Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,
Hier je suis allée chez le coiffeur et oui cela arrive…j’ai dû attendre et j’ai regardé un magazine « Bol d’air du 1er mars 08 » voici le texte…qui va vous intéresser..

AVIS DE RECHERCHE
En hommage aux Poilus et pour notre mémoire collective notre lecteur lance une recherche sur une chanson patriotique. Vous en connaissez l’auteur ? Vous connaissez les autres strophes ? faites nous le savoir
Je suis âgé de 88 ans. Dans le but de faire honneur et de rendre un hommage au dernier Poilu encore en vie de la guerre 14-18, je me fais un plaisir et un devoir de vous adresser cette émouvante poésie, prenant la forme d’une lettre chantée. En vacances dans ma jeunesse chez mes grands parents au Mas Can Tapis d’Arles sur Tech ver l’année 35 ma tante préférée, Espérance Faure (la petite sœur de mon père) me chantait cette émouvante chanson patriotique dont ces quelques strophes sont encore présentes dans ma mémoire ainsi et surtout la mélodie. Je dois avouer qu’il y a qq strophes supplémentaires dont je regrette infiniment de plus me souvenir 73 ans plus tard. ……je lance donc un avis de recherche….
Lettre d’un soldat à sa fiancée lors de la guerre de 14-18 (lettre qui avait été reprise sous forme d’une chanson patriotique) signé Jean Faure-
Bonsoir mignonne je t’écris,
De la tranché-e
Ne pleure pas, je t’en supplie,
Ma bien aîmé-e

Apres une journée d’effroi
Et de mitraille,
L’on est transi par le grand froid,
Là sur la paille.

On est souvent triste le soir,
Dans la nuit noire
En songeant toujours plein d’espoir,
En la Victoire.

Garde l’espoir au fond du cœur
Et l’espérance,
C’est le symbole du bonheur,
Vive la France !
(auteur inconnu)

habituée de ce forum je suis sûre que vous vous joindrez à moi pour faire plaisir à Jean Faure (que je ne connais pas d’ailleurs).
Merci à vous.

Bonjour
Voici les couplets dont je me souviens mais je ne sais ou les intercaler
Ma main tremble car il fait froid et je grelotte
Un camarade auprès de moi Dieu qu'il sanglote
Son frère est mort à l'ennemi aujourd'hui même
Nous revenons de la cérémonie honneur suprême.

O ma blonde chérie je termine ma lettre
Car dans une heure il faut partir pour reconnaître
L'endroit ou peuvent se cacher ces sales boches
Bientôt nos morts seront vengés l'heure est bien proche.

Ma mère chantait cette chanson quand j'étais enfant. Mon père était un des rares survivants de la brigade des Fusiliers-Marins de l'Amiral Ronarch, ceux qu'on a appelés les héros de Dixmude.
J'espère que vous y trouverez votre bonheur.
Avec mes meilleurs sentiments.
René SANCI

Bonjour, C'est en recherchant moi-même aussi sur internet les paroles de cette lettre du militaire à sa fiancée.Une cousine m'avait chanté ce beau chant que j'aimais également chanter . Les larmes n'étaient parfois pas loin... Grâce à votre AVIS DE RECHERCHE, j'ai pu retrouver 1 couplet qui était sorti de ma mémoire. Je l'appellerai le couplet n° 2.La mélodie m'est restée gravée. Il m'arrive de le chanter, seul pour moi-même et il me touche toujours autant....J'ai pu constater que je ne suis pas la seule. Je ne sais pas me servir D'INTERNET; ma fille s'est portée volontaire pour me faire ces recherches.Quel étonnement joyeux pour moi, lorsque j'ai entendu qu'une autre personne était en quête de et ceci grâce, on va bien le dire, à une dame qui, en attendant son tour d'être coiffée, a lu votre message.Voici donc ces paroles qui vous sont peut-être parvenues entretemps d'ailleurs.J'ai 81 ans depuis le mois de février, Je suis Marie-Louise de Mulhouse, une Alsacienne de 81 ans depuis le mois de février dernier.Bon souvenir et Bon Chant...




Bonsoir,mignonne, je f'écris
de la tranché-e
Ne pleure pas, je t'en supplie,
Ma bien-aîmé-e.
C'est un peu dur, mais l'on s'y fait,
A cette vie;
Je reviendrai, faut l'espérer,
Ma douce amie.

Après une journée d'effroi
Et de mitraille
L'on est transi par le grand froid,
Là sur la paille.
On est souvent triste le soir
Dans la nuit noire,
En songeant, toujours plein d'espoir,
En la Victoire.


Ma main tremble, car il fait froid
et je grelotte,
Mon camarade auprès de moi,
Dieu qu'il sanglote.
Son frère est mort à l'ennemi.
Aujourd'hui même,
On vient de la cérémonie.
Honneur suprême!

Pour aujourd'hui je veux finir
Ma longue lettre,
Car demain il faudra partir
Pour reconnaître
L’endroit où seuls seront logés,
Ces maudits Boches.
Nos morts seront bientôt vengés.
L'heure en est proche.

Reçois de ton fidèle amant,
Mille caresses
qui t'embrasse bien tendrement,
Avec ivresse.
Garde l'espoir au fond du cœur,
Garde l'espérance;
C'est le symbole du bonheur.
VIVE LA FRANCE!

[Bonjour, C'est en recherchant moi-même aussi sur internet les paroles de cette lettre du militaire à sa fiancée.Une cousine m'avait chanté ce beau chant que j'aimais également chanter . Les larmes n'étaient parfois pas loin... Grâce à votre AVIS DE RECHERCHE, j'ai pu retrouver 1 couplet qui était sorti de ma mémoire. Je l'appellerai le couplet n° 2.La mélodie m'est restée gravée. Il m'arrive de le chanter, seul pour moi-même et il me touche toujours autant....J'ai pu constater que je ne suis pas la seule. Je ne sais pas me servir D'INTERNET; ma fille s'est portée volontaire pour me faire ces recherches.Quel étonnement joyeux pour moi, lorsque j'ai entendu qu'une autre personne était en quête de et ceci grâce, on va bien le dire, à une dame qui, en attendant son tour d'être coiffée, a lu votre message.Voici donc ces paroles qui vous sont peut-être parvenues entretemps d'ailleurs.J'ai 81 ans depuis le mois de février, Je suis Marie-Louise de Mulhouse, une Alsacienne de 81 ans depuis le mois de février dernier.Bon souvenir et Bon Chant...



Bonsoir,mignonne, je f'écris
de la tranché-e
Ne pleure pas, je t'en supplie,
Ma bien-aîmé-e.
C'est un peu dur, mais l'on s'y fait,
A cette vie;
Je reviendrai, faut l'espérer,
Ma douce amie.

Après une journée d'effroi
Et de mitraille
L'on est transi par le grand froid,
Là sur la paille.
On est souvent triste le soir
Dans la nuit noire,
En songeant, toujours plein d'espoir,
En la Victoire.


Ma main tremble, car il fait froid
et je grelotte,
Mon camarade auprès de moi,
Dieu qu'il sanglote.
Son frère est mort à l'ennemi.
Aujourd'hui même,
On vient de la cérémonie.
Honneur suprême!

Pour aujourd'hui je veux finir
Ma longue lettre,
Car demain il faudra partir
Pour reconnaître
L’endroit où seuls seront logés,
Ces maudits Boches.
Nos morts seront bientôt vengés.
L'heure en est proche.

Reçois de ton fidèle amant,
Mille caresses
qui t'embrasse bien tendrement,
Avec ivresse.
Garde l'espoir au fond du cœur,
Garde l'espérance;
C'est le symbole du bonheur.
VIVE LA FRANCE!

Ce sujet a été déplacé de la catégorie Soldats de la Grande Guerre vers la categorie Pages vécues : récits & témoignages par Alain chaupin