introuvable...
il a utilisé le jmo de la 6e batterie sans grand interet.
j'ai épluché les jmo en ligne et j'ai decouvert le jmo de la 3e batterie!!! mal référencé "une batterie de l'AD17"... et là il y a des détails que je me suis empressé de communiquer à l'auteur.
Malgré tous les échecs, je continue à rechercher de la doc sur le 20e RAC, sans cesse sur le métier remettez votre ouvrage
bonne journee

bonsoir

un précieux coup de pouce d'une correspondante = elle a découvert ce week end la photo du sous lieutenant Louis Frézot en vente sur le net ....

précision sur la journée du 11 mai 1916 = presque la totalité des servants des 4 pieces de la 7e batterie ont été tués dans la sape des hommes par un 380

le commandant de batterie (cne Naud) et le sous-lieutenant GELOT on fait tout leur possible pour dégager les 24 hommes ensevelis. Il n'y eut que 5 survivants

cdlt