Re: Coût de la vie en zone occupée
Publié : jeu. mai 28, 2015 5:17 pm
Bonjour à tous,
Dans le cadre d'un mémoire sur la célébration de Noël en présence de l'ennemi (front et zone occupée), je suis tombée sur quelques témoignages en rapport avec le coût de la vie sous l'occupation allemande, et j'ai du mal à définir clairement un ordre de grandeur afin de commenter de manière efficace ces passages :
- « On me dit que Mr le curé de Marfontaine, étant venu sans passeport, officier à Chevennes [...] a été condamné à 200 marks d'amende. » (carnet du curé de Montcornet). Peut-on considérer que les 200 marks sont chers vis-à-vis du niveau de vie moyen d'un curé de village pendant la Grande Guerre ? Connaissez-vous le prix "officiel" d'une amende de ce type ?
- « 25 [décembre 1916]. Triste jour de Noël, on ne peut même pas donner une coquille aux petits car elle vaut 10* le kilo sans raisins », (E. Ferré, Croquis et notes d'occupation, vie intime et anecdotique de Lille de 1914 à 1918, Paris-Lille, Librairie J Tallandier, « Noël 1915. ALSACE ! », pp. 132-137.)
La coquille est une viennoiserie traditionnellement consommée durant les périodes de la Saint-Nicolas et de Noël (notamment dans le Nord de la France). Il s'agit d'un pain brioché, auquel on ajoute des raisons secs ou des pépites de chocolat et dont la forme rappelle celle de l'Enfant emmailloté.
Connaîtriez-vous le prix moyen de la farine, du lait, du beurre et du sucre (nécessaires à sa fabrication), ou toute autre information qui pourrait me permettre de donner un ordre de grandeur ?
Je suis bien consciente qu'il s'agit là de questions assez techniques, et je vous remercie par avance pour votre aide.
Bien cordialement,
Noémie
Dans le cadre d'un mémoire sur la célébration de Noël en présence de l'ennemi (front et zone occupée), je suis tombée sur quelques témoignages en rapport avec le coût de la vie sous l'occupation allemande, et j'ai du mal à définir clairement un ordre de grandeur afin de commenter de manière efficace ces passages :
- « On me dit que Mr le curé de Marfontaine, étant venu sans passeport, officier à Chevennes [...] a été condamné à 200 marks d'amende. » (carnet du curé de Montcornet). Peut-on considérer que les 200 marks sont chers vis-à-vis du niveau de vie moyen d'un curé de village pendant la Grande Guerre ? Connaissez-vous le prix "officiel" d'une amende de ce type ?
- « 25 [décembre 1916]. Triste jour de Noël, on ne peut même pas donner une coquille aux petits car elle vaut 10* le kilo sans raisins », (E. Ferré, Croquis et notes d'occupation, vie intime et anecdotique de Lille de 1914 à 1918, Paris-Lille, Librairie J Tallandier, « Noël 1915. ALSACE ! », pp. 132-137.)
La coquille est une viennoiserie traditionnellement consommée durant les périodes de la Saint-Nicolas et de Noël (notamment dans le Nord de la France). Il s'agit d'un pain brioché, auquel on ajoute des raisons secs ou des pépites de chocolat et dont la forme rappelle celle de l'Enfant emmailloté.
Connaîtriez-vous le prix moyen de la farine, du lait, du beurre et du sucre (nécessaires à sa fabrication), ou toute autre information qui pourrait me permettre de donner un ordre de grandeur ?
Je suis bien consciente qu'il s'agit là de questions assez techniques, et je vous remercie par avance pour votre aide.
Bien cordialement,
Noémie