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Mon Grand-Oncle Pierre MAISTRASSE, aspirant au 5ème groupe du 108ème Régt Artillerie Lourde, a été tué à son poste de combat le 29 juillet 1916 lors d'un duel d'artillerie pendant l'offensive de la Somme.
Les photos qu'il a prises jusque dans les derniers jours précédant sa mort montrent son parcours depuis la préparation militaire (Dijon, Fontainebleau), une dernière permission en famille (Paris), la montée au front (Cappy) et les combats (Herbécourt, route de Biaches).
Elles sont publiées sur mon site à la rubrique "portraits d'ancêtres", avec les annotations faites au dos des clichés.
http://pagesperso-orange.fr/genealogie. ... logie4.htm

Photo : 24/07/1916 Herbécourt, Chargement batterie 155, 108ème R.A.L.

Bonsoir,

Merci de nous avoir fait partager ces documents émouvants sur la courte carrière de ce tout jeune Aspirant de l'Artillerie Lourde, fauché prématurément dans ces effroyables combats de la Somme de l'été 1916.Ses portraits, son énergie, sa détermination et son regard juvénile nous interpellent encore quatre-vingt-treize ans après ce drame.
Cordialement, Guy.

Bonjour Vincent,
J'avais déjà découvert votre site il y a deux ans environ. Habitant Péronne, je me suis rendu à l'époque à Herbécourt pour découvrir la stèle à la mémoire Pierre sur le monument aux morts du village. Le tout est excellent état.
De bonnes photos sur votre site, où l'on se rend bien compte que l'artillerie ne se faisait pas de cadeau avec le résultat que l'on sait...
Pierre devait tirer sur Biaches ou La Maisonnette, deux lieux inexpugnables tenus par les Allemands.
Bien cordialement. Jean Michel

Bonsoir,
merci pour vos messages touchants - quelques mots sur l'histoire de cette stèle, édifiée par Alexandre Maistrasse, architecte, le père de Pierre. Visible sur mon site, elle reprend le texte de la citation, et est ornée d'un médaillon figurant le visage du jeune soldat portant son casque.
D'abord installée au lieu même où il fut frappé, sur le chemin d'Herbécourt à Biaches, je crois qu'elle a été déplacée lors de la construction de la ligne TGV Nord, et ramenée au centre du village d'Herbécourt où elle fait aujourd'hui office de monument aux Morts.
Cette idée me plaît bien car elle rend ainsi hommage à tous ses camarades tombés lors de ces journées de massacre. Cette bataille donne le vertige par le nombre des victimes, sans commune mesure avec la distance dérisoire gagnée sur la ligne de front.
J'ai toujours une pensée pour eux à chaque fois qu'il m'arrive de prendre ce TGV qui file entre Paris et Lille, trop vite.
Je reçois dans quelques jours la visite d'un de mes meilleurs amis d'enfance, allemand de la région de Stuttgart - je mesure que cette amitié n'a pas de prix, ou bien si elle en a un, il est comparable à celui de la Somme...

Bonsoir Vincent,

Très émouvantes ces photos... Bravo pour votre travail.
Vous avez de la chance de posséder de tels documents sur votre ancêtre.
Bien cordialement,

Jean-Baptiste.

Rectification au sujet de la stèle d'Herbécourt : c'est au moment de la construction de l'autoroute A1 à partir de 1954 (et non de la LGV), qu'elle a dû être déplacée.

Bonjour Vincent,

Rectification à nouveau : Le déplacement a du être effectué plutôt en 1964 et non en 54.
Je sais ça forcément, puisque j'ai participé aux travaux...

Bien cordialement Jean Michel

Ah, merci Jean-Michel,
j'avais mis "à partir de 1954" car c'était le début de la construction de l'A1, qui a sûrement dû prendre pas mal d'années avant d'être achevée. Belle aventure, et qui a dû réserver quelques surprises au moment des terrassements dans les anciens champs de bataille...

Bonsoir Vincnt,

Effectivement, je pense que la section de l'A1 : Porte de la Chapelle à Roissy ou peut être même jusqu'à Senlis doit dater de 1954.
Quant à la section qui nous intéresse, elle a due démarrer seulement en 1964, tout au moins pour le décapage des sols. Donc, l'enlèvement de la stèle de votre G.Oncle.
Notre secteur de travaux se situait sur le territoire de Morval (près de Combles, un peu plus haut au Nord) : construction d'un ouvrage d'art : séparation de l'A1 en deux voies. Une direction Lille et l'autre direction Bruxelles.
Mais bon, je n'ai pas assisté aux travaux de terrassements qui n'étaient pas de notre ressort, nous c'était plutôt le béton...Donc après le passage des bulldozers d'une autre entreprise qui devait faire des découvertes, c'est certain, sans trop en avertir les autorités..
Bizarre d'ailleurs, on n'a pas eu tellement eu d'échos dans la presse de cette époque de la découverte des restes de tranchées, cagnas, sapes, découvertes de munitions, restes humains, etc... Bref, il fallait que les chantiers avancent et le devoir de mémoire dans ces temps anciens...

Bien cordialement Jean Michel

bonjour à tous,
je suis à la recherche de la famille du chef d'escadron Campmas commandant le le 11 eme groupe en 1917 et le 6 eme groupe du 108 regiment d'artillerie lourde en 1918 devant verdun