Re: paroles du chant de marche du 94e ri
Publié : sam. févr. 09, 2013 5:13 pm
bonjour, voici les paroles du chant de marche du 94e ri .
Refrain
En avant hardi les meusiens
En avant les gars de la garde ( bis)
Le 94 ne craint rien
En vrai poilus, vrais grognards
1
Recrue ou vétéran
Regarde ton drapeau tout surchargé de gloire,
Lis ces noms grands parmi les grands,
D’où montent jusqu’à nous des rumeurs de victoire.
Écoute , c’est Friedland,
Austerlitz, Marengo, Anvers ! C’est mieux encore,
Marne , Yser , Montdidier , Verdun sanglant
Qu’une gloire éternelle dore ?
2
Régiment du huit août
Agrafe à tes fanions ainsi qu’une cocarde
Ce jour qui rayonne entre tous.
L’innombrable butin fut digne de la garde
Et vaincu , l’allemand.
Sentant passer le vent des défaites fatales,
Écoutait dans la nuit , sinistrement,
Craquer sa ligne occidentale.
3
Héritiers des vainqueurs.
Nous avons , sur le Rhin , repris l’antique garde
Des gaulois et des francs sans peur.
Sous leurs cyprès , Marceau et Hoche nous regardent
Et les filles du Rhin,
Dont un levain celtique en leur race fermente ,
Nous ont offert leurs lèvres et leurs vin
Et fait oublier la tourmente.
4
Nous sommes les enfants
Des poilus glorieux de la garde héroïque,
En nos yeux passent triomphants,
Les vivants souvenirs de leurs gestes épiques,
Que vienne le danger,
Fidèles au vieux sang qui coule dans nos veines,
Nous saurons bouter dehors l’étranger,
Comme fit jeanne la lorraine.
……..
Bar-le-duc, le 11 novembre 1931.
Refrain
En avant hardi les meusiens
En avant les gars de la garde ( bis)
Le 94 ne craint rien
En vrai poilus, vrais grognards
1
Recrue ou vétéran
Regarde ton drapeau tout surchargé de gloire,
Lis ces noms grands parmi les grands,
D’où montent jusqu’à nous des rumeurs de victoire.
Écoute , c’est Friedland,
Austerlitz, Marengo, Anvers ! C’est mieux encore,
Marne , Yser , Montdidier , Verdun sanglant
Qu’une gloire éternelle dore ?
2
Régiment du huit août
Agrafe à tes fanions ainsi qu’une cocarde
Ce jour qui rayonne entre tous.
L’innombrable butin fut digne de la garde
Et vaincu , l’allemand.
Sentant passer le vent des défaites fatales,
Écoutait dans la nuit , sinistrement,
Craquer sa ligne occidentale.
3
Héritiers des vainqueurs.
Nous avons , sur le Rhin , repris l’antique garde
Des gaulois et des francs sans peur.
Sous leurs cyprès , Marceau et Hoche nous regardent
Et les filles du Rhin,
Dont un levain celtique en leur race fermente ,
Nous ont offert leurs lèvres et leurs vin
Et fait oublier la tourmente.
4
Nous sommes les enfants
Des poilus glorieux de la garde héroïque,
En nos yeux passent triomphants,
Les vivants souvenirs de leurs gestes épiques,
Que vienne le danger,
Fidèles au vieux sang qui coule dans nos veines,
Nous saurons bouter dehors l’étranger,
Comme fit jeanne la lorraine.
……..
Bar-le-duc, le 11 novembre 1931.