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Remises de décorations aux blessés.
Mr Rotillon demande à M. le directeur s'il ne serait pas possible de donner quelque solennité aux remises de décoration aux blessés militaires soignés dans les hôpitaux. Par exemple, le membre du Conseil de surveillance chargé de l'hôpital où se fait la remise ne pourrait-il pas être convoqué ?
M. Le Directeur répond que, le plus souvent, l'administration n'est pas avertie par l'autorité militaire de ces cérémonies et que par suite, ou bien la remise de décoration n'est entourée d'aucun cérémonial, ou bien ce cérémonial est improvisé et réduit à la plus grande simplicité.
M. Ernest Caron observe qu'au surplus, toute remise de décoration suppose un parrainage organisé par l'autorité compétente, qui est en l'espèce,le Gouvernement Militaire de Paris. Ce dernier semble donc seul responsable du manque de solennité dont se plaint avec justesse M. Rotillon.
M.Rotillon insiste et dit qu' a sa connaissance, certains directeurs d'hôpitaux sont prévenus assez tôt pour organiser une cérémonie et convoquer, à tout le moins le membre du Conseil de surveillance chargé de l'établissement. Mais ils n'en font rien.L'un d'entre eux, celui de l'hôpital Lariboisiere, se borne même à faire venir dans son bureau le militaire intéressé et à lui remettre, de la main à la main , la décoration qui lui est conférée.
M. Le directeur déclare qu'une démarche sera faite auprès du gouvernement militaire de Paris, pour qu'à l'avenir , L'administration centrale soit prévenue la première et puisse organiser d'une manière convenable et digne la remise de décoration .

• Croix de guerre 1939-1945