Bonjour Cyrille,
Concernant les obus de 77, en particulier quand le char était atteint dans la partie équipé d'un double blindage, l'extrême sensibilité des fusées allemandes était bien un handicap.
En effet, si le premier blindage était bien percée, l'explosion de l'obus se produisait en avant de ce premier blindage et à l'extérieur et la deuxième plaque n'était pas percée.
AS 2 - Le Schneider M1 AsCa3 n° 61171 du S/Lt Moello et du MdL Wattine, après les combats de Juvincourt
Sur les parties sans surblindage, ou sur les tirs à faible distance, il n'en était pas de même, et le char du S/Lt Debruères, touché à l'avant par trois obus consécutifs de 77, en est un bon exemple.
Le char a pris feu et finalement explosé en arrachnat la totalité du toit.
Il y a eu trois survivants blessés qui ont eu le temps de sortir les trois membres de l'équipage mourrants.
Les très gros éclats d'obus de 10, 15 et 21 cm se sont souvent révélés plus dangereux en impact direct sur chars, soit parce qu'ils pénétraient directement ou provoquaent des ruptures sur le train de roulement qui immobilisaient le char.
Un char mécaniquement immobilisé au combat était généralement un char mis hors de combat dans les heures qui suivaient.
Très bon week-End - Michel