11 novembre en France

[adalberon]

Bonjour à tous

Comme promis, un petit "reportage" sur la cérémonie du 11 novembre à Annecy. Vers 11h, sous un ciel gris mais sec et en présence des huiles du département (préfet, maire, sénateur, député, etc) et d'une foule nombreuse (eh oui !), le représentant des anciens combattants et celui de l'Etat ont prononcé des discours émouvants. Il y avait les porte-drapeaux des associations,

des détachements du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins et de la Préparation Militaire de la Marine,

et une chorale formée par les minots des écoles primaires qui nous a chanté "L'Hymne à la joie" !

Après une vibrante sonnerie aux morts exécutée par la musique du 27ème BCA, les autorités ont déposé des gerbes de fleurs devant le monument au morts.

Voilà, j'espère vous avoir donné un aperçu touchant de notre cérémonie du 11 novembre.

Cordialement,

[wagram]

Bonjour à tous
Voici le 11 novembre dans mon village, Chateaurenard en Provence

Le défilé sous le ciel bleu et sous les fenetres de ma maison :



La ceremonie :



Cordialement à tous et surtout à DENIS BON COURAGE

[wagram]

Ben ou elle est la cérémonie

[vincent le calvez]

Bonjour à tous,

et à Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) :



Inauguration d'une plaque à la mémoire de Paul Dumont, en présence de la famille Dumont. Discours (assez bon) du maire Philippe Dallier.

Rappelez-vous de Paul Dumont :
pages1418/forum-pages-histoire/hommage- ... 4813_1.htm










Bonne soirée

Vincent

[Dominique Augustin]

Bonjour,
Pour ma part, je n'ai assisté à aucune cérémonie. Comme chaque année, je suis allé voir mes copains du carré militaire du cimetière parisien d'Ivry. Ils étaient tous là, dormant paisiblement sous leur croix. Que des petits jeunes : il y avait laurent Guitton, 21 ans, mort le 21 avril 1915 des suites de blessure ; Louis Dupoy, 25 ans, du 153 ; René Henry du 360, 22 ans ; François martin, 25 ans, un caporal du 26e RI ; Charles Nèvé, du 153, mort à 21 ans des suites de blessure de guerre ; et puis le petit frère de mon grand-père, du 39e RAC, blessé le 2 octobre 1914 près de Maricourt, mort le 13 octobre à l'hôpital Péan, il avait 21 ans... et j'en passe, bien sûr. Des centaines de croix blanches ; une cinquantaine de tombes musulmanes ; une trentaine d'Italiens ; et tout au bout, 134 Allemands, curieusement enterrés 2 par 2.
Au milieu du carré italien, 2 mats : l'un porte le drapeau français qui flotte au vent ; l'autre porte d'habitude le drapeau italien ; cette année, rien.
Les autres années, la Mairie de Paris déposait une gerbe à l'angle de ce cimetière militaire ; cette année, rien.
L'oubli commence à faire son oeuvre.
Cordialement.
D. Augustin

[Stephan @gosto]

Bonjour Dominique,

Alors, tu n'est pas passé loin de la tombe de Pascal Papillon...
Il est inhumé là... Et pourtant, ses camarades ont tout fait pour le sauver et l'extirper de ces tranchées d'Artois, quelques jours plus tôt...

Le 28 septembre 1915, devant Neuville-Saint-Vaast :

"[...] Les hommes étaient fatigués, les fusils couverts de boue, la tranchée engorgée par les blessés qui criaient : LEGRAS, PAPILLON, LATOURTE, THUIRY, ABRAHAM, etc. Je craignais de ne pouvoir conserver la tranchée conquise… Après quelques temps, environ deux heures, je donnai permission aux blessés de s’en aller. THUIRY, ABRAHAM, LEGRAS et quelques autres dont je ne me souviens plus. LEGRAS, blessé à la tête, est revenu trois fois dans la tranchée d’où il venait de partir. Trois fois je sortis en plein tir des boches pour le remettre en direction, et je pense qu’il est arrivé au poste de secours. Nous sommes restés dans cette tranchée jusqu’au moment où le colonel nous envoya l’ordre de rentrer. Je rassemblai mon monde et quittai la tranchée le dernier.

[...] LATOURTE , deux poignets arrachés, une balle au ventre, et PAPILLON, deux jambes brisées, étaient restés blessés dans un trou d’obus. Je donnai ma parole à PAPILLON de retourner le chercher et, dans l’après-midi du 29, je demandais des volontaires pour aller le relever. PIAT, tué depuis , DOUCET, blessé depuis, LEROUX, tué à Verdun en avril 1916, caporal, 2e section, se présentèrent comme volontaires et nous retournâmes chercher PAPILLON au prix de nombreux efforts et sous un feu violent de fusils et de grenades."



Amicalement

Stéphan

[Dominique Augustin]

Merci Stéphan,
Pour cette belle histoire et pour la superbe photo. Si je ne m'abuse, la tombe de Pascal Papillon serait non loin du carré des Italiens ; j'ai du passer devant ce matin. Je retournerai au cimetière d'Ivry.
De quel livre sors-tu les extraits que tu cites?
Cordialement.
Dominique

[Stephan @gosto]

Bonsoir Dominique,

Ces souvenirs n'ont pas été publiés. Ils sont extraits de quelques notes prises par le lieutenant Roussel, à qui j'ai consacré quelques messages sur le blog :

Lieutenant Roussel - 1
Lieutenant Roussel - 2
Lieutenant Roussel - 3
Lieutenant Roussel - 4
Lieutenant Roussel - 5

La suite ... un de ces jours !

Amicalement,

Stéphan

[rohmer]

Bonsoir à tous,

Arles sur Rhône 13 :





La base aéienne d'Istres est pésente à chaque commémoration.
La ville d'Arles est reconnaissante à cette base militaire, venue rapidement au secours de ses habitants, suite aux inondations de 2003.



Le monument aux morts de la ville.



Le " carré des Zouaves".

Bonne soirée.
Bien cordialement.
Evelyne et Marc.

[jobi]

Il y a 15 ans, j'effectuais mon service au sein du 24ème RI de Vincennes. Nous étions dans l'Est de la France et je me rappelle que trois journées de manoeuvre se sont terminées par une prise d'arme dans un village, théatre de combats en 14-18 et un très beau discours du colonel. C'est de ce souvenir qu'est né mon intérêt pour la grande guerre. Je me suis longtemps demandé comment retrouver le nom de ce village...
bonne soirée
jérôme