Re: Artillerie Spéciale- Recherche sur un soldat US du Camp AS de Bourron
Publié : jeu. mars 25, 2010 9:25 pm
Bonsoir,
Certains d'entre vous ont peut-être vu, sur le forum de l'association 14-18, une demande récente de Karine sur les unités Américaines présentent à Bourron en 1918.
En 1914, au moment de l'invasion de la Belgique par les allemands, la famille de Karine a quitté Tarcienne et son exode s'est terminée dans le village de Bourron (Sud de Fontainebleau).
Son arrière grand-mère est tombée amoureuse d'un soldat Américain qui travaillait, semble-t-il comme cuisinier au camp de Bourron.
Il advint ce qui arrive souvent, la demoiselle s'est retrouvée enceinte . . . .
En dépit du fait que notre Américain ait demandé à l'épouser, la famille a totalement refusé ce mariage et séquestré la malheureuse qui n'a plus revu son amant. . . . .
La guerre finie, notre soldat, qui était soldat d'active, s'en est retourné dans son Illinois natal.
L'arrière grand-mère de Karine a eu une petite fille (la grand-mère de Karine) née en Mai 1919.
Elle n'a jamais connu son père et su seulement, par sa mère, à l'age de 17 ou 18 ans, que son père était un américain. . . .
Notre Américain, Charles, était visiblement un homme amoureux et sérieux.
Il a en effet écrit des lettres, envoyé au moins une photo de lui, et même correspondu avec le curé de Grez-sur Loing (mort depuis longtemps avec ses secrets).
La petite fille qui n'a jamais connu son papa (n'y même vu une photo de lui) est décédée il y a deux ans et depuis maintenant 18 ans Karine cherche à retrouver la trace de cet arrière-grand père.
Quelques recherches ont été lancés en Illinois. Il semble que beaucoup d'archives de cet Etat Américain aient été détruites dans un incendie.
A Saint Louis, les Américains ont bien sur demandé son numéro matricule, que Karine ne connait pas.
Si son prénom est certain, son nom pourrait être "Road". La tradition familiale parle de Roude (phonétiquement). . . . .
Bourron à cette date, c'est le camp d'Artillerie Spéciale créé à l'été 1918 (D'où mon intérêt pour la question !).
Trois structures américaines ont été affectées au camp de Bourron.
- Une Motor Mechanics Coy affectée au GPAS.
Cette compagnie, avec les mécanos français, participait à la préparation et la réparation des Renault FT.
C'est la première unité Américain arrivée au camp de Bourron, et c'est probablement à cette unité qu'appartenait Charles.
- Le 3° Bataillon du 340° Régiment d'Infanterie US
Ce Bataillon servait de troupe de manoeuvre pour le CIAS
- Une structure de Commandement du CIAS (Centre Interalliés d'Artillerie Spéciale) de Recloses
Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et Hommes du Rang affectés au CIAS
La mise en place du CIAS s'étant faite à l'Automne, notre amoureux n'est pas à chercher dans ces deux unités.
Il ne semble pas que d'autre structures américaines soient présentes à Bourron en 1918, mais cela reste à vérifier. . . .
Sauf erreur de ma part, aucun document d'AS sur Bourron ne parlent de l'occupation du château de Bourron.
Pouvait-il y avoir un autre élément américain dans Bourron ?
Si comme je pense il appartenait à la Motor Mechanics Coy, et se trouvait basé au camp comme cuisinier de la compagnie américaine, il devait se rendre régulièrement à Bourron en mission d'approvisionnement (comme dans d'autres villages des alentours).
Sa relation avec le curé de Grez-sur-Loing vient peut-être du fait que ce village servait aussi de garnison aux personnels de l'AS. Il peut aussi avoir pris contact avec ce curé pour son mariage . . . . Cela expliquerait, peut-être, sa relation épistolaire depuis les USA.
En l'absence de numéro de matricule et de certitude sur le nom, où et auprès de qui (aux USA) serait-il possible de retrouver les membres de cette compagnie de mécaniciens américains ?
Les Archives départementales auraient-elles la trace des réquisition faites à Bourron (en particulier le château).
Je suis preneur de toute piste permettant à Karine de retrouver trace de sa famille américaine.
Michel
Certains d'entre vous ont peut-être vu, sur le forum de l'association 14-18, une demande récente de Karine sur les unités Américaines présentent à Bourron en 1918.
En 1914, au moment de l'invasion de la Belgique par les allemands, la famille de Karine a quitté Tarcienne et son exode s'est terminée dans le village de Bourron (Sud de Fontainebleau).
Son arrière grand-mère est tombée amoureuse d'un soldat Américain qui travaillait, semble-t-il comme cuisinier au camp de Bourron.
Il advint ce qui arrive souvent, la demoiselle s'est retrouvée enceinte . . . .
En dépit du fait que notre Américain ait demandé à l'épouser, la famille a totalement refusé ce mariage et séquestré la malheureuse qui n'a plus revu son amant. . . . .
La guerre finie, notre soldat, qui était soldat d'active, s'en est retourné dans son Illinois natal.
L'arrière grand-mère de Karine a eu une petite fille (la grand-mère de Karine) née en Mai 1919.
Elle n'a jamais connu son père et su seulement, par sa mère, à l'age de 17 ou 18 ans, que son père était un américain. . . .
Notre Américain, Charles, était visiblement un homme amoureux et sérieux.
Il a en effet écrit des lettres, envoyé au moins une photo de lui, et même correspondu avec le curé de Grez-sur Loing (mort depuis longtemps avec ses secrets).
La petite fille qui n'a jamais connu son papa (n'y même vu une photo de lui) est décédée il y a deux ans et depuis maintenant 18 ans Karine cherche à retrouver la trace de cet arrière-grand père.
Quelques recherches ont été lancés en Illinois. Il semble que beaucoup d'archives de cet Etat Américain aient été détruites dans un incendie.
A Saint Louis, les Américains ont bien sur demandé son numéro matricule, que Karine ne connait pas.
Si son prénom est certain, son nom pourrait être "Road". La tradition familiale parle de Roude (phonétiquement). . . . .
Bourron à cette date, c'est le camp d'Artillerie Spéciale créé à l'été 1918 (D'où mon intérêt pour la question !).
Trois structures américaines ont été affectées au camp de Bourron.
- Une Motor Mechanics Coy affectée au GPAS.
Cette compagnie, avec les mécanos français, participait à la préparation et la réparation des Renault FT.
C'est la première unité Américain arrivée au camp de Bourron, et c'est probablement à cette unité qu'appartenait Charles.
- Le 3° Bataillon du 340° Régiment d'Infanterie US
Ce Bataillon servait de troupe de manoeuvre pour le CIAS
- Une structure de Commandement du CIAS (Centre Interalliés d'Artillerie Spéciale) de Recloses
Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et Hommes du Rang affectés au CIAS
La mise en place du CIAS s'étant faite à l'Automne, notre amoureux n'est pas à chercher dans ces deux unités.
Il ne semble pas que d'autre structures américaines soient présentes à Bourron en 1918, mais cela reste à vérifier. . . .
Sauf erreur de ma part, aucun document d'AS sur Bourron ne parlent de l'occupation du château de Bourron.
Pouvait-il y avoir un autre élément américain dans Bourron ?
Si comme je pense il appartenait à la Motor Mechanics Coy, et se trouvait basé au camp comme cuisinier de la compagnie américaine, il devait se rendre régulièrement à Bourron en mission d'approvisionnement (comme dans d'autres villages des alentours).
Sa relation avec le curé de Grez-sur-Loing vient peut-être du fait que ce village servait aussi de garnison aux personnels de l'AS. Il peut aussi avoir pris contact avec ce curé pour son mariage . . . . Cela expliquerait, peut-être, sa relation épistolaire depuis les USA.
En l'absence de numéro de matricule et de certitude sur le nom, où et auprès de qui (aux USA) serait-il possible de retrouver les membres de cette compagnie de mécaniciens américains ?
Les Archives départementales auraient-elles la trace des réquisition faites à Bourron (en particulier le château).
Je suis preneur de toute piste permettant à Karine de retrouver trace de sa famille américaine.
Michel