Forum PAGES 14-18

Bonjour,
aprés deux ans de dur labeur, j'ai enfin fini de retranscrire le carnet de guerre de l'année 1915 de mon grand-père, et j'entamme celui de l'année 1916.
d'entrée un changement sensible: alors que le carnet de 115 était un beau carnet relié et muni d'un fermoir, celui de l'année 1916 est beaucoup plus ridumentaire;
j'imagine que celui-ci était fournis par l'armée, qui y voyait certainement un moyen de maintenir le moral des troupes:
1ère question quelqu'un sait'il quelque chose à ce sujet ?



D'autre part, en ffeuilletant le carnet, je me suis rendu compte que certaines pages étaient tamponées, comme sur l'image (mais pas toutes)



cela veut'il dire que les carnets de guerre étaient vérifiés?
si cela est vrai, la censure ne devait pas être bien terrible, puisque, rédigé en basque, il échappait complétement au controle de l'éventuel censeur

2ème question: là aussi, si vous avez des précisions, elle seraient la bienvenue.

Merci d'avance
Xan Berasategui

Bonsoir cher ami.
L'autorité militaire ne fournissait pas de carnet pour que les soldats y écrivent leurs impressions.
Ils échappaient à toute forme de censure ( sauf à considérer comme censure ce qu'on ne veut pas écrire )
Je serais moins catégorique que vous sur le fait que sa rédaction en basque le mette à l'abri de tout contrôle ( Pour un "fouille-m..." un peu tatillon ce serait même le contraire )
Le carnet qu'a récupéré votre aïeul, peut être auprès d'un des secrétaires de sa compagnie, s'il est moins beau, ne lui a probablement rien coûté ( ou, par exemple, échangé pour du tabac, une pièce d'équipement allemande, un cercle d'obus )
A bientôt.
J.Jacquet

Rebonsoir.
Je crois aussi que les tampons ont la vertu d'authentifier, si dans ce cas il en était besoin, les faits ainsi rapportés.
A bientôt.
J.Jacquet

Bonjour!
Je m'explique un peu mieux: je pense que le cahier en question a été obtenu par le biais de l'armée ( quel que soit le moyen mis en oeuvre pour l'avoir ) car c'est un cahier de comptabilité, d'états: il a plusieurs colonnes, à la différence d'un cahier d'écolier ordinaire.
Cela fait penser aux registres tenus par le fourrier ou le comptable.
Mais il ya d'autres possibilités: il a peut être été acheté dans un bazar d'un village de l'arrière et il n'y avait plus que ce modèle ( " Il ne me reste que ceux-là ! " ) ou bien encore auprès d'une de ces voitures-bazar militaires.
A bientôt.
J.Jacquet