Re: l'heroisme d'un coureur du 57e R.I
Publié : lun. déc. 03, 2007 5:22 pm
(texte relevé dans le magazine historia de 1968 - hors serie- la premiere guerre mondiale)
10 mai 1916.Une brutale préparation d'artillerie éclate près du fort de Vaux.
Le colonnel commandant le 57e R.I craignant une attaque, se préoccupe de faire parvenir ses ordres au capitaine adjudant-major Couraud, dont le P.C se trouvait dans le fort.
Téléphone coupé, signalisation impossible.On désigne le soldat coureur Camalès de la 11e compagnie.A 200 mètres du fort, il est grièvement blessé par un obus et perd son sang en abondance.Il trouve en lui l'energie necessaire pour continuer, se traine sur les mains, en portant son pli entre les dents.
Arrivé au P.C, il releve simplement la tête pour qu'on puisse prendre son papier, puis retombe en rendant le dernier soupir. Il n'avait pas eu la force de dire un seul mot.
Prévenu de ses faits, je me rendis près de l'endroit où gisait Camalès ; sa figure portait les traces visibles de l'effort surhumain qu'il venait de fournir.
Les larmes coulaient de mes yeux et des yeux des quelques soldats qui étaient la egalement.
(commandant Couraud, cité dans 'verdun" de Péricard)
emue par ce texte, je souhaitais vous le faire partager.
cordialement
sandrine
10 mai 1916.Une brutale préparation d'artillerie éclate près du fort de Vaux.
Le colonnel commandant le 57e R.I craignant une attaque, se préoccupe de faire parvenir ses ordres au capitaine adjudant-major Couraud, dont le P.C se trouvait dans le fort.
Téléphone coupé, signalisation impossible.On désigne le soldat coureur Camalès de la 11e compagnie.A 200 mètres du fort, il est grièvement blessé par un obus et perd son sang en abondance.Il trouve en lui l'energie necessaire pour continuer, se traine sur les mains, en portant son pli entre les dents.
Arrivé au P.C, il releve simplement la tête pour qu'on puisse prendre son papier, puis retombe en rendant le dernier soupir. Il n'avait pas eu la force de dire un seul mot.
Prévenu de ses faits, je me rendis près de l'endroit où gisait Camalès ; sa figure portait les traces visibles de l'effort surhumain qu'il venait de fournir.
Les larmes coulaient de mes yeux et des yeux des quelques soldats qui étaient la egalement.
(commandant Couraud, cité dans 'verdun" de Péricard)
emue par ce texte, je souhaitais vous le faire partager.
cordialement
sandrine