Forum PAGES 14-18

Bonjour a tous,

Voila , je ne suis pas certain devant la durté du conflit que de tel evenements aient pu etre pris en compte ,mais..
En septembre 1916 ,l'escadron de mon grand pére est sur la Somme avec le 5é CA; or, le 26 septembre 1916 mon arriére grand pére decede dans son village jurassien.
Partant (comme souvent) du parcours de mon aieul ,une question plus large me vient a l'esprit . Un texte ,malgrés le conflit ,regissait il des permisssions speciales pour les soldats en cas de dece d'un proche (en l'occurance d'un pére ) ou pour la naissances d'enfants , un mariage..? Ou la gravité et la durté du conflit fit que ces evenements personnels n'etaient plus ou pas pris en compte.
Si le coté "sentimental" n'etait peut etre pas vecu de la même maniére a l'epoque ,car la vie etait sans doute d'une durté incomparable avec notre doux confort , reste les demarches administratives la reconnaissance des enfants,les reglements d'heritages (la terre s'etait tout dans notre France rurale d'alors) ....Si nos soldats ne pouvait se deplacer (vous allez sans doute me trouver bien pessimiste) combien ont du se faire arnaquer par des notaires vereux ( a l'epoque bien sur ... ),voire des proches malhonnettes.. Il faudrait alors prendre en compte dans les consequences du conflit bon nombres de "vilaines d'histoires" dont les braves poilus rescapés ou non ,furent en plus les victimes, non ?
Au passage une petite pensée pour toutes ces jeunes filles qui trop heureuses de serrer contre elles leurs futurs maris permissionnaires, ont accouchés dans la honte (epoque oblige ) de magnifiques bébés "naturels" dont les péres, inconnus pour la loi, reposent a jamais sur les champs de bataille .

Cordialement
Richard

Bonjour Richard,

Juste de mémoire car je n'ai pas le temps de chercher les textes officiels là-dessus : j'ai parfois croisé, dans les souvenirs de combattants, le cas de permissions exceptionelles en cas de décès d'un proche ; en revanche, je ne me souviens pas avoir constater la même chose en cas de naissance d'un enfant. J'ai souvent constaté que le père l'apprenait sur le front et qu'il attendait avec impatience une prochaine permission afin de faire "connaissance" avec son enfant. Malheureusement, les cas furent fréquents où cette rencontre n'eut jamais lieu... Idem, dans mes souvenirs de lectures, pour les mariages : on profitait éventuellement d'une permission pour se marier, mais on n'obtenait pas une permission spécifiquement pour cette raison.

Amicalement,

Stéphan

Bonjour,
Comme souvent je suis tout à fait d'accord.
J'ai lu des témoignages, et entendu des récits où celui qui quittait le front pour les obsèques d'un père ou d'une mère .... arrivait après la cérémonie. Mais me disaient-ils avec un sourire on trichait sur la durée de la permission et on "rabiotait un ou 2 jours de plus".
Cordialement. J.Claude

Bonjour

C'est pas dans le droit fil mais il y avait des permissions pour travaux agricoles



Je sais c'est tout petit. Les 2 premieres lignes : Permission agricoles.
30/3-28/4 1917
30/6-14/7 1917

A quelle date furent donnés les premieres permissions ?

Cdt
Armand

Bonjour a toutes et tous
de ce merveilleux forum qui est le notre (comme disait le Belge)

Tout d'abors merci de vos reponses. Je crois que je vais farfouiller sur la toile ( si vous avez des adresses) pour aprofondir un peu le sujet des permissions (sujet qui m'intriguait deja beaucoup lors de mon service...) En passant, sur un temoignage que nous a fait partager Stephan sur le terme "poilu" un soldat est ravis d'avoir fait un prisonnier ,car il aura 7 jours de permes.Pour tenté de m'informer je viens d'ouvrir un manuel d'infanterie que j'avais dans mon carton (et la, je m'aperçois qu'il y a toutes les coordonnés du propriétaire ecris au crayon de papiers . Olivier 77 si vous m'entendez ,il est du 138éme RI)
Tres bonne journée a tous
Cordialement
Richard

Bonjour Stéphane et Richard,

Le cas est évoqué par Duneton dans son "roman vrai", Le Monument. Son père, qui est "dans le train" apprend que son épouse décède. Il bénéficie alors d'une permission spéciale pour retourner au pays enterrer sa femme.

Bonne journée,

Jérôme

Bonjour Richard,
J'ai parfois croisé, dans les souvenirs de combattants, le cas de permissions exceptionelles en cas de décès d'un proche

Bonsoir à tous;
Pour les permissions exceptionnelles , mon arriere grand pere y eu droit , malheureusement.
Sa femme ,agée de 37 ans se tua , en se rendant au marché de Rouen le 28 septembre 1917, il etait une heure du matin , un accident de cheval.
L'arriere grand pere eu juste le temps d'assister a la l'hinumation et de repartir laissant, seule sa fille de 17 ans à la ferme!
voici mon arriere grand mere.

Cordialement
Martial