Re: Autos-mitrailleurs et cavalerie
Publié : mar. déc. 29, 2009 4:49 pm
Bonjour à tous,
Ne pourrait-on parler dans cette rubrique cavalerie des groupes mixtes d’autos mitrailleuses liés à la cavalerie ? Appelés aussi AMAC ou ACM. Si Joël et Arnaud estiment que ce sujet a lieu et place dans cette rubrique.
Sur le site SGA j’ai pu relevé les JMO du 1er, 2e, 4e, 6e, 7e, 9e, 15e et 18e groupe.
Les premières automitrailleuses font leur apparition en Belgique, au corps de cavalerie Sordet, simples voitures de tourisme armées de mitrailleuses, destinées en principe, au service de liaison, mais qui n’en rendent pas moins quelques services. Fin septembre 1914 apparaissent les premiers groupes d’ACM blindées, montées par des marins.
Un de ces groupes est affecté au 2e Corps de Cavalerie dès sa constitution. En septembre il en possède 6 soit 2 par division. Ces groupes sont rattachés officiellement à la cavalerie le 1er juin 1916. Cette même année les marins seront remis à la disposition de la marine. Ils sont remplacés par des « récupérés » de l’intérieur qui obtiennent de médiocres résultats, qui vont s’améliorer lorsque l’encadrement sera pourvu par des officiers blessés de différentes armes qui sollicitent un commandement dans ces formations. Le personnel est remplacé en grande majorité par d’anciens cavaliers ayant servi au front.
Ces groupes deviennent un engin de combat particulièrement efficace dont l’infanterie de 1918 ne cesse de réclamer le concours. Au 2e CC deux groupes ACM seront rattachés directement à ce corps pendant la bataille des Flandres de 1918. Cette arrivée porte le total des groupes à 8 au corps de cavalerie Robillot (2e CC).
Chaque voiture de combat regroupe un sous-officier observateur, un conducteur, un chargeur et un tireur.
Dans la dernière année du conflit, les groupes d’ACM se verront dotés de 4 sections à 4 voitures ACM chacune, soit : 4 officiers, 93 hommes, 26 autos et 5 motos.
Au total combattirent durant le conflit 17 groupes d’autos mitrailleuses et 80 sections d’autos canons de 75 contre avions (DCA).
Je souhaiterais en savoir plus, caractéristiques techniques de ces véhicules, actions liées à la cavalerie, aux chasseurs cyclistes, etc…
Merci par avance d’enrichir ce fil.
Cordialement,
Bruno
Ne pourrait-on parler dans cette rubrique cavalerie des groupes mixtes d’autos mitrailleuses liés à la cavalerie ? Appelés aussi AMAC ou ACM. Si Joël et Arnaud estiment que ce sujet a lieu et place dans cette rubrique.
Sur le site SGA j’ai pu relevé les JMO du 1er, 2e, 4e, 6e, 7e, 9e, 15e et 18e groupe.
Les premières automitrailleuses font leur apparition en Belgique, au corps de cavalerie Sordet, simples voitures de tourisme armées de mitrailleuses, destinées en principe, au service de liaison, mais qui n’en rendent pas moins quelques services. Fin septembre 1914 apparaissent les premiers groupes d’ACM blindées, montées par des marins.
Un de ces groupes est affecté au 2e Corps de Cavalerie dès sa constitution. En septembre il en possède 6 soit 2 par division. Ces groupes sont rattachés officiellement à la cavalerie le 1er juin 1916. Cette même année les marins seront remis à la disposition de la marine. Ils sont remplacés par des « récupérés » de l’intérieur qui obtiennent de médiocres résultats, qui vont s’améliorer lorsque l’encadrement sera pourvu par des officiers blessés de différentes armes qui sollicitent un commandement dans ces formations. Le personnel est remplacé en grande majorité par d’anciens cavaliers ayant servi au front.
Ces groupes deviennent un engin de combat particulièrement efficace dont l’infanterie de 1918 ne cesse de réclamer le concours. Au 2e CC deux groupes ACM seront rattachés directement à ce corps pendant la bataille des Flandres de 1918. Cette arrivée porte le total des groupes à 8 au corps de cavalerie Robillot (2e CC).
Chaque voiture de combat regroupe un sous-officier observateur, un conducteur, un chargeur et un tireur.
Dans la dernière année du conflit, les groupes d’ACM se verront dotés de 4 sections à 4 voitures ACM chacune, soit : 4 officiers, 93 hommes, 26 autos et 5 motos.
Au total combattirent durant le conflit 17 groupes d’autos mitrailleuses et 80 sections d’autos canons de 75 contre avions (DCA).
Je souhaiterais en savoir plus, caractéristiques techniques de ces véhicules, actions liées à la cavalerie, aux chasseurs cyclistes, etc…
Merci par avance d’enrichir ce fil.
Cordialement,
Bruno